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Rugby – Challenge Cup : à Amsterdam, l’USAP doit proposer la meilleure des vitrines
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Rugby – Challenge Cup : à Amsterdam, l’USAP doit proposer la meilleure des vitrines
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Victor Montgaillard, capitaine ce dimanche, et l’USAP veulent exister en coupe d’Europe.Victor Montgaillard, capitaine ce dimanche, et l’USAP veulent exister en coupe d’Europe. L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Rugby à XV, USAP, Sport, Perpignan
Publié le 07/12/2024 à 16:34
Hugo Bové
Ce dimanche (14 h) à Amsterdam, l’USAP lance son aventure en coupe d’Europe contre les Cheetahs. Contre les Sud-Africains, les Catalans espèrent décrocher leur premier succès depuis trois ans dans cette compétition.
Les ambitions en Challenge Cup
Onze défaites consécutives, pas de victoire depuis décembre 2021, pas de succès à l’extérieur depuis janvier 2013. Bon, chaque saison, nous tentons d’écrire que c’est peut-être enfin la bonne pour l’USAP. Et chaque année, c’est la même musique. Alors, que va donner cette Challenge Cup opus 2024-2025 pour les sang et or ? "On va là-bas pour être acteurs, pas spectateurs, tranche, déjà, Victor Montgaillard, qui sera le capitaine de l’USAP ce dimanche. On ne va pas là-bas en victime. Bien sûr qu’on a envie de faire quelque chose. On sait que c’est une compétition "abordable" parce qu’il y a les quatre premiers de chaque poule qui sont qualifiés. Donc si tu gagnes un match, en plus de quelques bonus, se qualifier pour la phase finale, c’est jouable. C’est ce qu’on aimerait aller chercher."
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Il est vrai qu’en s’imposant ce dimanche (14 h) à Amsterdam contre les Cheetahs, les sang et or se mettraient déjà en bonne posture pour une place pour le tour suivant. Mais au-delà de ça, il y a quand même un impératif de comportement à avoir. Ces dernières saisons, la coupe d’Europe a servi de déclic pour la phase retour du Top 14. Elle doit avoir le même effet sur cet exercice, car la situation actuelle est compliquée. "On a un effectif avec pas mal de pépins, donc on veut montrer que chacun compte pour un, qu’il y a de la concurrence, et que ça peut apporter à l’équipe pour le Top 14", poursuit le talonneur, avant que Nemo Roelofse, de retour après presque trois mois d’absence, appuie les propos de son jeune capitaine : "On a envie de montrer ce que l’on a. Parce qu’on a ce qu’il faut dans ce groupe. Il faut juste qu’on grandisse chacun à notre poste et montrer ce dont on est capable."
Les Cheetahs
Comment juger les Cheetahs ? D’un point de vue factuel, les joueurs de Bloemfontein ont disputé les 8es de finale de Challenge Cup la saison dernière (défaite 27-22 à Clermont), après avoir remporté la Currie Cup en 2023. Il y a trois mois, les Cheetahs se sont inclinés en demi-finale de la compétition domestique contre les Lions (43-34), et ont donc fait de cette coupe d’Europe leur nouvelle priorité.
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Ils possèdent des joueurs d’expérience comme le pilier gauche Schalk Ferreira (40 ans, passé par le Stade Toulousain), le pilier droit Aranos Coetzee (36 ans, trois Coupes du monde avec la Namibie), le deuxième ligne Carl Wegner (33 ans, passé par Paris), le demi de mêlée Ruben de Haas (26 ans, champion d’Angleterre avec les Saracens en 2023), ou encore le troisième ligne Oupa Mohoje (34 ans, 19 sélections avec les Springboks. "C’est une équipe sud-africaine. Donc une équipe physique qui monte très fort défensivement. On sait à quoi s’attendre. Si on n’est pas au rendez-vous sur les fondamentaux, touche, mêlée, ballon porté, plaquage, défense, ça ne le fera pas. Mais on y sera", promet Victor Montgaillard.
Les jeunes
Le numéro 2 (22 ans) fera presque office de vieux autour des joueurs qu’il aura autour de lui. Lorencio Boyer-Gallardo (19 ans), Bastien Chinarro (20 ans), Alessandro Ortombina (22 ans), Setareki Toganiyadrava (21 ans), Job Poulet (21 ans), Joan Barcenilla d’Onghia (18 ans) et Gabin Kretchmann (18 ans) sont tous plus jeunes que lui. Si certains ont déjà matché avec les professionnels, il faudra quand même encadrer toute cette jeune garde. "C’est un réel plaisir d’être capitaine avec des jeunes joueurs issus du centre de formation, savoure le Catalan. Je suis passé par là. Mais s’ils sont ici, c’est qu’ils ont le niveau et que le staff a confiance en eux."
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Nemo Roelofse, qui est un peu plus âgé (29 ans), est lui aussi ravi d’être entourés de jeunes joueurs prometteurs. "Franchement, les talents ici, c’est incroyable. C’est beau de voir que les coaches leur donnent la confiance pour jouer. C’est bien pour nous et pour le futur du club. Il faut juste qu’on les garde sous nos ailes et avancer avec eux."
Cette équipe – composée d’un tiers de titulaires, d’un tiers de joueurs en manque de jeu et d’un tiers d’Espoirs – s’avance donc vers ce nouveau défi inédit : battre une équipe sud-africaine… en coupe d’Europe