Rugby : contre Aurillac, les espoirs de l’USAP déjouent le piège - Lindependant.fr

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Les Catalans ont retrouvé le goût du succès en dominant Aurillac samedi 19 octobre (24-10).

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Rugby : contre Aurillac, les espoirs de l’USAP déjouent le piège​

Yannick Afchain


Les Catalans ont retrouvé le goût du succès en dominant Aurillac samedi 19 octobre (24-10).

Vexés à Grenoble (23-8) le week-end dernier, les Usapistes (7es, 8 pts) recevaient Aurillac (8e). Les quatre dernières confrontations ont tourné en faveur des Catalans. Pourtant, les hommes du Cantal, avant-derniers de la poule ont bien failli déjouer les pronostics. D’entrée, la domination territoriale est bien catalane. Les Aurillacois, pénalisés trois fois de suite, contraints de défendre sur la ligne se font punir par Mathys Lotrian qui, en force emporte son vis-à-vis et passe la ligne (12).
Puis, un ballon bien négocié à l’aile par Florian Pla fait tourner la tête aux Auvergnats (30). À 13 contre 15 pendant dix minutes, les Catalans plient mais ne rompent pas. La logique est respectée avant de rentrer aux vestiaires (12-0). Pourtant, les Catalans se sont fait peur. Entre l’indiscipline et les ballons tombés, les coéquipiers de Lenny Viola ont nourri l’espoir de leurs adversaires. Patients, les hommes du Cantal répliquent dès l’entame de seconde période par l’intermédiaire de De Prielle (48).

Cinq petits points séparent alors les deux formations. Dans les rangs Auvergnats, on se dit que tout est possible et on y va de plus belle avec Cannet qui passe le drop (12-10, 58). Malgré ce sursaut d’orgueil, les Aurillacois ne reviendront plus dans la partie. A l’heure de jeu, les sangs et or s’installent dans le camp adverse. Dix minutes avant le terme de la partie, Brune remet une couche et enterre définitivement les intentions adverses. Comme une fessée humiliante, c’est sur la corne que Rieumailhol inscrit le 4e essai des siens. "Tout n’a pas été parfait mais on ne peut que se satisfaire du résultat. On voulait retrouver de la confiance", confie le technicien Jean-Pierre Perez.