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Rugby à XV - Top 14 : "On a deux matches à gagner, basta !", prévient François Rivière, le président de l'USAP, avant la reprise du championnat - Lind

USAP

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À une dizaine de jours de la reprise du Top 14, François Rivière nous a reçus dans son bureau pour évoquer les échéances à venir. Si, aujourd'hui, le président de l'USAP ne pense qu'aux deux réceptions à venir contre...

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gaspacho31

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À une dizaine de jours de la reprise du Top 14, François Rivière nous a reçus dans son bureau pour évoquer les échéances à venir. Si, aujourd'hui, le président de l'USAP ne pense qu'aux deux réceptions à venir contre Pau (dimanche 29 octobre à 16 h 05) et Toulon (samedi 4 novembre à 17 h), il évoque également la coupure Coupe du monde et le projet de territoire lancé par le club.
François Rivière, comment avez-vous vécu cette coupure ?

Ça a été un moment difficile. À tout point de vue. Tant sur un plan sportif, que sur un plan économique, et sur un plan des collaborateurs du club. Parce qu'il faut maintenir une dynamique. Ce n'est pas simple... Si je voulais être le plus positif possible, je me dis que ces deux mois ont été utiles à Franck Azéma et David Marty pour travailler l'état d'esprit et la cohésion du groupe. Parce que, mine de rien, on a tous vu la même chose sur les trois premiers matches. Et on s'est tous bien rendu compte du fait qu'on ne redémarrait pas sur la base de la saison dernière. Après, on a eu que trois matches. Dont deux à l'extérieur, chez des gros en plus (à Clermont et au Racing 92). Mais celui à la maison (7-29 contre le Stade Français) est le plus douloureux. Il faut aussi rappeler qu'on n'avait pas 8 ou 9 de nos internationaux (Lam, Ruiz, Ceccarelli, Orie, Fa'aso'o, Oviedo, Allan, De la Fuente, Taumoepeau) pendant deux mois. Il était bien que l'on puisse calmer les choses, et que Franck Azéma puisse poser ses bases.

Avec la présence du Portugal au Parc des sports, les entraînements de l'USAP n'étaient pas ouverts au grand public et les joueurs ont pu travailler dans la tranquillité et la sérénité pendant quasiment deux mois...
Oui, c'est évident. Ça a permis aux entraîneurs de bien travailler avec les joueurs. Ils ont fait des stages au Canigó, à Collioure, et maintenant à Falgos... Maintenant, il faut que ça vienne des joueurs. Nous, on ne peut pas être à leur place sur le terrain. Or, on a deux gros matches qui arrivent à la maison. Ces deux matches doivent, vraiment, lancer notre saison. Il y a un enjeu qui est important.
Pensez-vous que ces deux réceptions de Pau et Toulon sont le premier gros tournant de la saison ?
Je ne le pense pas, j'en suis sûr. C'est évident. Pourquoi un tournant ? D'abord parce qu'on va récupérer une partie de notre effectif. On va vraiment constituer un groupe, tel que Franck (Azéma) l'avait dessiné avant l'été. Ensuite, ce n'est jamais simple d'enchaîner deux réceptions. Mais, très bien, ça nous met dans le dur tout de suite. Il faut que l'alchimie prenne, il n'y a pas à tortiller.
J'ai dit aux joueurs qu'il fallait d'urgence montrer un autre visage de Perpignan.
L'expérience de la saison passée vous sert-elle aujourd'hui ?
Le président que je suis a appris la zénitude depuis dix ans, qui fait que la vie est ainsi faite. On peut mettre tous les ingrédients qu'on veut dans le sac, à un moment donné, il y a un aléa qui fait que seul le sport peut décider de l'issue d'un match. Le président, il est heureusement très déterminé et très calme par rapport à tout ça. Mais il faut qu'on arrive à sortir de cette spirale. J'espère que l'expérience, l'arrivée de joueurs talentueux, et puis la cohésion du groupe, ça va prendre... Parce qu'on a besoin de se sortir de cette difficulté.
Avez-vous parlé aux joueurs ?
Oui, pour plusieurs raisons. Je leur ai parlé après le match du Racing. En leur disant que je considérais que le résultat du match (59-10), tant sur le fond que sur la forme, n'a pas été encourageant. Il fallait tout changer. Ça, je leur ai dit seul avec eux, les coaches étaient sortis du vestiaire. Et je leur ai dit qu'il fallait d'urgence montrer un autre visage de Perpignan. Ensuite, j'ai vu tranquillement certains joueurs qui me paraissent avoir une influence importante sur le groupe. Et j'ai aussi passé un peu de temps avec les nouveaux venus. J'ai été rassuré sur le fait qu'on partage bien les mêmes objectifs. Et que, maintenant, on n'a pas non plus une éternité devant nous. On a deux matches à gagner à la maison.
Sur le court terme, y a-t-il des besoins dans l'effectif ?
Alors, pour la saison en cours, si on n'a pas de blessés, ce n'est pas prévu. Par contre, on a une bonne quinzaine de joueurs qui sont en fin de contrat cette saison. Franck Azéma doit être très vigilant, pour ne pas laisser des joueurs que l'on veut absolument garder dans l'incertitude. Et s’il y en a certains qu'on pense qu'ils ne seront probablement pas dans les effectifs 2024-2025, il a été utile de profiter de ce moment de calme pour le leur dire. Plus vite on a une attitude franche et raisonnable, mieux c'est.
Je veux que dans les trois ans qui viennent, on passe les 10 millions de masse salariale.
Au-delà du sportif, la construction du club passe aussi par les infrastructures...
Il faut qu'on se batte. Et le fait de voir des clubs comme Bayonne qui ont renouvelé leurs structures d'entraînement, d'hospitalité... Eh bien, nous, il faut qu'on fasse le même travail. Et on le voit aussi pour des clubs de Pro D2 type Agen, et même en Nationale à Narbonne. Mais, nous, pour l'instant, on a deux matches à gagner, basta ! Et quand on aura gagné ces deux putains de matches, on pourra faire un vrai point sur le projet USAP, stade, infrastructures, évolution sportive pour l'an prochain. On a augmenté le budget du club qui va être de 21 ou 22 millions cette année. Ça ne s'est jamais vu dans l'histoire de l'USAP. On a augmenté la masse salariale qui est maintenant de 8 millions. Je veux que dans les trois ans qui viennent, on passe les 10 millions de masse salariale pour nous mettre vraiment au niveau des six premiers clubs du Top 14. Les objectifs sur un plan économique, on les a. Les objectifs sur un plan infrastructures, évolution d'Aimé-Giral et du centre d'entraînement, on ne les a pas, mais on les connaît. On sait ce qu'il faut faire. Maintenant, ce qu'il nous faut, c'est qu'on gagne des matches. J'ai dit à Franck et aux autres : "Maintenant, vous la "bouclez" !". Le sujet, ce n'est pas de s'exprimer, c'est de jouer et de gagner. Gagnons ces deux prochains matches, et là on aura de nouveau la capacité à pouvoir intervenir sur ces sujets.
Concernant le projet de territoire, comment sentez-vous le retour des clubs ?
Il faut savoir que dans le département, il y a 50 clubs amateurs pour 1 seul club professionnel qu'est l'USAP. La résonance de l'USAP est fantastique. On a mis en place un système avec Adidas, qui permet aux clubs amateurs de récupérer des maillots Adidas. Et c'est un incroyable succès. Ils sont en demande. Ces clubs amateurs avaient un peu l'impression d'être pillés. Quand il y a un bon jeune qui est repéré, tôt ou tard, il va avoir envie d'aller à l'USAP, ou l'USAP de l'attirer. Il y avait un peu de frustration de leur part. Aujourd'hui, quel est le liant absolu de ce territoire catalan ? C'est quand même le rugby. C'est un véritable liant.
Le public catalan a besoin de succès pour y croire.
Il y a vraiment un enjeu pour vous au niveau des collectivités ?
Je pense que pour nos politiques, que ce soit la Région, le Département ou la Ville de Perpignan, ce sont aussi un moyen de les amener à nous. S'ils voient qu'on se bouge pour le territoire, que l'on va à Arles-sur-Tech, au Boulou, à Font-Romeu, aux Angles, à Matemale... C'est un moyen de faire rayonner le territoire. Il fallait qu'on mette en place de vraies actions opportunes de réciprocité. Bruno Rolland (directeur général) a décidé qu'à chaque match de l'USAP, on inviterait des gamins des écoles de rugby du département. Ensuite, Franck Azéma a accéléré la chose sur le fait que des entraînements soient partagés avec des équipes amatrices. D'abord parce que ça permet de détecter des talents, et parce que ça permet de bien rayonner sur tout le territoire. Tout au long de l'année, on va inviter des clubs de rugby amateurs pour profiter, voir quelles sont nos méthodes...
Comment retrouver de l'enthousiasme en tribunes après ce début de saison ?
Le public catalan a besoin de succès pour y croire. Le soutien que va apporter le public sur les deux prochains matches va être indispensable. Qu'Aimé-Giral soit plein, c'est capital pour nous. Il faut que les joueurs sentent qu'ils sont portés. On a annoncé qu'il y aura un écran géant qui permettra de voir le match de 15 h sur le synthétique. Raisons pour lesquelles on fait des bandas. On ouvre deux buvettes supplémentaires. Il faut que les gens se sentent bien. Ce n'est pas qu'un sujet économique.
 

Savoyard66

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Les objectifs on les a ou on les a atteints ? C’est pas la même chose
Avoir des objectifs c’est une chose les avoir atteints s’en est une autre
 

Ramball84

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" Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Mais l'important, c'est pas la chute, c'est l'atterrissage."
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Blutch

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La partie sur la masse salariale et le budget est risible. Mais bon, on a l'habitude.
 

jacky66

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Là, il se fâche et quand la rivière est en crue, ca déborde de partout ... haha
 
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