Top 14 – Baptiste Couilloud, Tevita Tatafu, Léo Barré… Notre XV de la saison
La Rédaction de Rugbyrama
Publié le 03/07/2024 à 20:48 Mis à jour à 20:54
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La saison de Top 14 s’est clôturée vendredi dernier avec le sacre du Stade toulousain face à l’UBB. L’occasion de dévoiler notre XV de l’année. Attention, il fallait au moins avoir disputé 14 matchs de championnat (un de plus que la moitié de la phase régulière) pour prétendre à une place dans ce quinze. Les matchs de phase finale ont compté dans le total de rencontres jouées mais aussi dans les choix effectués.
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15. Léo Barré (24 matchs ; 55 défenseurs battus)
Si le Stade français a terminé à la deuxième place du Top 14 à l’issue de la phase régulière, ce monsieur y est pour beaucoup. Léo Barré a marché sur l’eau avec le maillot rose sur les épaules, en attestent ses 55 défenseurs battus et 12 franchissements en 24 matchs joués. Celui qui est devenu international cette saison (2 sélections) a mérité cette place dans notre quinze. Barré a définitivement changé de dimension.
Mentions honorables : Romain Buros, Jack Maddocks, Thomas Ramos (13 matchs)
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14. Tavite Veredamu (22 matchs ; 12 essais)
Perpignan a été la belle surprise de cet exercice 2023/2024. L’Usap a bien failli se qualifier pour la phase finale, elle qui était destinée à jouer le maintien. Au beau milieu de cet effectif sang et or, Tavite Veredamu a rayonné, inscrivant pas moins de 12 essais. L’ancien joueur de Lyon, débarqué en Catalogne l’été dernier, a mis sur les fesses bon nombre de défenseurs. Ses exploits auront fait rugir Aimé-Giral des dizaines de fois.
Mentions honorables : Damian Penaud, Bautista Delguy
Tavite Veredamu a réalisé une saison exceptionnelle avec l’Usap. Icon Sport
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13. Nicolas Depoortere (22 matchs ; 6 essais)
Dans la même lignée que Léo Barré, le centre de l’Union Bordeaux-Bègles a explosé sur les terrains de Top 14 ces derniers mois. On se souviendra notamment de son essai de 90 mètres face au Racing 92, laissant impuissante la défense francilienne. En défense, celui qui a débuté le rugby à Yzon (Gironde) est à créditer d’un 142 sur 164 plaquages, soit un taux de réussite de 86,5 %. Il a également écrit l’histoire avec l’UBB en atteignant la finale.
Mentions honorables : Leicester Fainga’anuku, Paul Costes
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12. Jeremy Ward (22 matchs ; 9 essais)
Le Sud-Africain ne serait-il pas un des joueurs les plus sous-côtés de notre championnat ? En tout cas, difficile de ne pas le faire figurer ici. Le capitaine parisien a été l’un des grands artisans de la qualification directe en demi-finale des Soldats rose. En plus d’être un énorme leader, l’ancien joueur des Sharks de Durban a cette faculté de se rendre décisif dans les grands matchs. Une magnifique saison qui se doit d’être récompensée.
Mention honorable : George Moala
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11. Matthis Lebel (10 essais ; 158 courses)
10 essais en 16 matchs, voilà un bon ratio pour un ailier. Le Toulousain est un finisseur né, et ce ne sont pas les défenses du Top 14 qui diront le contraire. Indéboulonnable une grande partie de la saison sur l’aile gauche rouge et noire, Lebel a empilé les essais et surtout les percées. En écrivant cela, on pense notamment à son doublé sur la pelouse du Matmut Atlantique face à l’UBB. Du grand art, de la part d’un grand joueur.
Mentions honorables : Théo Attissogbe, Alivereti Raka
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10. Joe Simmonds (22 matchs ; 251 points inscrits)
C’est ce que l’on appelle une intégration plus que réussie. Arrivé des Chiefs d’Exeter lors de la dernière intersaison, l’ouvreur anglais a tout de suite pris une énorme importance dans l’effectif béarnais. Buteur plus que fiable, il a terminé cette saison en tête du
classement des meilleurs réalisateurs avec 251 points marqués au total. Homme fort de la Section, il a longtemps porté Pau. Malheureusement, il n’a pas réussi à accrocher une place dans le top 6.
Mentions honorables : Antoine Gibert, Joris Segonds
Joe Simmonds a terminé meilleur réalisateur de la saison avec 251 points. Icon Sport
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9. Baptiste Couilloud (22 matchs ; 17 essais)
Ne pas voir Antoine Dupont ici peut en surprendre plus d’un. Néanmoins, le meilleur joueur du monde n’a joué "que" treize matchs de championnat cette saison. Et puis, rendons hommage aux copies rendues par Baptiste Couilloud. Où serait le Lou sans lui ? Pas grand monde dans les rangs rhodaniens ne veut connaître la réponse. Le demi de mêlée a inscrit la bagatelle de 17 essais. Il a notamment franchi la ligne au moins une fois lors de ses huit dernières apparitions en championnat ! Remarquable.
Mentions honorables : Antoine Dupont (14 feuilles mais 13 matchs joués), Nolann Le Garrec
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8. Tevita Tatafu (23 matchs ; 78 défenseurs battus)
L’international japonais fait partie des meilleurs recrues de la saison. Avec son casque blanc vissé sur la tête, le Nippon s’est directement installé dans le quinze de départ de l’UBB. Ses percussions et son activité ont fait de lui une des références au poste de troisième ligne centre en Top 14. Tatafu est un énorme joueur, et il l’a prouvé.
Mentions honorables : Alexandre Roumat, Jordan Joseph
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7. Jack Willis (14 matchs ; 126 courses)
La légende raconte que si vous oubliez votre ballon dans le jardin, Jack Willis viendra le gratter pendant la nuit. Véritable poison dans les rucks, l’Anglais a été prépondérant dans les nombreux succès toulousains dans ce Top 14. Surtout, ne pas banaliser ses 16 courses en finale face à Bordeaux-Bègles. L’ancien joueur des Wasps est
le flanker moderne par excellence, et c’est Toulouse qui en profite…
Mention honorable : Joaquin Oviedo
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6. Judicaël Cancoriet (26 matchs ; 205 plaquages)
En perte de vitesse à Clermont, Judicaël Cancoriet a réussi son pari. Le troisième ou deuxième ligne a relancé sa carrière sous le maillot de La Rochelle. Infatigable et hyperactif dans le jeu courant, l’international tricolore a terminé cette saison avec un 89,1 % au plaquage. Avec les Maritimes, il a atteint les demi-finales en l’emportant à Toulon dans un match où il a brillé par son travail de l’ombre.
Mention honorable : François Cros (12 matchs)
Judicaël Cancoriet s’est relancé à La Rochelle. Icon Sport
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5. Posolo Tuilagi (22 matchs ; 169 courses)
En compagnie de Tavite Veredamu, le colosse catalan fait partie de ce groupe d’hommes qui ont fait briller l’Usap. Devenu international, Tuilagi donne l’impression de jouer en Top 14 depuis 10 ans tant il est brillant avec les Sang et Or. Ses 169 courses sont un bon argument pour défendre son activité, ses 54 plaquages cassés viennent démontrer sa puissance. Après avoir brillé avec les Bleuets durant le Mondial U20 l’été dernier, Posolo Tuilagi a conquis notre championnat, et pas que…
Mentions honorables : Emmanuel Meafou (13 matchs), Tom Staniforth
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4. David Ribbans (20 matchs ; 111 courses)
Au niveau des statistiques, l’ancien joueur de Northampton n’explose pas les chiffres. Néanmoins, il se distingue avec 111 courses et 130 plaquages en 20 apparitions. Mais c’est plutôt au niveau du caractère que l’Anglais a impressionné. Dans un Toulon qui n’avait plus connu la phase finale depuis 2018, il a densifié le pack varois et s’est tout de suite transformé en leader. Malheureusement, l’aventure avec le RCT s’est terminée dès les barrages mais la saison prochaine, Ribbans sera encore une fois un des joueurs à suivre.
Mention honorable : Paul Gabrillagues
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3. Paul Alo-Emile (19 matchs ; 1 essai)
Le pack du Stade français est considéré par beaucoup comme le meilleur du Top 14. Et bien le Samoan n’y est pas pour rien dans cette histoire. Toujours dominant dans le secteur de la mêlée, Paul Alo-Emile cale le huit de devant parisien quand il le faut. Dans le jeu, il n’est pas le pilier le plus mobile mais sa puissance fait de lui un des meilleurs à son poste. On compte sur lui pour récolter quelques pénalités dans ce quinze.
Mention honorable : Ben Tameifuna
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2. Maxime Lamothe (25 matchs ; 7 essais)
Son doublé en demi-finale face au Stade français restera dans les annales de son club.
Humilié en finale par Toulouse, l’UBB a néanmoins pu compter sur un énorme talonneur pendant toute la saison. Lamothe a pris part à 25 rencontres sur les 28 qu’a jouées l’Union Bordeaux-Bègles jusqu’à la finale. Au total, il aura inscrit sept essais et a su se montrer efficace dans le secteur défensif.
Mention honorable : Peato Mauvaka (12 matchs)
Maxime Lamothe a rendu de nombreuses copies parfaites avec l’UBB.
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1. Giorgi Beria (20 matchs ; 110 courses)
Ce sont deux piliers bien complémentaires que nous avons dans notre quinze de l’année. Bien que solide en mêlée, Giorgi Beria se démarque surtout par ses courses ballon en main, qu’il n’a pas de mal à enchaîner durant une rencontre (110 courses pour lui au total). Futur joueur de Perpignan, le gaucher a réalisé une seconde partie de saison remarquable avec l’ASM. Une fin d’histoire réussie avec le club auvergnat pour le champion du monde U20 en 2019.
Mentions honorables : Dany Priso, Cyril Baille (12 matchs)
