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Rugby - Espoirs de l'USAP : Cyril Goze, ce travailleur acharné devenu amoureux de la mêlée - Lindependant.fr

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Le pilier droit des Espoirs de l'USAP fait briller un nom bien connu des Catalans. Celui de Paul Goze. Mais sans pression, le jeune homme de 18 ans bûche pour se donner le droit de rêver à une carrière...

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jfm66

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Le pilier droit des Espoirs de l'USAP fait briller un nom bien connu des Catalans. Celui de Paul Goze. Mais sans pression, le jeune homme de 18 ans bûche pour se donner le droit de rêver à une carrière...

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Je trouve toujours ça génial de retrouver des fils ou petit fils d’anciens joueurs du club dans les catégories de jeunes voir en équipe première. Les Porical, Tuilagi, et peut-être demain des Goze, Pulu, Ion, Faasalele, etc…
 

GARAK

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Rugby - Espoirs de l'USAP : Cyril Goze, ce travailleur acharné devenu amoureux de la mêlée​

Le pilier droit des Espoirs de l'USAP fait briller un nom bien connu des Catalans. Celui de Paul Goze. Mais sans pression, le jeune homme de 18 ans bûche pour se donner le droit de rêver à une carrière professionnelle, même si son destin n'était pas aussi tracé qu'on pourrait le croire.
Son nom résonne dans toutes les têtes. Au bord des terrains Espoirs, il suscite même la curiosité. Car, sur la pelouse, avec le maillot sang et or, c'est le petit-fils de Paul Goze. Cyril Goze. Lui, ne s'en gargarise pas. Il ne ressent pas non plus de pression. "Personne ne me faire ressentir que je suis de la même famille, ni que j'ai quelque chose de plus à prouver", assure le pilier droit, autour d'un café.
A lire aussi : Rugby - Espoirs de l'USAP : Lenny Viola, un destin tracé au service des jeunes sang et or
De toute façon, le jeune étudiant de 18 ans n'est pas du genre stressé. Un peu timide, certes. Souriant et amoureux de la mêlée, il a appris à aimer le rugby. "J'ai commencé à Bompas, à 6, 7 ans, mais c'était juste pour jouer avec les "potos"", sourit celui qui peut aussi jouer à gauche de la mêlée, car "quand on aime on s'en fiche, on s'adapte". Et après un bref passage par la boxe, il a retrouvé la balle ovale au collège, en 4e, à Saint-Louis de Gonzague, avec Maxim Granell, où il a par la même occasion goûté au rugby à XIII. "Il y avait une classe aménagée rugby et nous avons été champions de France. Et beaucoup de cette équipe-là jouait à Thuir. Ils m'ont chauffé pour venir et j'y suis allé", poursuit le Catalan, né en 2005, contrairement à ses amis de l'époque, né en 2004. Ainsi, quand le groupe d'amis a dû éclater à cause des catégories, Cyril Goze a saisi une opportunité : rejoindre l'USAP. "Le club m'avait déjà contacté avant, mais ça ne m'intéressait pas trop, je voulais juste jouer avec mes potes, mais après le premier confinement j'ai rejoint l'USAP", confie celui qui se décrit comme "fiable en mêlée et plus en difficulté dans le jeu courant".

Perry Freshwater, grand conseillé​

En tout juste quatre ans, sa trajectoire s'est donc accélérée. Maintenant il vise le groupe professionnel. C'est ce qui l'anime tous les matins, à 7 h, quand il se lève. Il n'a pas encore eu la chance de s'entraîner avec les hommes de Franck Azéma, comme beaucoup de ses coéquipiers, mais à 18 ans, il sait ce qui lui reste à peaufiner : son cardio. "Je sens que je progresse", assure le petit-fils de Paul Goze. Ce dernier le fait d'ailleurs souvent travailler cet aspect. "Parfois il me pousse à faire des choses, par exemple, une fois, on était en journée "off", et c'est lui qui me faisait faire les allers-retours sur le terrain de Bompas", raconte Cyril.
A lire aussi : Rugby - Top 14 : après sa victoire bonifiée et une journée parfaite, l'USAP a des motifs d'espoir mais ne doit pas succomber à l'euphorie
Mis à part cela, l'ancien président de l'USAP et de la LNR ne met pas de pression au jeune homme. Il le guide s'il faut, mais est très peu dans la critique. "De toute façon, je n'aime pas quand on parle de moi, où quand il veut qu'on analyse mes matches. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je suis le centre d''intérêt, ça me gêne", sourit le pilier. Mais un homme se charge tout de même de cela. Régulièrement au bord de la pelouse des Espoirs, Perry Freshwater, entraîneur de la mêlée de l'USAP, conseille énormément les jeunes avants catalans. Cyril Goze notamment. "Ça m'a fait du bien d'avoir Perry, parce qu'il donne beaucoup de conseils, on travaille beaucoup avec lui en semaine et je sens que ça paye. Il m'a fait beaucoup de biens", avoue le joueur qui a vécu un début d'aventure galère à l'USAP, avec des blessures, une opération d'un kyste et une suspension.
Désormais, sa patience, son talent et son travail paient. Il enchaîne les matches, titulaire, ou remplaçant. Et, comme il le dit, il essaye "de se la donner", à chaque match et à chaque entraînement, pour viser le haut niveau. Avec, souvent, son père, décédé dans un accident de la route en 2019, dans un coin de la tête. "Parfois je me dis de m'arracher, pour mon père, mais bon...", confie-t-il, avant de s'interrompre seul, avec les yeux larmoyants. Mais Cyril Goze sait où il veut aller. Si le rugby a commencé "avec les potos", il vise désormais le plus haut niveau. Il a la persévérance pour. Et nul doute que dans quelques années, le nom Goze sera à nouveau sur de nombreuses lèvres de supporters catalans.

Cyril Goze avait reçu un carton rouge lors de sa dernière rencontre contre Narbonne en Crabos.
Cyril Goze avait reçu un carton rouge lors de sa dernière rencontre contre Narbonne en Crabos. Zebulon photo - Zeublon photo

A lire aussi : Rugby - "Il n'y a plus de question à se poser" : les Espoirs de l'USAP reviennent à domicile avec le couteau entre les dents
 

cat'alain

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Rugby - Espoirs de l'USAP : Cyril Goze, ce travailleur acharné devenu amoureux de la mêlée​

Le pilier droit des Espoirs de l'USAP fait briller un nom bien connu des Catalans. Celui de Paul Goze. Mais sans pression, le jeune homme de 18 ans bûche pour se donner le droit de rêver à une carrière professionnelle, même si son destin n'était pas aussi tracé qu'on pourrait le croire.
Son nom résonne dans toutes les têtes. Au bord des terrains Espoirs, il suscite même la curiosité. Car, sur la pelouse, avec le maillot sang et or, c'est le petit-fils de Paul Goze. Cyril Goze. Lui, ne s'en gargarise pas. Il ne ressent pas non plus de pression. "Personne ne me faire ressentir que je suis de la même famille, ni que j'ai quelque chose de plus à prouver", assure le pilier droit, autour d'un café.
A lire aussi : Rugby - Espoirs de l'USAP : Lenny Viola, un destin tracé au service des jeunes sang et or
De toute façon, le jeune étudiant de 18 ans n'est pas du genre stressé. Un peu timide, certes. Souriant et amoureux de la mêlée, il a appris à aimer le rugby. "J'ai commencé à Bompas, à 6, 7 ans, mais c'était juste pour jouer avec les "potos"", sourit celui qui peut aussi jouer à gauche de la mêlée, car "quand on aime on s'en fiche, on s'adapte". Et après un bref passage par la boxe, il a retrouvé la balle ovale au collège, en 4e, à Saint-Louis de Gonzague, avec Maxim Granell, où il a par la même occasion goûté au rugby à XIII. "Il y avait une classe aménagée rugby et nous avons été champions de France. Et beaucoup de cette équipe-là jouait à Thuir. Ils m'ont chauffé pour venir et j'y suis allé", poursuit le Catalan, né en 2005, contrairement à ses amis de l'époque, né en 2004. Ainsi, quand le groupe d'amis a dû éclater à cause des catégories, Cyril Goze a saisi une opportunité : rejoindre l'USAP. "Le club m'avait déjà contacté avant, mais ça ne m'intéressait pas trop, je voulais juste jouer avec mes potes, mais après le premier confinement j'ai rejoint l'USAP", confie celui qui se décrit comme "fiable en mêlée et plus en difficulté dans le jeu courant".

Perry Freshwater, grand conseillé​

En tout juste quatre ans, sa trajectoire s'est donc accélérée. Maintenant il vise le groupe professionnel. C'est ce qui l'anime tous les matins, à 7 h, quand il se lève. Il n'a pas encore eu la chance de s'entraîner avec les hommes de Franck Azéma, comme beaucoup de ses coéquipiers, mais à 18 ans, il sait ce qui lui reste à peaufiner : son cardio. "Je sens que je progresse", assure le petit-fils de Paul Goze. Ce dernier le fait d'ailleurs souvent travailler cet aspect. "Parfois il me pousse à faire des choses, par exemple, une fois, on était en journée "off", et c'est lui qui me faisait faire les allers-retours sur le terrain de Bompas", raconte Cyril.
A lire aussi : Rugby - Top 14 : après sa victoire bonifiée et une journée parfaite, l'USAP a des motifs d'espoir mais ne doit pas succomber à l'euphorie
Mis à part cela, l'ancien président de l'USAP et de la LNR ne met pas de pression au jeune homme. Il le guide s'il faut, mais est très peu dans la critique. "De toute façon, je n'aime pas quand on parle de moi, où quand il veut qu'on analyse mes matches. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je suis le centre d''intérêt, ça me gêne", sourit le pilier. Mais un homme se charge tout de même de cela. Régulièrement au bord de la pelouse des Espoirs, Perry Freshwater, entraîneur de la mêlée de l'USAP, conseille énormément les jeunes avants catalans. Cyril Goze notamment. "Ça m'a fait du bien d'avoir Perry, parce qu'il donne beaucoup de conseils, on travaille beaucoup avec lui en semaine et je sens que ça paye. Il m'a fait beaucoup de biens", avoue le joueur qui a vécu un début d'aventure galère à l'USAP, avec des blessures, une opération d'un kyste et une suspension.
Désormais, sa patience, son talent et son travail paient. Il enchaîne les matches, titulaire, ou remplaçant. Et, comme il le dit, il essaye "de se la donner", à chaque match et à chaque entraînement, pour viser le haut niveau. Avec, souvent, son père, décédé dans un accident de la route en 2019, dans un coin de la tête. "Parfois je me dis de m'arracher, pour mon père, mais bon...", confie-t-il, avant de s'interrompre seul, avec les yeux larmoyants. Mais Cyril Goze sait où il veut aller. Si le rugby a commencé "avec les potos", il vise désormais le plus haut niveau. Il a la persévérance pour. Et nul doute que dans quelques années, le nom Goze sera à nouveau sur de nombreuses lèvres de supporters catalans.

Cyril Goze avait reçu un carton rouge lors de sa dernière rencontre contre Narbonne en Crabos.
Cyril Goze avait reçu un carton rouge lors de sa dernière rencontre contre Narbonne en Crabos. Zebulon photo - Zeublon photo

A lire aussi : Rugby - "Il n'y a plus de question à se poser" : les Espoirs de l'USAP reviennent à domicile avec le couteau entre les dents
Merci
 

jeanpeux+

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Un avis @lamassane est ce qu’il a le talent et la capacité de travail pour devenir pro ?

A cet âge c est qd même très difficile à dire encore plus pour un pilier, le principal c est la mêlée et dans ces catégories ça ne pousse pas des masses. Y a le fils Mas d ailleurs qui suit dans qques années.
 
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