• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Top 14 : au pied du mur à cinq secondes de la fin du match, l’USAP a renversé la Section Paloise - Lindependant.fr

USAP

Visiteur
Derrière au score (8-10) à cinq secondes de la fin, l’USAP a profité de deux fautes paloises pour s’imposer à la 84e minute sur une pénalité d’Antoine Aucagne. Héroïque.

Lire la suite ...
 

Carto

Dieu du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
25 Juillet 2012
Messages
33 698
Réactions
5 007
Ville
x

Top 14 : au pied du mur à cinq secondes de la fin du match, l’USAP a renversé la Section Paloise​


  • Toute l'équipe était venu féliciter Ignacio Ruiz pour l'essai de la victoire. Ça n'a été que partie remise.
    Toute l'équipe était venu féliciter Ignacio Ruiz pour l'essai de la victoire. Ça n'a été que partie remise. L'INDEPENDANT - Nicolas Parent

Hugo Bové

Derrière au score (8-10) à cinq secondes de la fin, l’USAP a profité de deux fautes paloises pour s’imposer à la 84e minute sur une pénalité d’Antoine Aucagne. Héroïque.

79 minutes, 55 secondes. L’USAP est menée 8-10. Pau tient le ballon dans les 22 mètres catalans et semble se diriger vers son premier succès à l’extérieur. Certaines personnes ont même déjà quitté les travées d’Aimé-Giral. Dieu sait que ce samedi soir, elles doivent le regretter. Car tout a basculé en quelques secondes. Le stade s’est renversé. L’USAP a triomphé. Au terme d’une fin de match où toutes les émotions se sont entremêlées.



Tout est parti d’une faute du capitaine palois Beka Gorgadze, coupable d’avoir plongé dans ce qu’on pensait être le dernier ruck de la partie à cinq secondes de la fin du match. Un soupir d’espoir. Puis la touche maîtrisée (après plusieurs échecs) de Ruiz sur les 40 mètres, bien captée par Marvin Orie. Un ballon porté bien enclenché, qui avance, mais sans avantage. Gela Aprasidze est obligé d’écarter sur Apisai Naqalevu. Sur le ruck suivant, sous pression, le demi de mêlée géorgien voit la sortie du ballon perturbée. Pas grave, au début. Car le jeu se poursuit avec Lucas Dubois sur son aile gauche et, quelques secondes plus tard, Ignacio Ruiz termine dans l’en-but. Déclenchant la folie d’Aimé-Giral qui pense avoir gagné ce match. Problème : M. Brousset a été appelé par son arbitre vidéo M. Bonhoure pour un en-avant d’Aprasidze. En-avant confirmé et essai refusé. Mais ce n’est pas tout ! Les arbitres se sont aperçus que s’il y avait en-avant, c’est qu’un Palois gênait la libération du ballon. En l’occurrence le talonneur Youri Delhommel.


Antoine Aucagne en sauveur​

Est revenue alors la responsabilité à Antoine Aucagne de réussir la pénalité de la gagne à 35 mètres des poteaux. Sorti à la mi-temps sur coaching, avant de revenir à la 74e minute à la place de Louis Dupichot, le numéro 10 n’a pas tremblé et a fait exulter tout un stade. Mais il a surtout offert un précieux succès à l’USAP (11-10), qui va changer pas mal de choses psychologiquement. Parce que Perpignan n’a pas proposé un grand match. Elle le sait. Mais avoir été capable de renverser la rencontre au-delà du temps réglementaire est la preuve que cette équipe a un gros caractère. Un énorme même. "Antoine a une paire de rouleaux comme ça d’aller mettre cette dernière pénalité", a déclaré Franck Azéma en conférence de presse.
Et le numéro 10 est venu récompenser, finalement, la non-panique de ses coéquipiers. Car certains joueurs se sont parfois agacés, en allant trop loin sur des soutiens dans les rucks, en faisant des petites fautes bêtes. Sur lesquelles Pierre Brousset, l’arbitre de la rencontre, s’est montré intransigeant et s’est attiré les foudres du public. Mais les Catalans ont su rester dans le match jusqu’au bout, sans s’écrouler ou lâcher comme ils avaient pu le faire en toute fin de partie contre Montpellier à Béziers (défaite 7-26). Là, ils y ont cru jusqu’au bout et ça a découlé sur cette fin heureuse. Un match qui comptera, à coup sûr, dans la saison des Catalans. Car des défaites en jouant bien, ils en comptent par dizaines. Mais des victoires dans une douleur pareille, en étant menés durant plus de 40 minutes et en ayant manqué plusieurs occasions, il faut aller se les chercher. La preuve, une de plus, que caractère et Catalan font bon ménage.
 
Haut Bas