Top 14 – "Ce n’est pas le visage qu’on voulait proposer" : après la défaite de l’USAP à Toulouse (41-9), retrouvez les réactions d’après-match
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Franck Azéma regrette le score lourd. L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
L’USAP s’est inclinée assez lourdement sur la pelouse du Stade Toulousain ce samedi après-midi (41-9). Les premières réactions, à chaud.
Franck Azéma, manager de l’USAP :
"Le score est lourd, je trouve. Mais c’est le tarif parce que, dès que tu t’écartes un peu et que tu perds du lien dans la ligne, tu le payes cash. Paradoxalement, je trouve que les gars n’ont pas abandonné. Mais, en ce moment, il faut serrer les dents. C’est comme ça. On ressort même encore un blessé… C’est comme ça. Mon regret est qu’on en a pris 40, ce n’est pas le visage qu’on voulait proposer. On aurait pu être plus à la bagarre, mais ils ont su maîtriser leur jeu et c’est la force de Toulouse malgré les rotations. Il y a quand même des choses positives. La mêlée a été intéressante. Mais on a un poteau, un ballon perdu à 5 mètres de la ligne… Pour exister face à cette équipe-là il aurait fallu faire mouche."
Paul Graou, demi de mêlée du Stade Toulousain :
"On était tous excités de jouer ce match mais cette première mi-temps nous a créé de la frustration. On a bien commencé le match, mais on s’est un peu laissés endormir. En seconde période, on a été régulier. On travaille très bien depuis quelques années sur les périodes de doublons, les jeunes s’entraînent souvent avec nous, donc il n’y a pas vraiment de surprises quant à leur performance ce soir."
David Mélé, entraîneur adjoint du Stade Toulousain :
"On s’était promis des choses toute la semaine. On connaissait les intentions de l’USAP, et ils nous ont posé des problèmes en première mi-temps. Je dirais même qu’on s’est posés des problèmes en ne respectant pas ce qu’on s’était dit. On s’est rendus la tâche difficile. Au rugby, il n’y a pas de secret : quand on fait des rucks propres, qu’on a des avants connectés, des ballons rapides, on trouve des possibilités pour aller marquer. C’est ce qui s’est passé en deuxième mi-temps. J’espère qu’il nous en reste encore sous la pédale. Mais, quand on respecte ce qu’on doit mettre en place et la base de ce jeu, on arrive à faire des choses intéressantes. En première mi-temps, on a trop voulu jouer à la "baballe", et l’USAP était venue avec du combat et de l’intensité donc on ne pouvait pas jouer comme ça. Et c’est ce qu’on avait préparé ! Le "hourra rugby" ne marche pas contre Perpignan."