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Rugby – Challenge Cup : "Je pense que je suis sur la bonne voie", estime le jeune Catalan Lorencio Boyer-Gallardo, titulaire avec l’USAP contre le Con

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Titulaire au poste de pilier gauche pour la deuxième fois de suite en Challenge Cup, ce dimanche (14 h), Lorencio Boyer-Gallardo (19 ans, 1,83 m, 117 kg) s’est confié sur sa progression linéaire depuis la fin de...

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Alex13cat

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Rugby – Challenge Cup : "Je pense que je suis sur la bonne voie", estime le jeune Catalan Lorencio Boyer-Gallardo, titulaire avec l’USAP contre le Connacht​

Paul-Roch Brunetonà 17:29
Lorencio Boyer-Gallardo continue de grappiller du temps de jeu avec l’USAP en ce début de saison.
Lorencio Boyer-Gallardo continue de grappiller du temps de jeu avec l’USAP en ce début de saison.L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Titulaire au poste de pilier gauche pour la deuxième fois de suite en Challenge Cup, ce dimanche (14 h), Lorencio Boyer-Gallardo (19 ans, 1,83 m, 117 kg) s’est confié sur sa progression linéaire depuis la fin de saison dernière. Une évolution qu’il doit à son travail, sa patience et, aussi, à Perry Freshwater, de qui le Catalan est proche.

Depuis la fin de saison dernière, on vous voit de plus en plus avec le groupe professionnel, comment vivez-vous cette transition ?

C’est quelque chose d’incroyable. C’est vrai que c’était un rêve depuis petit. Mais, maintenant, c’est devenu mon objectif. Jouer au rugby au haut niveau, c’est ma passion, et je fais tout pour ça. C’est vrai qu’au début, c’était une transition qui pouvait être compliquée parce que je suis jeune, je découvre. Mais, maintenant, c’est devenu ma vie. Je mets tous les moyens pour réussir et jouer en match tous les week-ends. La concurrence est rude, mais c’est ça qui est bon aussi, ça fait partie du jeu et je me donne tous les moyens pour réussir et espérer un contrat professionnel.

En parlant de concurrence, comment apprenez-vous aux côtés de joueurs et de piliers expérimentés dans le groupe ?

Pour moi, c’est énorme. Ils ont énormément d’expérience, il y a 10 ans d’écart et, du coup, ça m’enrichit vachement, que ce soit rugbystiquement, techniquement, mentalement. Et franchement, tous les petits détails, les petits conseils que je peux recevoir, je les prends. Le haut niveau, c’est plein de petits détails et, à force de faire, faire et refaire, ça va payer.

A lire aussi :Rugby – Challenge Cup : qui est Andro Dvali, le numéro 8 géorgien qui va faire son premier match avec l’USAP contre le Connacht ?

Depuis votre premier match en pro (contre Bordeaux le 1er juin 2024, victoire 37-30), comment jugez-vous votre progression ?

Je pense que j’ai beaucoup travaillé mais il y a encore beaucoup de choses à apprendre. Mais, au fur et à mesure du temps, je vais acquérir de l’expérience. Donc je vais encore progresser. Mais je pense que je suis sur la bonne voie. C’est difficile à vraiment juger, mais j’essaie de travailler et ne jamais lâcher, ne pas regarder derrière, toujours devant. Cette notion de travail est super importante pour moi, donc je demande des conseils tout le temps, je suis attentif, je ne reste pas là à regarder ce qui se passe. Je reviens beaucoup sur le travail puisque c’est très important pour moi, c’est ce que m’a inculqué ma mère depuis tout jeune. Et, si je suis là, je pense que ce n’est pas pour rien. Donc je me donne tous les moyens de réussir. Après, si ma progression est bonne, je ne sais pas. Je suis personne pour dire que c’est bien ou pas. Je préfère suivre les conseils du staff et puis après avancer, tout simplement.

Perry a toujours été là pour moi. On pourrait dire que c’est mon mentor.
Ce n’est pas dur, justement, d’être toujours attentif et de travailler autant entre les pros, les Espoirs et vos études ?

C’est vrai que faire la navette Espoirs-pros, ça peut être compliqué à vivre. Mais mon objectif est clair : tout donner avec les pros. Si je redescends avec les Espoirs, c’est comme ça, ça me titille, mais je me dis : "Allez, donne encore plus, toujours plus". Puis ça va revenir, il n’y a pas de raison. Oui, si on mélange les études aussi ça peut paraître compliqué sur le papier, mais ce sont mes choix. Parfois c’est compliqué, ce n’est pas tout beau tout rose, mais je m’accroche et je suis heureux comme ça.

Avec les Espoirs, notamment, on voit souvent Perry Freshwater (entraîneur de la mêlée de l’USAP) proche du banc en donnant de la voix pour donner des conseils et encourager les avants. Sa présence et la relation que vous avez avec lui vous aident aussi ?

Bien sûr. C’est vrai qu’il m’a vu au début, avec les Espoirs, même aux entraînements. Et, oui, ça s’est un peu passé comme ça, avec des conseils et un côté très humain. Mais même au-delà de ça, c’est quelqu’un avec énormément d’expérience, énormément de bagages derrière lui et, le moindre conseil qu’il peut m’apporter, ce sont des petits détails, mais en match, ça peut être super bénéfique pour moi car je n’ai pas énormément d’expérience. Et Perry est souvent présent et important pour ça. Ça m’encourage d’autant plus à bien réussir et à tout donner sur le terrain.

A lire aussi :Rugby – Challenge Cup : Seilala Lam de retour et capitaine, première pour Andro Dvali… découvrez la deuxième composition européenne de l’USAP

Vous parlez du côté humain de Perry Freshwater. Il a joué un rôle majeur dans votre progression ?

Oui. Ce n’est pas qu’il a un côté paternel avec moi, mais je suis très proche du staff et d’autant plus Perry. Hormis le fait qu’il m’entraîne sur la mêlée, il a toujours été là pour moi, il a toujours été de bons conseils. Du coup, c’est vrai qu’on pourrait dire que c’est mon mentor, et il y a de l’attache… Et tout ce qu’il m’apprend, j’essaye de m’en servir.

Enchaîner deux titularisations de suite en coupe d’Europe, ça aide sur le plan de la confiance et pour découvrir un autre rugby face à d’autres joueurs expérimentés…

Ça sert, c’est sûr. Il y a que des grands joueurs autour de moi. Et franchement, je ne peux pas ne pas être en confiance. Et ces deux titularisations, c’est le fruit de mon travail. Si le staff pense que je suis titulaire, c’est que je le mérite. Donc à moi de prouver, de travailler encore plus pour montrer que j’ai ma place.
 

Carto

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Catalan81

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Rugby – Challenge Cup : "Je pense que je suis sur la bonne voie", estime le jeune Catalan Lorencio Boyer-Gallardo, titulaire avec l’USAP contre le Connacht​

Paul-Roch Brunetonà 17:29
Lorencio Boyer-Gallardo continue de grappiller du temps de jeu avec l’USAP en ce début de saison.
Lorencio Boyer-Gallardo continue de grappiller du temps de jeu avec l’USAP en ce début de saison.L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Titulaire au poste de pilier gauche pour la deuxième fois de suite en Challenge Cup, ce dimanche (14 h), Lorencio Boyer-Gallardo (19 ans, 1,83 m, 117 kg) s’est confié sur sa progression linéaire depuis la fin de saison dernière. Une évolution qu’il doit à son travail, sa patience et, aussi, à Perry Freshwater, de qui le Catalan est proche.

Depuis la fin de saison dernière, on vous voit de plus en plus avec le groupe professionnel, comment vivez-vous cette transition ?

C’est quelque chose d’incroyable. C’est vrai que c’était un rêve depuis petit. Mais, maintenant, c’est devenu mon objectif. Jouer au rugby au haut niveau, c’est ma passion, et je fais tout pour ça. C’est vrai qu’au début, c’était une transition qui pouvait être compliquée parce que je suis jeune, je découvre. Mais, maintenant, c’est devenu ma vie. Je mets tous les moyens pour réussir et jouer en match tous les week-ends. La concurrence est rude, mais c’est ça qui est bon aussi, ça fait partie du jeu et je me donne tous les moyens pour réussir et espérer un contrat professionnel.

En parlant de concurrence, comment apprenez-vous aux côtés de joueurs et de piliers expérimentés dans le groupe ?

Pour moi, c’est énorme. Ils ont énormément d’expérience, il y a 10 ans d’écart et, du coup, ça m’enrichit vachement, que ce soit rugbystiquement, techniquement, mentalement. Et franchement, tous les petits détails, les petits conseils que je peux recevoir, je les prends. Le haut niveau, c’est plein de petits détails et, à force de faire, faire et refaire, ça va payer.

A lire aussi :Rugby – Challenge Cup : qui est Andro Dvali, le numéro 8 géorgien qui va faire son premier match avec l’USAP contre le Connacht ?

Depuis votre premier match en pro (contre Bordeaux le 1er juin 2024, victoire 37-30), comment jugez-vous votre progression ?

Je pense que j’ai beaucoup travaillé mais il y a encore beaucoup de choses à apprendre. Mais, au fur et à mesure du temps, je vais acquérir de l’expérience. Donc je vais encore progresser. Mais je pense que je suis sur la bonne voie. C’est difficile à vraiment juger, mais j’essaie de travailler et ne jamais lâcher, ne pas regarder derrière, toujours devant. Cette notion de travail est super importante pour moi, donc je demande des conseils tout le temps, je suis attentif, je ne reste pas là à regarder ce qui se passe. Je reviens beaucoup sur le travail puisque c’est très important pour moi, c’est ce que m’a inculqué ma mère depuis tout jeune. Et, si je suis là, je pense que ce n’est pas pour rien. Donc je me donne tous les moyens de réussir. Après, si ma progression est bonne, je ne sais pas. Je suis personne pour dire que c’est bien ou pas. Je préfère suivre les conseils du staff et puis après avancer, tout simplement.


Ce n’est pas dur, justement, d’être toujours attentif et de travailler autant entre les pros, les Espoirs et vos études ?

C’est vrai que faire la navette Espoirs-pros, ça peut être compliqué à vivre. Mais mon objectif est clair : tout donner avec les pros. Si je redescends avec les Espoirs, c’est comme ça, ça me titille, mais je me dis : "Allez, donne encore plus, toujours plus". Puis ça va revenir, il n’y a pas de raison. Oui, si on mélange les études aussi ça peut paraître compliqué sur le papier, mais ce sont mes choix. Parfois c’est compliqué, ce n’est pas tout beau tout rose, mais je m’accroche et je suis heureux comme ça.

Avec les Espoirs, notamment, on voit souvent Perry Freshwater (entraîneur de la mêlée de l’USAP) proche du banc en donnant de la voix pour donner des conseils et encourager les avants. Sa présence et la relation que vous avez avec lui vous aident aussi ?

Bien sûr. C’est vrai qu’il m’a vu au début, avec les Espoirs, même aux entraînements. Et, oui, ça s’est un peu passé comme ça, avec des conseils et un côté très humain. Mais même au-delà de ça, c’est quelqu’un avec énormément d’expérience, énormément de bagages derrière lui et, le moindre conseil qu’il peut m’apporter, ce sont des petits détails, mais en match, ça peut être super bénéfique pour moi car je n’ai pas énormément d’expérience. Et Perry est souvent présent et important pour ça. Ça m’encourage d’autant plus à bien réussir et à tout donner sur le terrain.

A lire aussi :Rugby – Challenge Cup : Seilala Lam de retour et capitaine, première pour Andro Dvali… découvrez la deuxième composition européenne de l’USAP

Vous parlez du côté humain de Perry Freshwater. Il a joué un rôle majeur dans votre progression ?

Oui. Ce n’est pas qu’il a un côté paternel avec moi, mais je suis très proche du staff et d’autant plus Perry. Hormis le fait qu’il m’entraîne sur la mêlée, il a toujours été là pour moi, il a toujours été de bons conseils. Du coup, c’est vrai qu’on pourrait dire que c’est mon mentor, et il y a de l’attache… Et tout ce qu’il m’apprend, j’essaye de m’en servir.

Enchaîner deux titularisations de suite en coupe d’Europe, ça aide sur le plan de la confiance et pour découvrir un autre rugby face à d’autres joueurs expérimentés…

Ça sert, c’est sûr. Il y a que des grands joueurs autour de moi. Et franchement, je ne peux pas ne pas être en confiance. Et ces deux titularisations, c’est le fruit de mon travail. Si le staff pense que je suis titulaire, c’est que je le mérite. Donc à moi de prouver, de travailler encore plus pour montrer que j’ai ma place.
Voir un jeune de 18 ans avec autant de maturité chapeau. Nous sommes tous derrière toi . Visca USAP et bon.match
 
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