Stade Toulousain-Perpignan : "Agressivité et combat", comment Toulouse se prépare à un duel intense contre l’Usap pour la reprise du Top 14
À la veille de recevoir Perpignan, ce samedi 23 novembre à Ernest-Wallon à l’occasion de la 10e journée du Top 14, David Mélé (39 ans), entraîneur assistant "skills", évoque la reprise au sein du groupe "rouge et...
www.ladepeche.fr
Stade Toulousain-Perpignan : "Agressivité et combat", comment Toulouse se prépare à un duel intense contre l’Usap pour la reprise du Top 14
À la veille de recevoir Perpignan, ce samedi 23 novembre à Ernest-Wallon à l’occasion de la 10e journée du Top 14, David Mélé (39 ans), entraîneur assistant "skills", évoque la reprise au sein du groupe "rouge et...
www.ladepeche.fr
Stade Toulousain-Perpignan : "Agressivité et combat", comment Toulouse se prépare à un duel intense contre l’Usap pour la reprise du Top 14
Recueilli par Matthieu Gherardi
l'essentiel À la veille de recevoir Perpignan, ce samedi 23 novembre à Ernest-Wallon à l’occasion de la 10e journée du Top 14, David Mélé (39 ans), entraîneur assistant "skills", évoque la reprise au sein du groupe "rouge et noir" qui mène le bal en championnat. Il ouvre également la boîte à souvenirs.
Vous avez choisi de couper deux semaines complètes contrairement à beaucoup de clubs avec neuf journées consécutives. Était-ce nécessaire ?
Je pense que le groupe avait besoin d’avoir cette fraîcheur-là. Il y a les neuf matchs, mais il y a les trois, quatre semaines avant avec la préparation et les matchs amicaux. Donc ça faisait une période assez longue pour les joueurs et je pense que tout le monde avait besoin de couper, de se régénérer pour certains, de continuer un peu de réathlétisation pour d’autres. Parce que la période qui arrive, notamment avec ce match de Perpignan, du Racing et la période de coupe de l’Europe en plus, il va falloir qu’on ait tous nos joueurs à 100 % pour aborder ces échéances très importantes.
Vous connaissez très bien cette équipe de l’Usap pour y avoir joué comme demi de mêlée entre 2006 et 2013 puis lors de la saison 2018-2019. Quels moyens faut-il mettre en œuvre pour la mettre en difficulté ?
Si j’avais la recette, je la délivrerais (sourire). Mais bien sûr que je connais ses caractéristiques et ce qui fait sa force, j’ai passé beaucoup de temps là-bas. C’est une équipe qui va se déplacer avec, je pense, beaucoup d’ambitions étant donné la période même si elle est aussi amputée de pas mal de joueurs. Mais les Perpignanais vont venir avec l’agressivité et le combat qui les caractérisent. Et leur jeu qui, depuis quelque temps, est beaucoup plus léché, beaucoup plus fluide dans le fait de vouloir jouer, contre-attaquer de partout. C’est une équipe qui va essayer de nous poser le plus de problèmes possibles, notamment dans les rucks en essayant de nous ralentir les ballons ou de nous les prendre sur des contre-rucks. À nous de contrecarrer ça en mettant justement le combat au même niveau qu’eux voire plus pour pouvoir avoir nos ballons et mettre notre jeu en place, qui est quand même une de nos forces.
Ce match est-il plus particulier qu’un autre à titre personnel ?
Il est particulier et le sera toujours. J’y ai passé 11 ans de ma vie, j’ai commencé là-bas, mes enfants qui sont nés là-bas donc ça ravive à chaque fois des souvenirs qui seront toujours gravés en moi. Et c’est vrai que quand le calendrier tombe, je regarde quand on les reçoit mais surtout quand on y va. C’est quelque chose qui compte beaucoup pour moi. Après, je suis maintenant entraîneur au Stade Toulousain et mon équipe, c’est le Stade Toulousain. Même si dans mon cœur il y a une petite place pour l’Usap, j’espère que le "rouge et noir" triomphera samedi.
C’est à Perpignan que vous avez touché votre premier bouclier de Brennus en 2009…
Le seul en tant que joueur. C’était une période incroyable avec une génération quatre ans sous Jacques Brunel qui, je pense, n’aura pas d’égal à Perpignan dans les années à venir. On fait deux finales, une demi-finale Coupe d’Europe donc ce ne sont forcément que des très bons souvenirs.