Plus que jamais, le rythme s'accélère pour l'USAP dans les jours à venir alors que se profilent deux rendez-vous intéressants pour elle. D'abord, une séance d'entraînement avec le champion de France et d'Europe, le Stade toulousain, mardi à Font-Romeu. Puis, un deuxième match amical à la maison vendredi face à Colomiers (20 heures), dont l'engagement ressemblerait à s'y méprendre à ce qui attend les sang et or lors de la première journée de Top 14 à Brive (samedi 4 septembre à 15 heures).
Semaine charnière pour l'USAP. Car semaine de compétition et de répétition, ni plus ni moins. Faire ses gammes et se confronter à ce qui se fait de mieux en France et en Europe sont les objectifs à remplir pour la bande de Mathieu Acebes, à deux semaines de la reprise du Top 14. Afin de calibrer ce qui est maîtrisé, ce qui ne l'est pas (encore ?), face tout d'abord au Stade toulousain, mardi à Font-Romeu lors d'un entraînement, puis contre Colomiers, à Aimé-Giral, pour un deuxième et dernier match amical. Pas question donc pour les sang et or de poursuivre ce mois d'août en touristes.
"On relativise et on continue de bosser"
Pour perpétuer le bon et gommer les fautes, les leçons tirées de la première confrontation amicale face aux voisins Héraultais (victoire 34-15) se résument en plusieurs points pour l'entraîneur principal de l'USAP, Patrick Arlettaz.
Sur l'attitude, si chère à ce club et à son Histoire : "Les impératifs sur le caractère ont, je pense, étaient respectés", "Tout le monde s'est montré combatif", "Nos leaders sont passés devant", "Nos recrues ont voulu se mettre en évidence. Tristan Tedder, pour un numéro 10 dans un système de jeu nouveau, et Matthieu Ugena, Giorgi Tetrashvili et Arthur Joly ont montré la volonté de rentrer dans ce groupe-là", "Nos jeunes sont dans la continuité entre les Espoirs et la Une. Nino Séguéla, Baptiste Plana, Taniela Ramasibana, Akato Fakatika, Nodar Shengelia, ont essayé de se mettre en avant dans la mentalité, ont été cohérents dans leurs placements."
Sur l'application des nouvelles règles : "On s'aperçoit que ça pourra faire gagner des matches, par contre s'appuyer là-dessus pour gagner des matches, ça va être compliqué. On ne peut pas élaborer toute une stratégie sur les nouvelles règles." Car Pro D2 ou Top 14, la base reste la domination en conquête, dans les duels gagnés, en défense, dans les rucks. Et le physique pour prendre le pas sur son adversaire à des instants clés du match.
Donc défier Colomiers s'inscrit dans la logique. C'est l'assurance d'avoir un adversaire désireux de "batailler, tout donner, essayer de faire mal sur les impacts, contester tous les ballons... de venir gagner à Aimé-Giral ! Ça ressemble beaucoup à ce qui va nous être proposé à Brive et ça monte le curseur en termes d'engagement." Et faire une joute face à Toulouse permet de voir une nouvelle façon de travailler (et pas des moindres) de façon collective et lors d'ateliers entre avants et trois-quarts : "On va se confronter en plein à la vitesse toulousaine. Pour voir ce que c'est la qualité d'appui. Tout ce que l'on peut prendre en termes de partage, d'opposition pour progresser et atteindre notre objectif qu'est le maintien, on prend, on met toutes les chances de notre côté pour y arriver." Avec complexité mais pugnacité, en attendant de rentrer dans le dur de la saison, "on relativise et on continue de bosser."
Laura Causanillas
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Semaine charnière pour l'USAP. Car semaine de compétition et de répétition, ni plus ni moins. Faire ses gammes et se confronter à ce qui se fait de mieux en France et en Europe sont les objectifs à remplir pour la bande de Mathieu Acebes, à deux semaines de la reprise du Top 14. Afin de calibrer ce qui est maîtrisé, ce qui ne l'est pas (encore ?), face tout d'abord au Stade toulousain, mardi à Font-Romeu lors d'un entraînement, puis contre Colomiers, à Aimé-Giral, pour un deuxième et dernier match amical. Pas question donc pour les sang et or de poursuivre ce mois d'août en touristes.
"On relativise et on continue de bosser"
Pour perpétuer le bon et gommer les fautes, les leçons tirées de la première confrontation amicale face aux voisins Héraultais (victoire 34-15) se résument en plusieurs points pour l'entraîneur principal de l'USAP, Patrick Arlettaz.
Sur l'attitude, si chère à ce club et à son Histoire : "Les impératifs sur le caractère ont, je pense, étaient respectés", "Tout le monde s'est montré combatif", "Nos leaders sont passés devant", "Nos recrues ont voulu se mettre en évidence. Tristan Tedder, pour un numéro 10 dans un système de jeu nouveau, et Matthieu Ugena, Giorgi Tetrashvili et Arthur Joly ont montré la volonté de rentrer dans ce groupe-là", "Nos jeunes sont dans la continuité entre les Espoirs et la Une. Nino Séguéla, Baptiste Plana, Taniela Ramasibana, Akato Fakatika, Nodar Shengelia, ont essayé de se mettre en avant dans la mentalité, ont été cohérents dans leurs placements."
Sur l'application des nouvelles règles : "On s'aperçoit que ça pourra faire gagner des matches, par contre s'appuyer là-dessus pour gagner des matches, ça va être compliqué. On ne peut pas élaborer toute une stratégie sur les nouvelles règles." Car Pro D2 ou Top 14, la base reste la domination en conquête, dans les duels gagnés, en défense, dans les rucks. Et le physique pour prendre le pas sur son adversaire à des instants clés du match.
Donc défier Colomiers s'inscrit dans la logique. C'est l'assurance d'avoir un adversaire désireux de "batailler, tout donner, essayer de faire mal sur les impacts, contester tous les ballons... de venir gagner à Aimé-Giral ! Ça ressemble beaucoup à ce qui va nous être proposé à Brive et ça monte le curseur en termes d'engagement." Et faire une joute face à Toulouse permet de voir une nouvelle façon de travailler (et pas des moindres) de façon collective et lors d'ateliers entre avants et trois-quarts : "On va se confronter en plein à la vitesse toulousaine. Pour voir ce que c'est la qualité d'appui. Tout ce que l'on peut prendre en termes de partage, d'opposition pour progresser et atteindre notre objectif qu'est le maintien, on prend, on met toutes les chances de notre côté pour y arriver." Avec complexité mais pugnacité, en attendant de rentrer dans le dur de la saison, "on relativise et on continue de bosser."
Laura Causanillas
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