Hier soir lors de la dernière journée de la phase régulière de Top 14, l’USAP, 13e, a gagné l’UBB (22-15) et le droit de jouer un match de barrage à Mont-de-Marsan après la victoire de Brive (12e) à Paris.
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Rendez-vous à Mont-de-Marsan - Lindependant.fr
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Rendez-vous à Mont-de-Marsan
Publié le 06/06/2022 à 10:38
Hier soir lors de la dernière journée de la phase régulière de Top 14, l’USAP, 13e, a gagné l’UBB (22-15) et le droit de jouer un match de barrage à Mont-de-Marsan après la victoire de Brive (12e) à Paris.
L’œil bienveillant depuis les cieux du troisième ligne international Jean Carrère, ancien joueur de l’USAP puis entraîneur, disparu brutalement récemment, et à qui le stade Aimé-Giral a rendu hommage hier, n’aura pas suffi à pousser et porter ses petits. Vainqueurs de l’UBB (score), les joueurs de l’USAP n’ont malgré tout pas assuré leur place d’office dans l’élite à l’issue de cette saison régulière 2021-2022 en Top 14 en finissant 13e. Ils retenteront le coup dans six jours lors d’un match de barrage à Mont-de-Marsan, puisque Brive, elle, a conservé sa 12e place en gagnant à Paris.
L’USAP dans le coup dès les citrons…
Tout a laissé à penser que la tâche était possible pour l’USAP en première mi-temps (17-12). Plus coordonnée dans ses lignes de trois-quarts avec Tedder, Taumoepeau, Duguivalu et Dubois, combative, dure au mal, bien qu’inconstante en touche, elle a su faire douter l’UBB, certes auteure de deux essais après ses coups d’accélération, venue décrocher une place directe en demi-finale. Une fébrilité qui s’est fait ressentir chez les Girondins à la 50e par un coup de sang de Douglas sur Joly qui a déclenché des explications entre les deux équipes. Et n’ont guère offert plus d’allant au reste de la partie, quand l’USAP a été magistrale pour sa dernière à la maison. À la 3e place, les hommes de Christophe Urios devront batailler en barrage pour aller en demie.
… Brive aussi
Jusqu’à l’ultime brise de la tornade Top 14, l’USAP aura fait souffler le chaud et le froid dans ce championnat, et entretenu la flamme d’un maintien direct en flirtant près de la zone des non relégables (13e) et en inquiétant l’équipe devant elle : Brive. Ce collectif qui, d’entrée de jeu, pour son retour dans l’élite du rugby français lui avait infligé lors de la 1re journée du championnat un copieux 36-15 en guise de mise en bouche. "Il faut que l’on progresse très vite dans le rugby pour être au niveau et chercher ce que l’on souhaite cette année", annonçait dès lors l’entraîneur catalan Patrick Arlettaz. Outre maintenir l’USAP en Top 14, que souhaitait l’USAP ? Rester devant le Biarritz Olympique, l’autre promu qui est redescendu aussi sec. La chose a été faite, et par deux fois, elle l’aura vaincu. Quoi d’autre ? Être légitime. Par le jeu, elle a impressionné parfois, en prenant le meilleur et le dessus sur de grosses écuries (victoires face au Stade Rochelais, Clermont, le Stade Toulousain, le Racing 92 à domicile), en poussant dans leurs retranchements d’autres (défaites au Racing 92, au Stade Toulousain, à Castres). Tout en se faisant du mal parfois : en se faisant surclasser à Lyon (47-3), en déjouant face à Pau (14-29), en se sabotant à la dernière seconde sur une mauvaise relance entre Patricio Fernández et Melvyn Jaminet contre le Stade Français (22-23), en mourant sur le fil contre Castres (19-20).
Par la suite, au gré de ses expériences, de ses leçons, de ses désillusions, et la fin de saison approchant, l’USAP a souhaité jouer la carte du réalisme. Envers elle-même avant tout, et auprès de ceux qui l’aiment. Ces dernières semaines, pour ne pas dire ces derniers mois, elle a intégré à son vocabulaire le mot "access match" ou match de barrage. Celui de la dernière chance pour se maintenir en Top 14 face au finaliste de Pro D2. Sans en faire une fatalité, et encore moins un tabou. Mais en le prenant comme une chance. Sur ce point, Patrick Arlettaz martelait : "On ne va pas s’en faire un traumatisme. Se dire que l’on va très certainement jouer l’access match, ce n’est pas sale. C’est une chance supplémentaire de se maintenir." Surtout quand, hier soir, celui avec qui il a joué des coudes pour la 12e place, Brive, a fait le job au Stade Français (33-17), a sauvé sa peau et a mis fin à une disette de victoires à l’extérieur depuis le 24 janvier 2021 à Pau.
De ce fait, le coup du sort a voulu que l’USAP ira jouer son maintien à Mont-de-Marsan, leader de la phase régulière de Pro D2 mais qui n’a pas réussi à se défaire du rouleau compresseur bayonnais (20-49) en finale de Pro D2, hier. L’histoire continue.
Laura CAUSANILLAS
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Malgré une prestation des plus valeureuses face à l’UBB, hier, et une victoire, les Catalans filent en match de barrage puisque Brive a gagné de son côté aussi au Stade Français. Photo Nicolas Parent
Publié le 06/06/2022 à 10:38
Hier soir lors de la dernière journée de la phase régulière de Top 14, l’USAP, 13e, a gagné l’UBB (22-15) et le droit de jouer un match de barrage à Mont-de-Marsan après la victoire de Brive (12e) à Paris.
L’œil bienveillant depuis les cieux du troisième ligne international Jean Carrère, ancien joueur de l’USAP puis entraîneur, disparu brutalement récemment, et à qui le stade Aimé-Giral a rendu hommage hier, n’aura pas suffi à pousser et porter ses petits. Vainqueurs de l’UBB (score), les joueurs de l’USAP n’ont malgré tout pas assuré leur place d’office dans l’élite à l’issue de cette saison régulière 2021-2022 en Top 14 en finissant 13e. Ils retenteront le coup dans six jours lors d’un match de barrage à Mont-de-Marsan, puisque Brive, elle, a conservé sa 12e place en gagnant à Paris.
L’USAP dans le coup dès les citrons…
Tout a laissé à penser que la tâche était possible pour l’USAP en première mi-temps (17-12). Plus coordonnée dans ses lignes de trois-quarts avec Tedder, Taumoepeau, Duguivalu et Dubois, combative, dure au mal, bien qu’inconstante en touche, elle a su faire douter l’UBB, certes auteure de deux essais après ses coups d’accélération, venue décrocher une place directe en demi-finale. Une fébrilité qui s’est fait ressentir chez les Girondins à la 50e par un coup de sang de Douglas sur Joly qui a déclenché des explications entre les deux équipes. Et n’ont guère offert plus d’allant au reste de la partie, quand l’USAP a été magistrale pour sa dernière à la maison. À la 3e place, les hommes de Christophe Urios devront batailler en barrage pour aller en demie.
… Brive aussi
Jusqu’à l’ultime brise de la tornade Top 14, l’USAP aura fait souffler le chaud et le froid dans ce championnat, et entretenu la flamme d’un maintien direct en flirtant près de la zone des non relégables (13e) et en inquiétant l’équipe devant elle : Brive. Ce collectif qui, d’entrée de jeu, pour son retour dans l’élite du rugby français lui avait infligé lors de la 1re journée du championnat un copieux 36-15 en guise de mise en bouche. "Il faut que l’on progresse très vite dans le rugby pour être au niveau et chercher ce que l’on souhaite cette année", annonçait dès lors l’entraîneur catalan Patrick Arlettaz. Outre maintenir l’USAP en Top 14, que souhaitait l’USAP ? Rester devant le Biarritz Olympique, l’autre promu qui est redescendu aussi sec. La chose a été faite, et par deux fois, elle l’aura vaincu. Quoi d’autre ? Être légitime. Par le jeu, elle a impressionné parfois, en prenant le meilleur et le dessus sur de grosses écuries (victoires face au Stade Rochelais, Clermont, le Stade Toulousain, le Racing 92 à domicile), en poussant dans leurs retranchements d’autres (défaites au Racing 92, au Stade Toulousain, à Castres). Tout en se faisant du mal parfois : en se faisant surclasser à Lyon (47-3), en déjouant face à Pau (14-29), en se sabotant à la dernière seconde sur une mauvaise relance entre Patricio Fernández et Melvyn Jaminet contre le Stade Français (22-23), en mourant sur le fil contre Castres (19-20).
Par la suite, au gré de ses expériences, de ses leçons, de ses désillusions, et la fin de saison approchant, l’USAP a souhaité jouer la carte du réalisme. Envers elle-même avant tout, et auprès de ceux qui l’aiment. Ces dernières semaines, pour ne pas dire ces derniers mois, elle a intégré à son vocabulaire le mot "access match" ou match de barrage. Celui de la dernière chance pour se maintenir en Top 14 face au finaliste de Pro D2. Sans en faire une fatalité, et encore moins un tabou. Mais en le prenant comme une chance. Sur ce point, Patrick Arlettaz martelait : "On ne va pas s’en faire un traumatisme. Se dire que l’on va très certainement jouer l’access match, ce n’est pas sale. C’est une chance supplémentaire de se maintenir." Surtout quand, hier soir, celui avec qui il a joué des coudes pour la 12e place, Brive, a fait le job au Stade Français (33-17), a sauvé sa peau et a mis fin à une disette de victoires à l’extérieur depuis le 24 janvier 2021 à Pau.
De ce fait, le coup du sort a voulu que l’USAP ira jouer son maintien à Mont-de-Marsan, leader de la phase régulière de Pro D2 mais qui n’a pas réussi à se défaire du rouleau compresseur bayonnais (20-49) en finale de Pro D2, hier. L’histoire continue.
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