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Passe du temps sur le forum
Dans un ouvrage à paraître le 3 mars, que Le Figaro s’est procuré en exclusivité, le journaliste Philippe Kallenbrunn décrypte l’échec de l’ex-sélectionneur du XV de France, inéluctable tant le terrain était miné. Extraits.



Philippe Saint-André restera dans l’histoire comme le premier sélectionneur du XV de France à avoir plus souvent perdu que gagné avec les Bleus (20 victoires, 2 nuls, 23 défaites). Entre un PSA en manque de charisme, un adjoint (Lagisquet) aux méthodes dépassées, des jeunes joueurs à la mentalité loin d’être irréprochable, l’échec était écrit d’avance. Le Figaro s’est procuré en exclusivité les bonnes feuilles du livre Les Années Saint-André, autopsie d’un fiasco de Philippe Kallenbrunn, ex-rédacteur en chef de Midi Olympique.
Le malaise Lagisquet
(Lors de la tournée en Australie, en juin 2014), au cours d’une séance d’entraînement, telle une Cocotte-Minute, il finit même par exploser. Une prise de bec avec Frédéric Michalak,qui lui reproche de le commander comme s’il était un gamin. Patrice Lagisquet entre alors dans une colère noire, s’en prend verbalement à l’ouvreur des Bleus et quitte le terrain d’entraînement sous les yeux médusés des joueurs. Drôle d’ambiance. (...)
(Après sa nomination), Serge Blanco entend rétablir l’autorité à la tête d’un staff où son ami Patrice Lagisquet (en charge des trois-quarts, NDLR) est en difficulté depuis la tournée d’été en Australie (juin 2014). Et ce d’autant plus que c’est lui qui l’a propulsé à ce poste. Un joueur témoigne : «Il nous disait qu’il ne fallait pas mal prendre la façon de parler de Patrice, qui a tendance à péter les plombs lors des entraînements. Il nous parlait beaucoup de Patrice, il voulait tout savoir des éventuels problèmes qui auraient pu naître entre Patrice et les joueurs. On sentait qu’il voulait à la fois le protéger et faciliter la communication entre Patrice et le groupe.»
Un psy au chevet des Bleus
(Pendant le Tournoi 2015, après que PSA a vilipendé « les starlettes ») Psychologue spécialisé dans la préparation mentale, Christian Ramos arrive auprès des Bleus sur la pointe des pieds. On lui demande d’abord d’observer le fonctionnement du staff, d’identifier d’éventuelles failles dans l’organisation ou les rapports entre les gens qui le composent. À la fois omniprésent et très discret, il ne tarde pas à lever des lièvres. Ainsi, nous raconte un membre de l’encadrement, il détecte un conflit latent entre l’équipe de Jean-Baptiste Grisoli, le médecin du XV de France, et celle de Julien Deloire, le préparateur physique en chef des Tricolores. Un besoin de clarté se fait sentir sur les attributions de chacun : qui doit faire quoi ? La tension baisse d’un cran après que Christian Ramos suggère aux deux parties de tenir une réunion quotidienne de 15 minutes. Auprès des joueurs, il vient aussi éteindre quelques incendies. Toujours de manière individuelle. À ceux qui se trouvent inhibés par les coups de gueule de Patrice Lagisquet, il apprend à dissocier la forme du fond du message de leur fougueux entraîneur. À relativiser. En peu de temps et avec ces quelques clés, le «psy» des Bleus parvient à éviter l’implosion totale d’une équipe alors vraiment au bord de la crise de nerfs. Tous les mérites ne lui reviennent sans doute pas dans la réaction d’orgueil livrée par le XV de France à Rome le 15 mars 2015, où les Bleus corrigent l’Italie (29‑0), mais on sent cependant à ce moment-là une équipe rassérénée.
Médard privé de Mondial
(Maxime Médard ne fait pas partie des 36 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde) Le polyvalent arrière/ailier du Stade toulousain paie là la saison contrastée de son club et une certaine forme de nonchalance : «Lors de la tournée en Australie, il a mis Félix Le Bourhis dans la panade en demandant au dernier moment à ne pas jouer le premier test parce qu’il se sentait un peu blessé», confie un membre de l’encadrement des Bleus. De fait, le joueur de l’Union Bordeaux-Bègles, d’ordinaire trois-quarts centre avec son club, avait vécu un cauchemar en devant honorer sa première sélection à l’aile. Une sélection qui reste à ce jour sa seule et unique…
Dusautoir en butte avec la nouvelle génération
(Au soir du match de préparation au Mondial peu abouti face à l’Écosse, le capitaine des Bleus recadre certains comportements. A la grande fureur des intéressés.) Cette fois, Thierry Dusautoir ne hurle pas, mais, sentant le groupe trop démobilisé, joue son rôle de capitaine et remet son monde sur les rails après l’avertissement donné par l’Écosse. Il demande ainsi plus d’implication, de justesse, de maîtrise et s’adresse notamment à certains Bleus des lignes arrière. Ces trois-quarts-là vont alors jouer un drôle de drame. Ils transmettent en effet au comité des sages leur mécontentement de se voir ainsi secoués par le capitaine. Ils estiment ne pas mériter cela, ils jugent Thierry Dusautoir trop sévère et prétendent ne plus souffrir d’être ainsi infantilisés. «Il y en a surtout un qui n’a pas apprécié que “Titi” lui fasse des reproches, raconte un joueur soucieux de garder l’anonymat. Il a d’ailleurs dit à “Titi” que personne ne lui avait jamais parlé comme ça, qu’il ne le supportait pas… » Qui est-il ? Wesley Fofana ? « Non. » Mathieu Bastareaud ? « Non. » (…)(Pendant la Coupe du monde) Thierry Dusautoir finit de s’épuiser du haut de son rôle ce capitaine. Un joueur nous raconte : «Heureusement qu’il était là ! Il aura été plus qu’une courroie de transmission entre le staff et les joueurs. “Titi” a presque cumulé tous les rôles lors de cette Coupe du monde…» Jusqu’à avaler la couleuvre selon laquelle il devait adapter son discours pour être mieux perçu par les joueurs de la «nouvelle génération».
Saint-André manque de charisme
(Lors de ses discours, le sélectionneur, qui fut bègue, peine à impressionner ses troupes) L’exercice (de la conférence de presse) est souvent une telle souffrance pour lui qu’il se laisse dépasser par le stress : s’ensuivent des mimiques étonnantes ou des sauts de voix déroutants. Même problématique lors des discours aux joueurs. «Parfois, nous raconte l’un d’eux, Philippe voulait hausser le ton, mais on avait du mal ne serait-ce qu’à entendre son message parce qu’il ne semblait lui-même pas sûr de lui. Ses mots manquaient de conviction et de force, et c’est pourtant ce qu’on attend de la part d’un entraîneur. Il ne te faisait jamais grimper aux rideaux.»
Un staff défaitiste avant le quart contre les All Blacks
(En quart de finale de la Coupe du monde, les Bleus vont défier les champions du monde) Patrice Lagisquet, trop marginalisé depuis le début de la compétition, n’est plus celui qui peut prendre l’initiative d’amorcer le changement. Frédéric Michalak monte alors au créneau. Il s’implique comme jamais pour donner quelques clés simples au jeu d’attaque tricolore. Le Toulonnais jouit d’une réelle aura dans le groupe. Il est un leader respecté. Là, il rassure, tient un discours de vainqueur, beaucoup plus positif que celui du staff. Un des Bleus se souvient : «Lors des séances vidéo avant ce quart de finale, les entraîneurs ne cessent de nous dire que les All Blacks sont imbattables et que si nous ne sommes pas capables de défendre sur des séquences de trois minutes, nous n’avons aucune chance… Comment voulez-vous espérer pouvoir faire quelque chose après avoir entendu cela ?» Défendre, toujours défendre. Ce joueur poursuit : «Finalement, le discours n’est pas nouveau, quand on y réfléchit bien. Il remonte à la tournée d’été 2013 en Nouvelle-Zélande. C’est là que tout a basculé. Jusqu’alors, nous n’avions pas de consignes restrictives, nous avions une certaine liberté sur le terrain. Mais lors de cette tournée, nous avons eu l’interdiction de jouer dans nos 50 mètres. Bizarrement, c’est arrivé après notre très mauvais Tournoi, quand la presse a commencé à tirer sur Philippe. Nous avons toujours eu cette impression qu’il écoutait beaucoup les médias et qu’il ne voulait surtout pas déplaire aux journalistes…» Une constante dans le parcours de Philippe Saint-André : toujours ce souci d’être aimé.
Michalak aligné avec une main cassée
Saint-André a tiré sur la corde en l’alignant d’entrée dans ce quart de finale alors même que Frédéric Michalak s’était blessé à la main six jours auparavant contre l’Irlande, quittant le terrain avant l’heure de jeu. «Il a un hématome mais il n’y a pas de fracture. Il pourra être opérationnel pour le prochain match», avait communiqué PSA à chaud. Bobard du sélectionneur ou incompétence du staff médical des Bleus ? Lors de l’émission «Canal Rugby Club», diffusée le 1er novembre 2015 sur Canal Plus, Frédéric Michalak se présente avec une attelle à la main. Cette dernière interpelle Sébastien Chabal qui interroge le joueur. Frédéric Michalak avoue alors souffrir d’une «fracture au niveau du poignet», contractée face à l’Irlande. C’est donc bel et bien blessé à une main qu’il a débuté le quart de finale contre la Nouvelle-Zélande…
Camou exaspéré par les grasse-mat
Les joueurs ? Pierre Camou (le président de la FFR) les couve, presque paternellement. Il n’empêche que certains comportements l’exaspèrent : «J’en ai vu qui n’étaient pas encore levés à midi au prétexte qu’ils n’allaient pas jouer le prochain match…», nous confiait-il dans un soupir, quelques semaines après la fin de la Coupe du monde.
Les Années Saint-André, autopsie d’un fiasco, par Philippe Kallenbrunn. Éditions Solar (16, 90 €).
16e90 c'est TROP CHER



Philippe Saint-André restera dans l’histoire comme le premier sélectionneur du XV de France à avoir plus souvent perdu que gagné avec les Bleus (20 victoires, 2 nuls, 23 défaites). Entre un PSA en manque de charisme, un adjoint (Lagisquet) aux méthodes dépassées, des jeunes joueurs à la mentalité loin d’être irréprochable, l’échec était écrit d’avance. Le Figaro s’est procuré en exclusivité les bonnes feuilles du livre Les Années Saint-André, autopsie d’un fiasco de Philippe Kallenbrunn, ex-rédacteur en chef de Midi Olympique.
Le malaise Lagisquet
(Lors de la tournée en Australie, en juin 2014), au cours d’une séance d’entraînement, telle une Cocotte-Minute, il finit même par exploser. Une prise de bec avec Frédéric Michalak,qui lui reproche de le commander comme s’il était un gamin. Patrice Lagisquet entre alors dans une colère noire, s’en prend verbalement à l’ouvreur des Bleus et quitte le terrain d’entraînement sous les yeux médusés des joueurs. Drôle d’ambiance. (...)
(Après sa nomination), Serge Blanco entend rétablir l’autorité à la tête d’un staff où son ami Patrice Lagisquet (en charge des trois-quarts, NDLR) est en difficulté depuis la tournée d’été en Australie (juin 2014). Et ce d’autant plus que c’est lui qui l’a propulsé à ce poste. Un joueur témoigne : «Il nous disait qu’il ne fallait pas mal prendre la façon de parler de Patrice, qui a tendance à péter les plombs lors des entraînements. Il nous parlait beaucoup de Patrice, il voulait tout savoir des éventuels problèmes qui auraient pu naître entre Patrice et les joueurs. On sentait qu’il voulait à la fois le protéger et faciliter la communication entre Patrice et le groupe.»
Un psy au chevet des Bleus
(Pendant le Tournoi 2015, après que PSA a vilipendé « les starlettes ») Psychologue spécialisé dans la préparation mentale, Christian Ramos arrive auprès des Bleus sur la pointe des pieds. On lui demande d’abord d’observer le fonctionnement du staff, d’identifier d’éventuelles failles dans l’organisation ou les rapports entre les gens qui le composent. À la fois omniprésent et très discret, il ne tarde pas à lever des lièvres. Ainsi, nous raconte un membre de l’encadrement, il détecte un conflit latent entre l’équipe de Jean-Baptiste Grisoli, le médecin du XV de France, et celle de Julien Deloire, le préparateur physique en chef des Tricolores. Un besoin de clarté se fait sentir sur les attributions de chacun : qui doit faire quoi ? La tension baisse d’un cran après que Christian Ramos suggère aux deux parties de tenir une réunion quotidienne de 15 minutes. Auprès des joueurs, il vient aussi éteindre quelques incendies. Toujours de manière individuelle. À ceux qui se trouvent inhibés par les coups de gueule de Patrice Lagisquet, il apprend à dissocier la forme du fond du message de leur fougueux entraîneur. À relativiser. En peu de temps et avec ces quelques clés, le «psy» des Bleus parvient à éviter l’implosion totale d’une équipe alors vraiment au bord de la crise de nerfs. Tous les mérites ne lui reviennent sans doute pas dans la réaction d’orgueil livrée par le XV de France à Rome le 15 mars 2015, où les Bleus corrigent l’Italie (29‑0), mais on sent cependant à ce moment-là une équipe rassérénée.
Médard privé de Mondial
(Maxime Médard ne fait pas partie des 36 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde) Le polyvalent arrière/ailier du Stade toulousain paie là la saison contrastée de son club et une certaine forme de nonchalance : «Lors de la tournée en Australie, il a mis Félix Le Bourhis dans la panade en demandant au dernier moment à ne pas jouer le premier test parce qu’il se sentait un peu blessé», confie un membre de l’encadrement des Bleus. De fait, le joueur de l’Union Bordeaux-Bègles, d’ordinaire trois-quarts centre avec son club, avait vécu un cauchemar en devant honorer sa première sélection à l’aile. Une sélection qui reste à ce jour sa seule et unique…
Dusautoir en butte avec la nouvelle génération
(Au soir du match de préparation au Mondial peu abouti face à l’Écosse, le capitaine des Bleus recadre certains comportements. A la grande fureur des intéressés.) Cette fois, Thierry Dusautoir ne hurle pas, mais, sentant le groupe trop démobilisé, joue son rôle de capitaine et remet son monde sur les rails après l’avertissement donné par l’Écosse. Il demande ainsi plus d’implication, de justesse, de maîtrise et s’adresse notamment à certains Bleus des lignes arrière. Ces trois-quarts-là vont alors jouer un drôle de drame. Ils transmettent en effet au comité des sages leur mécontentement de se voir ainsi secoués par le capitaine. Ils estiment ne pas mériter cela, ils jugent Thierry Dusautoir trop sévère et prétendent ne plus souffrir d’être ainsi infantilisés. «Il y en a surtout un qui n’a pas apprécié que “Titi” lui fasse des reproches, raconte un joueur soucieux de garder l’anonymat. Il a d’ailleurs dit à “Titi” que personne ne lui avait jamais parlé comme ça, qu’il ne le supportait pas… » Qui est-il ? Wesley Fofana ? « Non. » Mathieu Bastareaud ? « Non. » (…)(Pendant la Coupe du monde) Thierry Dusautoir finit de s’épuiser du haut de son rôle ce capitaine. Un joueur nous raconte : «Heureusement qu’il était là ! Il aura été plus qu’une courroie de transmission entre le staff et les joueurs. “Titi” a presque cumulé tous les rôles lors de cette Coupe du monde…» Jusqu’à avaler la couleuvre selon laquelle il devait adapter son discours pour être mieux perçu par les joueurs de la «nouvelle génération».
Saint-André manque de charisme
(Lors de ses discours, le sélectionneur, qui fut bègue, peine à impressionner ses troupes) L’exercice (de la conférence de presse) est souvent une telle souffrance pour lui qu’il se laisse dépasser par le stress : s’ensuivent des mimiques étonnantes ou des sauts de voix déroutants. Même problématique lors des discours aux joueurs. «Parfois, nous raconte l’un d’eux, Philippe voulait hausser le ton, mais on avait du mal ne serait-ce qu’à entendre son message parce qu’il ne semblait lui-même pas sûr de lui. Ses mots manquaient de conviction et de force, et c’est pourtant ce qu’on attend de la part d’un entraîneur. Il ne te faisait jamais grimper aux rideaux.»
Un staff défaitiste avant le quart contre les All Blacks
(En quart de finale de la Coupe du monde, les Bleus vont défier les champions du monde) Patrice Lagisquet, trop marginalisé depuis le début de la compétition, n’est plus celui qui peut prendre l’initiative d’amorcer le changement. Frédéric Michalak monte alors au créneau. Il s’implique comme jamais pour donner quelques clés simples au jeu d’attaque tricolore. Le Toulonnais jouit d’une réelle aura dans le groupe. Il est un leader respecté. Là, il rassure, tient un discours de vainqueur, beaucoup plus positif que celui du staff. Un des Bleus se souvient : «Lors des séances vidéo avant ce quart de finale, les entraîneurs ne cessent de nous dire que les All Blacks sont imbattables et que si nous ne sommes pas capables de défendre sur des séquences de trois minutes, nous n’avons aucune chance… Comment voulez-vous espérer pouvoir faire quelque chose après avoir entendu cela ?» Défendre, toujours défendre. Ce joueur poursuit : «Finalement, le discours n’est pas nouveau, quand on y réfléchit bien. Il remonte à la tournée d’été 2013 en Nouvelle-Zélande. C’est là que tout a basculé. Jusqu’alors, nous n’avions pas de consignes restrictives, nous avions une certaine liberté sur le terrain. Mais lors de cette tournée, nous avons eu l’interdiction de jouer dans nos 50 mètres. Bizarrement, c’est arrivé après notre très mauvais Tournoi, quand la presse a commencé à tirer sur Philippe. Nous avons toujours eu cette impression qu’il écoutait beaucoup les médias et qu’il ne voulait surtout pas déplaire aux journalistes…» Une constante dans le parcours de Philippe Saint-André : toujours ce souci d’être aimé.
Michalak aligné avec une main cassée
Saint-André a tiré sur la corde en l’alignant d’entrée dans ce quart de finale alors même que Frédéric Michalak s’était blessé à la main six jours auparavant contre l’Irlande, quittant le terrain avant l’heure de jeu. «Il a un hématome mais il n’y a pas de fracture. Il pourra être opérationnel pour le prochain match», avait communiqué PSA à chaud. Bobard du sélectionneur ou incompétence du staff médical des Bleus ? Lors de l’émission «Canal Rugby Club», diffusée le 1er novembre 2015 sur Canal Plus, Frédéric Michalak se présente avec une attelle à la main. Cette dernière interpelle Sébastien Chabal qui interroge le joueur. Frédéric Michalak avoue alors souffrir d’une «fracture au niveau du poignet», contractée face à l’Irlande. C’est donc bel et bien blessé à une main qu’il a débuté le quart de finale contre la Nouvelle-Zélande…
Camou exaspéré par les grasse-mat
Les joueurs ? Pierre Camou (le président de la FFR) les couve, presque paternellement. Il n’empêche que certains comportements l’exaspèrent : «J’en ai vu qui n’étaient pas encore levés à midi au prétexte qu’ils n’allaient pas jouer le prochain match…», nous confiait-il dans un soupir, quelques semaines après la fin de la Coupe du monde.
Les Années Saint-André, autopsie d’un fiasco, par Philippe Kallenbrunn. Éditions Solar (16, 90 €).
16e90 c'est TROP CHER