Rugby – Challenge Cup : "Il faut qu’on aille chercher la qualification", harangue Lucas Velarte après la victoire de l’USAP contre Cardiff
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Contre Cardiff ce samedi, Lucas Velarte a été élu homme du match. L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Hugo Bové
Le troisième ligne Lucas Velarte a encore été au four et au moulin ce samedi contre Cardiff (victoire 23-20).
L'USAP n’avait plus gagné depuis trois ans en coupe d’Europe, est-ce un soulagement ?
Oui, c’est bien. Je pense que, cette compétition, il faut qu’on la joue à 100 %. Et j’espère qu’on va se qualifier. Car c’est ça le but. Donc j’espère qu’on va faire une belle semaine pour aller chercher la victoire à Parme. Mais on veut surtout retrouver la phase finale. Ce sont toujours des moments magiques dans une saison. C’est important pour nos supporters, pour ceux qui ont encore été là aujourd’hui. Et ça l’est aussi pour notre équipe et pour l’avenir.
Vous parlez de qualification, est-ce un regret de ne pas avoir décroché le bonus offensif ?
Oui, il y a eu beaucoup d’occasions. Comme on l’a vu et comme on l’a dit après le match avec les entraîneurs, je pense qu’on va encore se mordre les doigts… Parce qu’on aurait largement pu marquer trois essais, facilement. Bref, on va encore travailler. Parce qu’il faut qu’on aille chercher la qualification. Et je pense que quand tu fais de bonnes semaines en Challenge européen, tu es plus à même de faire des bons matches en Top 14. Je pense qu’il faut qu’on évolue sur cette mentalité, et qu’on joue la coupe d’Europe à 100 %, comme on l’a joué là. Et la qualification, je le répète, sera très importante.
Vous avez peu utilisé le jeu au pied, même avec le vent. Était-ce une stratégie ?
Contre le vent, oui. Après, ça fait 2-3 matches qu’on démarre les rencontres en jouant. Je pense que ça nous réussit bien. On est une équipe joueuse, on a envie de jouer. Encore plus quand on est contre le vent ! Parce qu’on sait que c’est difficile de sortir du camp quand on est contre le vent. C’est bien de le sortir à la main. On a vu que quand on les prenait un peu plus directement, sans faire trop de passes pour faire des passes, on a été beaucoup plus efficaces.
La mêlée a encore été performante sur ce match. C’est un secteur où vous avez beaucoup de certitudes…
C’est la base du rugby, je pense. C’est ce qui nous caractérise cette année. On est contents. Quand on a des points forts comme ça, il faut appuyer dessus et ne pas les lâcher. Il faut travailler dessus encore et encore, pour être de plus en plus performants, et que ce soit notre marque de fabrique. On a de très bons talonneurs, de très bons piliers. On a de très bons secondes lignes et troisièmes lignes qui poussent aussi
(rires). Parce que ça se joue à 8. C’est une bonne chose de se payer en mêlée. Ça fait du bien et c’est plus facile de sortir de son camp. Quand tu récupères une pénalité, tu sens l’engouement qu’il y a autour. Ça donne une énergie folle.
En deuxièmes et troisièmes lignes, vous avez justement accueilli les retours de Marvin Orie, Mathieu Tanguy et Patrick Sobela. Ça fait du bien mentalement ?
Franchement, de voir "Pat", "Mat" et Marvin sur l’énergie, sur leur expérience et sur leur envie, ça fait du bien… On a mangé notre pain noir. Ç’a été très compliqué de jouer sans ces mecs. Ce sont nos titulaires, des mecs qui sont très importants dans le groupe. On a récupéré les premières lignes, on est en train de récupérer les secondes et les troisièmes lignes, on va encore récupérer quelques ailiers… Ça fait du bien ! On espère qu’on va retrouver notre groupe en entier, pour que ça amène un peu d’émulation et qu’on avance ensemble.