Un œil sur la pelouse, l’autre sur le téléphone portable. Aimé-Giral aura le cul entre deux chaises demain après-midi. L’USAP, opposée à Béziers, ne dépendra pas que d’elle-même dans l’optique d’une qualification pour les demi-finales d’accession au Top 14. Elle devra gagner et compter sur un faux pas de Biarritz à Mont-de-Marsan et de Colomiers à Agen (voir ci-dessous) pour arracher la cinquième place.
«C’est le problème d’un match comme ça, il ne faut surtout pas avoir la tête ailleurs, explique le directeur sportif Christian Lanta.
On fait en sorte que les joueurs arrivent à s’isoler complètement. Tout le discours cette semaine a été d’essayer de les conditionner à ça, d’oublier les conditions de ce match.»
- Descons: «On s’est donné le droit d’espérer»
Les joueurs ont retenu la leçon. C’est en tout cas ce qui ressortait de leur discours, hier, en conférence de presse.
«Gagner, c’est l’objectif du match. Après on verra à la fin», assure le demi de mêlée Sébastien Descons.
«C’est sûr qu’on aimerait être en position de maîtriser notre destin. On ne l’est pas, constate le deuxième ligne Guillaume Vilacéca.
On peut maîtriser ce match et on va s’appliquer sur ce point-là.»
Histoire d’éviter toute mauvaise surprise face à un vieux rival qui n’aura d’autre pression que de prendre sa revanche sur le match aller (24-13). Si les Catalans se prenaient les pieds dans le tapis en même temps que leurs concurrents, les regrets seraient à la hauteur de l’attente, qui est énorme du côté des supporters. Comme l’espoir.
«Avec notre début de saison, si on nous avait dit qu’on jouerait encore quelque chose au dernier match, c’était limite incroyable, souligne Sébastien Descons.
On s’est donné le droit d’espérer.»
L’USAP doit maintenant faire le job contre Béziers et espérer un scénario favorable sur les autres terrains. Juste au-dessus de la tribune de presse, Christian Lanta ne manquera pas une miette de l’évolution des scores de Colomiers et Biarritz. Contrairement à Patrick Arlettaz et Perry Freshwater.
«J‘ai été longtemps au bord du terrain et on ne veut pas avoir ces infos, assure l’ancien Agenais. Perry et Patrick,
je leur donnerai les infos au moment voulu, quand elles auront leur importance.» Pour aller chercher un bonus offensif, par exemple.
«Sur le terrain, il faut qu’on se mette dans notre bulle, reprend Descons.
Même si tu te dis que tu ne veux pas savoir, t’es toujours à l’écoute du public, des remplaçants, des gens qui sont dans les tribunes.» Tout un peuple sang et or, qui se voit déjà faire griller aux portes d’Armandie.
Un œil sur la pelouse, l’autre sur le téléphone portable. Aimé-Giral aura le cul entre deux chaises demain après-midi. L’USAP, opposée à Béziers, ne dépendra pas que d’elle-même dans l’optique d’une qualification pour les demi-finales d’accession au Top 14. Elle devra gagner et compter sur un faux pas de Biarritz à Mont-de-Marsan et de Colomiers à Agen (voir ci-dessous) pour arracher la cinquième place.
«C’est le problème d’un match comme ça, il ne faut surtout pas avoir la tête ailleurs, explique le directeur sportif Christian Lanta.
On fait en sorte que les joueurs arrivent à s’isoler complètement. Tout le discours cette semaine a été d’essayer de les conditionner à ça, d’oublier les conditions de ce match.»
- Descons: «On s’est donné le droit d’espérer»
Les joueurs ont retenu la leçon. C’est en tout cas ce qui ressortait de leur discours, hier, en conférence de presse.
«Gagner, c’est l’objectif du match. Après on verra à la fin», assure le demi de mêlée Sébastien Descons.
«C’est sûr qu’on aimerait être en position de maîtriser notre destin. On ne l’est pas, constate le deuxième ligne Guillaume Vilacéca.
On peut maîtriser ce match et on va s’appliquer sur ce point-là.»
Histoire d’éviter toute mauvaise surprise face à un vieux rival qui n’aura d’autre pression que de prendre sa revanche sur le match aller (24-13). Si les Catalans se prenaient les pieds dans le tapis en même temps que leurs concurrents, les regrets seraient à la hauteur de l’attente, qui est énorme du côté des supporters. Comme l’espoir.
«Avec notre début de saison, si on nous avait dit qu’on jouerait encore quelque chose au dernier match, c’était limite incroyable, souligne Sébastien Descons.
On s’est donné le droit d’espérer.»
L’USAP doit maintenant faire le job contre Béziers et espérer un scénario favorable sur les autres terrains. Juste au-dessus de la tribune de presse, Christian Lanta ne manquera pas une miette de l’évolution des scores de Colomiers et Biarritz. Contrairement à Patrick Arlettaz et Perry Freshwater.
«J‘ai été longtemps au bord du terrain et on ne veut pas avoir ces infos, assure l’ancien Agenais. Perry et Patrick,
je leur donnerai les infos au moment voulu, quand elles auront leur importance.» Pour aller chercher un bonus offensif, par exemple.
«Sur le terrain, il faut qu’on se mette dans notre bulle, reprend Descons.
Même si tu te dis que tu ne veux pas savoir, t’es toujours à l’écoute du public, des remplaçants, des gens qui sont dans les tribunes.» Tout un peuple sang et or, qui se voit déjà faire griller aux portes d’Armandie.