Perry Freshwater, l’entraîneur de la mêlée et de la touche de l’USAP reconnaît que son équipe n’a pas le rendement nécessaire pour peser sur les débats au niveau de la touche. À améliorer dès vendredi 4 décembre (19h) à l’occasion de la réception de Soyaux-Angoulême ?
L’USAP prépare la réception de Soyaux-Angoulême ce vendredi (19 h), forte de sa position de meilleure défense de Pro D2 avec seulement deux essais concédés lors de ses dernières sorties. Si l’encadrement est unanime sur le fait que la marge de progression de l’équipe est encore importante le secteur de la touche n’affiche pas encore toutes les garanties nécessaires. Perry Freshwater, en charge de la touche prend la parole et ses responsabilités.
Comment jugez-vous le secteur de la touche sur les trois derniers matches?
C’est faible. Nous avons une marge de progression assez importante. Il ne manque pas grand-chose, mais ce sont des détails qui nous pénalisent.
Je ne suis pas satisfait de la touche et les joueurs non plus
C’est-à-dire ?
Face à Vannes chacun a fait sa petite faute et ça nous empêche de peser comme nous le voudrions sur les matches. À côté de ça, c’est un secteur que l’on n’arrive pas à travailler comme on le voudrait par rapport au fait qu’on ne s’entraîne que par petits groupes de cinq ou de six et à vide sur les touches. Mais je répète et j’affirme que ce n’est pas une excuse. Je ne suis pas satisfait de la touche et les joueurs non plus.
Avez-vous des chiffres pour appuyer ces carences?
Dès que nous rentrons sur les quarante mètres, on roule à 58 % de réussite et ce n’est pas assez. Contre Aurillac nous avons deux exemples de touche perdue. Tristan Labouteley effleure un ballon: Est-ce que c’est trop haut? Est-ce que le lancer n’est pas bon? En tout cas on perd une touche importante. Chez nous ensuite on annonce au dernier moment et on perd encore le ballon. Ce sont de petites choses à gommer, sachant que notre lecture des adversaires est bonne.
Ce secteur est-il devenu prioritaire?
Tous les secteurs ont une grande importance. Nous sommes réalistes. Je prends ma part de responsabilité et je vous assure que nous avons fait une bonne séance hier (lundi) et je sais que nous travaillerons bien demain (aujourd’hui). De gros rendez-vous nous attendent face à des équipes qui savent peser sur les matches, entre Valence, Oyonnax et Colomiers.
Vendredi dernier face à Aurillac, comment expliquez-vous ce revirement de situation après la pause?
Il y a eu une prise de conscience collective, les annonces ont été meilleures. Il ne faut pas oublier que nous tournons beaucoup chez les talonneurs avec les blessures, mais nous avons de très bons joueurs à ce poste. Lucas Velarte par exemple est venu avec moi faire des lancers aujourd’hui alors que c’est son jour de repos