Top 14 : "Ça ne va pas être le même scénario que samedi dernier", assure Patrick Sobela, le troisième ligne de l'USAP, avant le match contre Montpellier
Patrick Sobela, le troisième ligne de 32 ans, démarre cette nouvelle saison avec tout autant d’ambitions que la dernière. Toujours à la pointe du combat, le Camerounais s’attend à un gros défi contre Montpellier ce samedi à Béziers (16 h 30).
Après avoir décroché un bon point de bonus défensif à Bayonne (défaite 21-19), l’USAP doit désormais gagner pour lancer sa saison…
Oui, premier match à domicile, victoire absolue ! C’est important de bien recevoir Montpellier, même si c’est un match délocalisé. Il faut gagner pour ne pas reproduire les mêmes choses que la saison dernière. On ne veut pas recommencer sur des défaites, et on veut lancer une dynamique positive. C’est important. C’est délocalisé, mais je sais que le public catalan sera présent et on sera comme à la maison. On sait qu’à domicile ou à l’extérieur, les Catalans sont toujours là !
Justement, cette délocalisation change-t-elle quelque chose pour vous ?
Il n’y a aucune différence. Même si c’est à Béziers et que c’est à côté de Montpellier, ce n’est pas un problème. Peut-être que pour certains ça change quelque chose mentalement. Mais sur la préparation, ça va être la même chose. De toute façon, maintenant, les matches à domicile ou à l’extérieur, on les prépare tous avec le même objectif. En Top 14, c’est partout le même combat.
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Contre Montpellier, il va falloir livrer une grosse bataille…
Oui, clairement. En plus, sur un début de saison comme ça, les équipes ne sont pas encore bien rodées. Du coup, ça va beaucoup se jouer sur la conquête, les zones d’affrontement, la ligne d’avantage, les rucks… Le rugby basique, le rugby contact ! En plus, c’est un "derby", et Montpellier a perdu son premier match à domicile. Ils vont tout faire pour nous contrer et gagner ce match. On en est conscient. Donc on veut se rassurer sur des principes fondamentaux comme la mêlée, la touche, les ballons portés… En plus, eux, c’est une équipe assez costaude. Donc ça va être un match corsé.
Que faut-il faire de mieux par rapport au match de Bayonne ?
Ramener la victoire ! Dans le jeu, il y a toujours des choses à travailler. Chaque équipe que tu rencontres est différente, donc il y a des points forts et des points faibles différents. Ce week-end, on va s’adapter aux points forts et faibles de Montpellier. Ça ne va pas être le même scénario que samedi dernier. Mais nous, on continue de travailler sur nous-mêmes, pour être simples et propres. En espérant que ça nous ramène des points.
Cet été, il y a eu des modifications dans les phases de ruck. Le ressentez-vous sur le terrain ?
Un peu. Par exemple, sur les ballons des 9, sur la mise en place du petit train, il faut le faire plus rapidement. On est obligé de s’adapter. Pendant la pré-saison, on s’est beaucoup entraînés avec des arbitres pour, justement, essayer de travailler sur ces nouvelles règles. Pour l’instant, je trouve que l’équipe se comporte plutôt bien, on reste disciplinés sur ces phases-là. Mais on va continuer à travailler avec les arbitres et les entraîneurs.
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Quelles sont vos ambitions personnelles pour cette nouvelle saison ?
Toujours les mêmes ! Nouvelle saison, mais mêmes choses. On a toujours envie d’être le meilleur. Je veux juste être loin des blessures et être bien physiquement. Dans la tête, ça va. Tout viendra avec le travail, de toute façon.
Avez-vous senti le changement de cap dans le groupe par rapport à la saison dernière ?
Oui, bien sûr. Déjà, on n’entame pas la saison de la même façon, parce qu’on a quasiment tout notre groupe au complet. Il manque juste nos deux Argentins
(Ruiz et Oviedo, NDLR) qui sont au Four Nations. Puis je pense que le fait d’avoir réalisé une bonne fin de saison dernière, d’avoir beaucoup joué ensemble, on a des automatismes. Ça nous permet d’enchaîner avec une bonne dynamique et beaucoup de repères. La saison dernière, il y avait beaucoup de changements, des mecs absents, etc. Là, c’est totalement différent et c’est tant mieux.