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Pourquoi L’usap Y Croit Encore - Lindependant.fr
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Pourquoi l’USAP y croit encore
Le 15 février à 06h00 par Vincent Couture
PHOTO/MICHEL CLEMENTZ
Un, deux... et deux victoires d’affilée pour l’USAP qui, sans ironie, a entamé une série. La dernière fois, c’était entre la 6e et la 9e journée (3 v, 1 n), avant un effondrement des sang et or à l’extérieur. Relégués au neuvième rang du classement à cinq points de la première place qualificative, les Catalans n’ont de cesse, depuis des semaines, d’invoquer envers et contre tous la possibilité d’une série victorieuse à même de renverser la table des pronostics.
S’ils ont fait du calendrier leur principal allié, joueurs et entraîneurs misent clairement sur un huit sur dix à l’amorce du sprint final. Prétentieux ? Pas tant que ça. Au vu du classement actuel, l’USAP va affronter pas moins de six clubs moins bien lotis qu’elle (Vannes, Albi, Dax, Narbonne, Angoulême et Béziers). Avec six réceptions pour quatre déplacements, le club catalan a fait de l’invincibilité à Aimé-Giral un postulat.
La venue, dimanche, d’un Agen tourneboulé par sa défaite (23-25) contre Béziers, est de nature à mettre en péril ce projet. Mais comme tous les matches sont désormais décisifs... C’est surtout à l’extérieur que les espoirs sont grands. L’USAP ira en effet défier Albi (15e), Dax (12e), Narbonne (11e) et le leader Oyonnax. On parierait gros que les deux défaites programmées le sont dans l’Aude et dans l’Ain.
Pour le reste, la route aux exploits est dégagée. Sur le papier. Ce scénario fantasmé permettrait aux sang et or de fracturer la porte de la qualification dans le dernier bloc. Le trio de coaches Christian Lanta-Patrick Arlettaz-Perry Freshwater n’est pas en mesure de la ramener pour le moment mais il ne pense qu’à ça depuis septembre, ne serait-ce que pour tenir le groupe en haleine et préparer sereinement la saison prochaine. Sereinement, vraiment ?
Car - tel est le grand paradoxe - une montée surprise en Top 14 mettrait la pagaille à tous les étages du club. Pour la seule et bonne raison que l’USAP n’est pas prête sportivement (financièrement ?) à rivaliser dans l’élite. Dans son tableau de marche - la fameuse « Reconquista »-, le président François Rivière a plutôt misé sur la saison 2017-18.
Les joueurs, qui sont des compétiteurs, n’ont que faire de ces comptes d’apothicaire. Ils ont juré qu’ils batailleraient « à la mort » jusqu’à la fin. Avec un peu de chance, de talent, pas de blessés et quelques contre-performances de leurs adversaires directs, la qualif’pourrait passer autour des 80 points. Ça fait beaucoup de si, et alors ? « Seuls les médiocres sont à leur maximum », avait coutume d’haranguer l’ancien président Marcel Dagrenat.
Le 15 février à 06h00 par Vincent Couture
PHOTO/MICHEL CLEMENTZ
Un, deux... et deux victoires d’affilée pour l’USAP qui, sans ironie, a entamé une série. La dernière fois, c’était entre la 6e et la 9e journée (3 v, 1 n), avant un effondrement des sang et or à l’extérieur. Relégués au neuvième rang du classement à cinq points de la première place qualificative, les Catalans n’ont de cesse, depuis des semaines, d’invoquer envers et contre tous la possibilité d’une série victorieuse à même de renverser la table des pronostics.
S’ils ont fait du calendrier leur principal allié, joueurs et entraîneurs misent clairement sur un huit sur dix à l’amorce du sprint final. Prétentieux ? Pas tant que ça. Au vu du classement actuel, l’USAP va affronter pas moins de six clubs moins bien lotis qu’elle (Vannes, Albi, Dax, Narbonne, Angoulême et Béziers). Avec six réceptions pour quatre déplacements, le club catalan a fait de l’invincibilité à Aimé-Giral un postulat.
La venue, dimanche, d’un Agen tourneboulé par sa défaite (23-25) contre Béziers, est de nature à mettre en péril ce projet. Mais comme tous les matches sont désormais décisifs... C’est surtout à l’extérieur que les espoirs sont grands. L’USAP ira en effet défier Albi (15e), Dax (12e), Narbonne (11e) et le leader Oyonnax. On parierait gros que les deux défaites programmées le sont dans l’Aude et dans l’Ain.
Pour le reste, la route aux exploits est dégagée. Sur le papier. Ce scénario fantasmé permettrait aux sang et or de fracturer la porte de la qualification dans le dernier bloc. Le trio de coaches Christian Lanta-Patrick Arlettaz-Perry Freshwater n’est pas en mesure de la ramener pour le moment mais il ne pense qu’à ça depuis septembre, ne serait-ce que pour tenir le groupe en haleine et préparer sereinement la saison prochaine. Sereinement, vraiment ?
Car - tel est le grand paradoxe - une montée surprise en Top 14 mettrait la pagaille à tous les étages du club. Pour la seule et bonne raison que l’USAP n’est pas prête sportivement (financièrement ?) à rivaliser dans l’élite. Dans son tableau de marche - la fameuse « Reconquista »-, le président François Rivière a plutôt misé sur la saison 2017-18.
Les joueurs, qui sont des compétiteurs, n’ont que faire de ces comptes d’apothicaire. Ils ont juré qu’ils batailleraient « à la mort » jusqu’à la fin. Avec un peu de chance, de talent, pas de blessés et quelques contre-performances de leurs adversaires directs, la qualif’pourrait passer autour des 80 points. Ça fait beaucoup de si, et alors ? « Seuls les médiocres sont à leur maximum », avait coutume d’haranguer l’ancien président Marcel Dagrenat.
gynojeje
Passe du temps sur le forum
ils en on probablement conscience , mais sportivement la construction pour mettre en place un effectif et un projet solide pour remonter en top 14 n'existe rééellement que depuis 6 mois ,a vec des entraineurs imprégnés de l'ame du club , des joueurs issu du centre de formation ,encadré par des jeunes espoirs français et quelques joueurs solides de pro d 2 , recrutment qui semble se poursuivre pour la saison prochaine également
après si on monte , faudra pas cracher dessus , à chaque jour suffit sa peine .
lebowski
USAPiste sérieux
Si au grand bonheur on remonte cette année, l'année prochaine il n'y a qu'une descente "certaine" en top 14, et on serait certainement à la lutte pour cette 13éme place avec l'autre équipe montant de pro d2, soit pas une grosse équipe (Agen, Oyo, MdM, Colomiers sans Goutta...) qui aurait à peu près le même temps que nous pour la préparation (vu qu'aucune équipe ne se détache cette année comme Pau ou Lyon les années précédentes).
On peut se reconstruire en Top 14, il y aurait plus de monde au stade puis plus de pognon pour solidifier l'effectif avec des mecs intéressants, lancer un projet à la La Rochelle...et puis ***** quoi on rejouerait Toulouse, Clermont...
C'est juste l'année idéale, l'an prochain il y aura Bayonne + Grenoble ou Stade Français en D2, un nouveau système de montée horrible pour l'équipe qui va jouer le barrage contre le 13 ème du Top 14...bref extrêmement compliqué !