Une rencontre en 1999 sur les terrains en catégorie Crabos, cinq saisons communes sous les couleurs du Racing Club Narbonnais, puis de l'USAP, l'amitié entre Julien Candelon et Cédric Rosalen dure depuis de nombreuses années. Lorsque ce mardi matin, l'ancien ailier international a appris la nouvelle, une émotion vive l'a submergé. Ce mercredi matin, le "team service manager" des équipes de France à 7 a répondu à notre sollicitation pour rendre un vibrant hommage à son ami.
Ce mercredi matin, la douleur est encore vive après le décès de votre ami Cédric Rosalen.
C'est très difficile de répondre, hier je n'étais pas en mesure de le faire. C'est très violent. C'est un gros choc pour nous tous. Déjà parce que c'est brutal, je n'avais pas connaissance du fait qu'il devait se faire opérer et qu'il était en difficulté. Quand on n'a pas ces informations, on ne voit pas les choses arrivées. Avec Cédric, on se connaît depuis 1999 sans le savoir. Il se trouve qu'il y a un fait de l'histoire qui aujourd'hui n'existerait pas, c'est que nous avons été champions de France ensemble sans vraiment le savoir. Quand il était Crabos avec Narbonne et moi avec Toulouse, on a partagé un titre parce qu’à l'époque le règlement faisait que lorsque à la fin du temps réglementaire les deux équipes étaient à égalité, les deux clubs étaient sacrés. Donc on l'a partagé, on savait qui était l'autre mais on s'est retrouvé vraiment lorsque j'ai signé à Narbonne. On a le même âge, on s'est suivi quatre ans au Racing, une saison à Perpignan. C'est quelqu'un avec qui j'ai une très forte amitié. Il fait partie de ces gens solaires. Cela faisait un moment que l'on ne s'était pas vu, mais on échangeait assez souvent. C'est vraiment brutal. On a le même âge, nos enfants ont sensiblement le même âge que ma fille, on reporte aussi sur ceux qui restent la peine que l'on ressent.