Les Usapistes ne sont jamais parvenus à inverser une tendance défavorable face aux Héraultais. La faute à un investissement moindre et des attitudes à corriger au plus vite.
Face à un mur, les solutions semblaient presque dérisoires pour les Catalans, faute d’efficacité sur les zones de marque et d’une irrégularité dans le jeu qui ne pouvait que condamner les troupes de Franck Azéma à subir face à Montpellier. Le coach de l’Usap n’est pas passé par quatre chemins d’ailleurs à la sortie du match, fustigeant le contenu proposé par les siens, tout en s’incluant dans cette chute : "Cela fait mal parce qu’on se fait corriger pendant 80 minutes. J’ai honte, car on fait venir notre public ici pour rien. Bravo à Montpellier qui nous a défoncés sur plein de secteurs. On a perdu chaque collision, chaque mêlée. Pas une statistique positive. Je prends pour moi tout cela, je dois raconter trop de salades pour se retrouver avec une partition pareille. C’est une réalité, nous sommes pauvres dans notre identité, et c’est dur à encaisser."
L’impression d’être cabossés
Alors que les Cistes chassaient inlassablement le moindre porteur de ballon côté Usap, jamais les Sang et Or n’ont pu se mettre en évidence, alors que les opportunités semblaient possibles avec un minimum d’application. Perpignan s’est trompé tout simplement. C’était l’impression qui transpirait des tribunes de Raoul-Barrière, où le constat unanime de Perpignanais restés aux vestiaires, prédominait suite à cette défaite malvenue. Il y avait-il des signes annonciateurs d’une telle déception, le technicien rajoute : "Non pas du tout, les garçons avaient montré de l’intensité dans la semaine. Comme quoi les datas ne font pas tout. Jamais nous n’avons pu déborder cette équipe. On laisse en route quelques munitions, mais elles furent trop rares pour exister. Ce championnat demande de relever le défi, ce n’était pas le cas dans ce duel, car ils ont montré plus de férocité dans leur rugby." Mâché physiquement par l’aspect physique proposé par les Cistes, qui d’ailleurs ont dû piocher pour certains dans l’épreuve subie l’an passé dans leur antre face à ces mêmes Catalans, l’Usap tarde à décoller de la compétition. Une leçon à tirer pour un groupe qui désirait ne pas perdre de temps, alors qu’il va déjà falloir composer avec deux défaites pour tenter une réplique rapide afin de ne pas sombrer dans l’approximation. La délocalisation à Béziers tire sa révérence, il faut tourner désormais cette page.