Albera
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Source l'équipe
Avec Posolo, la relève des Tuilagi est assurée chez les Bleuets
Posolo Tuilagi, fils d'Henry, est titulaire ce jeudi après-midi face aux Baby Blacks. À 18 ans, le colosse, qui a grandi à Perpignan, ouvre un nouveau chapitre de l'histoire de son emblématique famille.
L'arbre généalogique des Tuilagi continue de s'étendre et ses racines s'implantent désormais dans le rugby français. À 18 ans, Posolo va connaître ce jeudi après-midi sa troisième sélection avec l'équipe de France des moins de 20 ans. Deux fois titularisé à la fin du Tournoi des Six Nations en mars, le deuxième-ligne de l'USAP est titulaire face aux Baby Blacks pour le deuxième match des Bleuets dans cette Coupe du monde.
Il aurait dû jouer face au Japon samedi dernier (75-12) mais des difficultés administratives pour obtenir son visa, lui qui est né aux Samoa et n'a toujours pas de passeport français, ont retardé son arrivée en Afrique du Sud. « Il y a quelques mois, on m'aurait dit que je jouerais une Coupe du monde, je n'y aurais pas cru », sourit le colosse, rencontré à Marcoussis pendant la préparation. Le gaillard (1,92 m, 145 kg) en impose mais le ton de la voix est doux, les réponses brèves.
Posolo est l'un des sept enfants de Mele et Henry Tuilagi (46 ans), autre phénomène physique venu tout droit des Samoa (10 sélections) et qui avait notamment fait le bonheur de Leicester (2003-2007) et Perpignan (2007-2015), numéro 8 dans le dos, charges et plaquages ravageurs dans les compilations de YouTube. Henry a lui-même six frères, le plus connu est le cadet Manu (32 ans, 51 sélections au centre avec l'Angleterre).
Posolo habite chez ses parents, qui n'ont jamais quitté Perpignan à la retraite d'Henry. Après sa naissance aux Samoa en juillet 2004, il a donc vécu ses premières années à Leicester avant de découvrir Perpignan. « Mes premiers souvenirs de rugby, ce sont les matches de mon père à Aimé-Giral, les belles années avec le titre de 2009 », se rappelle-t-il. C'est à cette époque qu'il commence le rugby, à l'USAP.
Lancé en équipe première de l'USAP en septembre dernier
Treize ans plus tard, il est lancé en équipe première, à La Rochelle, le 17 septembre dernier, alors qu'il n'est même pas sous contrat Espoirs et jouait quelques mois plus tôt... en Crabos. Utilisé alors en troisième-ligne centre, Posolo Tuilagi semblait jouer au milieu d'enfants, comme le montrent certaines vidéos en ligne. « Quand vous voyez comme il a avancé cette saison, je vous laisse imaginer avec des jeunes de son âge, se rappelle un entraîneur du Top 14 qui l'avait vu jouer contre les jeunes de son club la saison dernière. Il avait des grosses lacunes en termes de déplacement et de discipline mais son impact physique... C'était limite dangereux. »
Patrick Arlettaz, manager de l'USAP la saison dernière, l'a rapidement fait monter en équipe première. Le contrat Espoirs est signé à l'automne (jusqu'en 2025). Posolo Tuilagi a cumulé 16 matches (6 titularisations) en Top 14 et Challenge cette saison. Il passe de la troisième à la deuxième ligne. « J'y ai moins de mètres à parcourir et je peux mettre le même impact, explique le principal intéressé. Et en mêlée, ça ne me pose pas de souci (rires). »
« En termes de mobilité et d'enchaînement de tâches à haute intensité, il a levé le cas de conscience qu'il pouvait soulever. » Sébastien Calvet, sélectionneur des Bleuets
Malgré ses dispositions physiques et sa facilité technique ballon en mains, l'héritier Tuilagi a des kilos à perdre et un cardio à travailler. Ses 70 minutes colossales contre le Racing 92 en avril (30-21) ont confirmé l'impression du phénomène de précocité qui franchit très vite les marches du haut niveau. « Il faut rendre hommage au staff de l'USAP, qui a su utiliser ses qualités sans le dénaturer, souligne son représentant Damien Lagrange, agent sportif mandaté par le club catalan. Ailleurs, on l'aurait d'abord fait passer par la case travail physique sans toucher un ballon. Il sait qu'il doit s'affiner mais il ne faut pas oublier qu'il n'a que 18 ans. Et même si ça peut paraître étonnant, il n'a pas encore son corps d'adulte. »
« En termes de mobilité et d'enchaînement de tâches à haute intensité, il a levé le cas de conscience qu'il pouvait soulever, glisse le sélectionneur des U20 Sébastien Calvet. La puissance n'est pas notre seul critère d'évaluation mais quand on voit son niveau lors du barrage d'accession (remporté 33-19 par Perpignan à Grenoble, avec un essai), on a de quoi être rassuré. »
« On a beaucoup travaillé avec les préparateurs physiques cette saison, j'ai pris une leçon de cardio sur mes premiers matches, en sourit Tuilagi. Ça va mieux mais il y a encore du boulot. De toute façon, mon père regarde tous les matches, j'ai toujours droit à quelques critiques, c'est mon préparateur mental personnel (sourire). » Nul doute que la famille Tuilagi ne va pas manquer le match de l'un des siens en Coupe du monde, face à la Nouvelle-Zélande, sous un nouveau maillot.
Avec Posolo, la relève des Tuilagi est assurée chez les Bleuets
Posolo Tuilagi, fils d'Henry, est titulaire ce jeudi après-midi face aux Baby Blacks. À 18 ans, le colosse, qui a grandi à Perpignan, ouvre un nouveau chapitre de l'histoire de son emblématique famille.
L'arbre généalogique des Tuilagi continue de s'étendre et ses racines s'implantent désormais dans le rugby français. À 18 ans, Posolo va connaître ce jeudi après-midi sa troisième sélection avec l'équipe de France des moins de 20 ans. Deux fois titularisé à la fin du Tournoi des Six Nations en mars, le deuxième-ligne de l'USAP est titulaire face aux Baby Blacks pour le deuxième match des Bleuets dans cette Coupe du monde.
Il aurait dû jouer face au Japon samedi dernier (75-12) mais des difficultés administratives pour obtenir son visa, lui qui est né aux Samoa et n'a toujours pas de passeport français, ont retardé son arrivée en Afrique du Sud. « Il y a quelques mois, on m'aurait dit que je jouerais une Coupe du monde, je n'y aurais pas cru », sourit le colosse, rencontré à Marcoussis pendant la préparation. Le gaillard (1,92 m, 145 kg) en impose mais le ton de la voix est doux, les réponses brèves.
Posolo est l'un des sept enfants de Mele et Henry Tuilagi (46 ans), autre phénomène physique venu tout droit des Samoa (10 sélections) et qui avait notamment fait le bonheur de Leicester (2003-2007) et Perpignan (2007-2015), numéro 8 dans le dos, charges et plaquages ravageurs dans les compilations de YouTube. Henry a lui-même six frères, le plus connu est le cadet Manu (32 ans, 51 sélections au centre avec l'Angleterre).
Posolo habite chez ses parents, qui n'ont jamais quitté Perpignan à la retraite d'Henry. Après sa naissance aux Samoa en juillet 2004, il a donc vécu ses premières années à Leicester avant de découvrir Perpignan. « Mes premiers souvenirs de rugby, ce sont les matches de mon père à Aimé-Giral, les belles années avec le titre de 2009 », se rappelle-t-il. C'est à cette époque qu'il commence le rugby, à l'USAP.
Lancé en équipe première de l'USAP en septembre dernier
Treize ans plus tard, il est lancé en équipe première, à La Rochelle, le 17 septembre dernier, alors qu'il n'est même pas sous contrat Espoirs et jouait quelques mois plus tôt... en Crabos. Utilisé alors en troisième-ligne centre, Posolo Tuilagi semblait jouer au milieu d'enfants, comme le montrent certaines vidéos en ligne. « Quand vous voyez comme il a avancé cette saison, je vous laisse imaginer avec des jeunes de son âge, se rappelle un entraîneur du Top 14 qui l'avait vu jouer contre les jeunes de son club la saison dernière. Il avait des grosses lacunes en termes de déplacement et de discipline mais son impact physique... C'était limite dangereux. »
Patrick Arlettaz, manager de l'USAP la saison dernière, l'a rapidement fait monter en équipe première. Le contrat Espoirs est signé à l'automne (jusqu'en 2025). Posolo Tuilagi a cumulé 16 matches (6 titularisations) en Top 14 et Challenge cette saison. Il passe de la troisième à la deuxième ligne. « J'y ai moins de mètres à parcourir et je peux mettre le même impact, explique le principal intéressé. Et en mêlée, ça ne me pose pas de souci (rires). »
« En termes de mobilité et d'enchaînement de tâches à haute intensité, il a levé le cas de conscience qu'il pouvait soulever. » Sébastien Calvet, sélectionneur des Bleuets
Malgré ses dispositions physiques et sa facilité technique ballon en mains, l'héritier Tuilagi a des kilos à perdre et un cardio à travailler. Ses 70 minutes colossales contre le Racing 92 en avril (30-21) ont confirmé l'impression du phénomène de précocité qui franchit très vite les marches du haut niveau. « Il faut rendre hommage au staff de l'USAP, qui a su utiliser ses qualités sans le dénaturer, souligne son représentant Damien Lagrange, agent sportif mandaté par le club catalan. Ailleurs, on l'aurait d'abord fait passer par la case travail physique sans toucher un ballon. Il sait qu'il doit s'affiner mais il ne faut pas oublier qu'il n'a que 18 ans. Et même si ça peut paraître étonnant, il n'a pas encore son corps d'adulte. »
« En termes de mobilité et d'enchaînement de tâches à haute intensité, il a levé le cas de conscience qu'il pouvait soulever, glisse le sélectionneur des U20 Sébastien Calvet. La puissance n'est pas notre seul critère d'évaluation mais quand on voit son niveau lors du barrage d'accession (remporté 33-19 par Perpignan à Grenoble, avec un essai), on a de quoi être rassuré. »
« On a beaucoup travaillé avec les préparateurs physiques cette saison, j'ai pris une leçon de cardio sur mes premiers matches, en sourit Tuilagi. Ça va mieux mais il y a encore du boulot. De toute façon, mon père regarde tous les matches, j'ai toujours droit à quelques critiques, c'est mon préparateur mental personnel (sourire). » Nul doute que la famille Tuilagi ne va pas manquer le match de l'un des siens en Coupe du monde, face à la Nouvelle-Zélande, sous un nouveau maillot.