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Maladroits et indigents en seconde mi-temps, les Catalans ont pris une grosse claque à Rouen (12-10) ce vendredi 27 septembre.
Rouen, c’est loin mais c’est beau. C’est surtout la ville où personne ne voulait mettre les pieds ce vendredi, deux jours après l’incendie de l’usine Lubrizol. Il a fallu que ça tombe sur l’USAP (clin d’œil au défaitisme de l’entraîneur Patrick Arlettaz), déstabilisée par les conditions nauséeuses entourant le duel face au Rouen Normandie Rugby (RNR). Les Catalans se doutaient bien que ce match sentirait le soufre. Ce fut le cas, au propre comme au figuré. Et si la polémique a battu son train ces dernières vingt-quatre heures, il y avait aussi "un match à gagner", comme le souligna le vice-président Christian Lanta quelques heures avant le coup d’envoi. Seulement, les sang et or l’ont perdu (12-10), ce fameux match.
Question : comment s’incliner face à un adversaire dominé cinquante-cinq minutes durant, nettement moins puissant devant et qui, excepté une grosse occasion d’essai à l’heure de jeu, s’est contenté de quatre pénalités (pour deux ratés) ? Réponse : en s’appelant l’USAP. Les Perpignanais se souviendront longtemps de leur voyage en Normandie, qui a étalé tout de go leur inconstance et leur manque de confiance.
Faible Rouen toute petite USAP
Dans un stade Robert-Diochon (situé à Petit-Quevilly) enthousiaste et bon enfant, les Usapistes ont pris leur temps, trop, sûrement, pour forcer la décision. Monopolisant le cuir, faisant parler leur puissance grâce à de bons ballons portés, ils firent chichement le boulot en première période, s’en remettant au traditionnel essai de Pujol en coin (31e). La suite fut catastrophique, à l’image de la mêlée, sanctionnée quasiment à chaque coup.
Pour dire les choses franchement, Rouen a étalé hier son niveau, celui d’un promu courageux, prompt à jouer le contre, mais limité à quelques escarmouches. Et pourtant… Avec les Catalans, il faut toujours se méfier. Le score à la mi-temps (9-10) était là pour souligner leurs nombreuses scories, preuve d’un jeu branché sur courant alternatif et proche du court-circuit.
Faible Rouen, toute petite USAP, ce fut suffisant pour que les Normands raflent les quatre points de la victoire. Pour mieux faire, il aurait fallu que les Catalans usent et abusent des ballons portés, surtout avec la pluie qui escorta les deux équipes en seconde mi-temps. Pour une fois que la puissance était du côté sang et or… Mais dès lors que Ecochard manqua une pénalité à la 43e minute, l’USAP s’étiola, puis ne répondit plus.
Galère au classement
Le problème pour les Catalans vint que malgré une domination qui ne demandait qu’à se poursuivre, le score ne bougeait pas. Et que, fatalement, Rouen y a cru jusqu’au bout. Le RNR aurait même pu inscrire un essai en toute fin de match dans la liesse générale. À l’arrivée, l’USAP a envoyé un mauvais signal à ses supporters : il sera galère de remporter un match à l’extérieur, de même qu’il va falloir souquer ferme afin de remonter dans les hauteurs du classement. Un nouveau match de *****, comme ils disent. Ça pue.
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Rouen, c’est loin mais c’est beau. C’est surtout la ville où personne ne voulait mettre les pieds ce vendredi, deux jours après l’incendie de l’usine Lubrizol. Il a fallu que ça tombe sur l’USAP (clin d’œil au défaitisme de l’entraîneur Patrick Arlettaz), déstabilisée par les conditions nauséeuses entourant le duel face au Rouen Normandie Rugby (RNR). Les Catalans se doutaient bien que ce match sentirait le soufre. Ce fut le cas, au propre comme au figuré. Et si la polémique a battu son train ces dernières vingt-quatre heures, il y avait aussi "un match à gagner", comme le souligna le vice-président Christian Lanta quelques heures avant le coup d’envoi. Seulement, les sang et or l’ont perdu (12-10), ce fameux match.
Question : comment s’incliner face à un adversaire dominé cinquante-cinq minutes durant, nettement moins puissant devant et qui, excepté une grosse occasion d’essai à l’heure de jeu, s’est contenté de quatre pénalités (pour deux ratés) ? Réponse : en s’appelant l’USAP. Les Perpignanais se souviendront longtemps de leur voyage en Normandie, qui a étalé tout de go leur inconstance et leur manque de confiance.
Faible Rouen toute petite USAP
Dans un stade Robert-Diochon (situé à Petit-Quevilly) enthousiaste et bon enfant, les Usapistes ont pris leur temps, trop, sûrement, pour forcer la décision. Monopolisant le cuir, faisant parler leur puissance grâce à de bons ballons portés, ils firent chichement le boulot en première période, s’en remettant au traditionnel essai de Pujol en coin (31e). La suite fut catastrophique, à l’image de la mêlée, sanctionnée quasiment à chaque coup.
Pour dire les choses franchement, Rouen a étalé hier son niveau, celui d’un promu courageux, prompt à jouer le contre, mais limité à quelques escarmouches. Et pourtant… Avec les Catalans, il faut toujours se méfier. Le score à la mi-temps (9-10) était là pour souligner leurs nombreuses scories, preuve d’un jeu branché sur courant alternatif et proche du court-circuit.
Faible Rouen, toute petite USAP, ce fut suffisant pour que les Normands raflent les quatre points de la victoire. Pour mieux faire, il aurait fallu que les Catalans usent et abusent des ballons portés, surtout avec la pluie qui escorta les deux équipes en seconde mi-temps. Pour une fois que la puissance était du côté sang et or… Mais dès lors que Ecochard manqua une pénalité à la 43e minute, l’USAP s’étiola, puis ne répondit plus.
Galère au classement
Le problème pour les Catalans vint que malgré une domination qui ne demandait qu’à se poursuivre, le score ne bougeait pas. Et que, fatalement, Rouen y a cru jusqu’au bout. Le RNR aurait même pu inscrire un essai en toute fin de match dans la liesse générale. À l’arrivée, l’USAP a envoyé un mauvais signal à ses supporters : il sera galère de remporter un match à l’extérieur, de même qu’il va falloir souquer ferme afin de remonter dans les hauteurs du classement. Un nouveau match de *****, comme ils disent. Ça pue.
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