Rugby à XV - Top 14 : "Il reste trois matches de championnat, il faut prendre des points", annonce l'arrière l'USAP, Boris Goutard
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Boris Goutard devrait être titulaire à l'arrière contre Lyon samedi. L'Indépendant - Nicolas Parent
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Publié le 04/05/2023 à 16:07
Propos recueillis par Robin Girard
Avant de le déplacement de l'USAP à Lyon, samedi 6 mai, pour la 26e journée de Top 14, l'arrière catalan, Boris Goutard, qui devrait être titulaire, se confie.
Boris, que faut-il attendre de ce déplacement à Lyon ?
Un gros match. On l’a vu, ils ont besoin de points pour aller chercher la qualification et nous pour nous maintenir. On s’est bien préparé cette semaine, on veut faire un gros match.
Vous allez y aller avec une équipe remaniée. C'est une grosse écurie du championnat, c'est encore plus dur ?
Oui l’équipe est remaniée, mais ça repose les cadres, et ça permet à ceux qui ont moins de temps de jeu ou à ceux qui reviennent de blessure de s’exprimer sur le terrain. Forcément il y a un peu moins d’automatismes, mais c’est une chance qu’il faut prendre. Il n’y a pas de petit match ou de gros match. Tous les matches sont pareils. On a bien travaillé cette semaine, donc à nous de faire de belles choses. Lyon est une des meilleures attaques du championnat, il faut revenir aux basiques, être propres en défense, essayer de les contrer, puis essayer de construire du jeu.
Sur le papier ils sont plus forts que vous, ça peut vite défiler si vous n’y êtes pas...
C’est sûr que si on ne met pas les ingrédients, la conquête, l’engagement, les choses basiques, forcément, le score risque de monter en flèche. Mais on n'y va pas pour ça. On est motivés, on a envie de faire quelque chose. Il reste trois matches de championnat, il faut prendre des points. Avec cette équipe-là on va tout faire pour aller en prendre à Lyon.
Finalement derrière, entre Tom Écochard et Mathieu Acebes, qui ont besoin de temps de jeu, George Tilsley qui revient, il y a quand même de l’expérience et de la solidité.
Ce n’est pas l’équipe qui a enchaîné les matches, mais il y a des joueurs d’expérience. Des équipes comme ça peuvent créer des surprises. Il y a de tout : des revanchards, d’autres qui découvrent un peu, certains qui ont envie de revenir... Moi je suis confiant. Je ne fais pas de pronostic, mais on y va pour faire quelque chose.
On connaît l’importance du jeu au pied dans ce genre de rencontre. Il y a eu des matches à Clermont ou à La Rochelle où vous avez pu apporter votre longueur au pied, et d’autres comme à Bordeaux où ça a été plus compliqué. Comment gérez-vous ce genre de situations ?
Il faut trier. Il ne faut surtout pas surjouer. Oui il faut sortir les ballons de son camp, mais il ne faut pas les rendre trop facilement non plus. C’est la qualité du jeu au pied qui fait la différence. Il y a eu des matches ou cela s’est bien passé, il y avait de la longueur ou une bonne pression qui faisait qu’ils ne pouvaient pas jouer derrière. Mais des jeux au pied manqué, contre des équipes comme ça, ça ne pardonne pas. C’est à nous d’être propres. On a bien bossé, que ce soit collectivement ou individuellement donc je pense qu’on est prêt et qu’on va pouvoir batailler à Lyon.
Il reste trois ou quatre matches, s'il y a un barrage. Vous regardez plutôt derrière ou plutôt ?
On regarde le prochain match, face à Lyon.