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Mort de Federico Martin-Aramburu, l'ancien 3/4 centre de l'USAP - Thomas Lièvremont : "Je ne peux pas croire que Federico est parti"
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    Federic Martin-Aramburu a porté le maillot de l'USAP de 2006 à 2008 L'Indépendant - L'Indépendant
Faits divers, USAP, Rugby à XV, Perpignan
Publié le 19/03/2022 à 15:11 , mis à jour à 15:43
L’ancien trois-quarts centre argentin de l’USAP (2006-08) Federico Martin-Aramburu, a été tué par balles dans la nuit de vendredi à samedi du côté de Saint-Germain-des-Prés. Il était venu à Paris assister à France-Angleterre.

La communauté argentine de France est en deuil. Atterrée. Federico Martin-Aramburu, l’un de ces Pumas (22 sélections entre 2004 et 2009) qui ont régalé le rugby français, est décédé tragiquement dans les rues du quartier Saint-Germain. Abattu de plusieurs balles de revolver après une altercation avec deux individus. Le drame se serait produit au petit matin, hier, après un dîner entre amis au Volver, restaurant argentin du 6e arrondissement.

A lire aussi : Perpignan : l'ancien 3/4 centre de l'USAP, Federico Martin-Aramburu tué ce samedi à Paris

Au petit matin, sur le chemin du retour vers leur hôtel, Federico Martin-Aramburu et son associé Shaun Hegarty, avec qui il avait joué au Barritz Olympique, également ancien joueur du Racing Club de Narbonne, se seraient arrêté à la terrasse d’un établissement rue Mabillon, à l’angle du Boulevard Saint Germain et de la rue de Buci. Que s’est-il alors passé ? L’enquête, en cours, le déterminera. Il semblerait qu’une altercation ait éclaté entre les deux groupes d’hommes et que des coups aient été échangés. Séparés, les belligérants seraient alors repartis chacun de leur côté, Federico et son ami vers leur hôtel, les autres vers leur voiture où l’un d’entre eux se serait saisi d’une arme pour revenir, en roulant, vers le rugbyman argentin et lui tirer trois balles dans le thorax. Ils auraient alors pris la fuite, laissant derrière eux Federico Martin-Aramburu sans vie sur la chaussée.

« Un super mec ! »
Quelques heures avant le rendez-vous avec son tragique destin, Federico était cet homme charmant, droit et attachant, aimé de tous. Il dînait au Volver avec ses amis, comme il en avait pris l’habitude les soirs de match international de rugby à Paris. Il y avait là ses amis catalans, Jean-Michel Falcone et sa famille, ses potes argentins Marcelo Bosch, José Orengo (également ancien de l'USAP) ou Federico Todeschini, ses anciens coéquipiers du B.O., Jean-Baptiste Gobelet et Shaun Hegarty.

« Nous avons partagé un asado, raconte la voix pleine d’émotion Jean-Michel Falcone. Le Volver, c’est chez nous. On y vient depuis des années manger de la viande argentine. Tous les sportifs argentins connaissent l'endroit, les Messi, Quesada, Di Maria ont offert leurs maillots, accrochés au mur du premier étage. Carlos, le patron, nous laissait terminer la soirée chez lui, après le dîner. Quand Federico était à l’USAP, nous nous étions rapprochés. Mes parents avaient vécu en Argentine, ça a créé des liens entre nous. Nous avons gardé contact et démarré une relation particulière. Il préparait la Coupe du monde en France, où avec sa boîte d’événementiel, il travaillait au séjour des Pumas chez nous. »

Sa dernière soirée festive, Federico Martin-Aramburu aurait dû la passer avec Thomas Lièvremont, « su hermano ». Un frère avec lequel ils devaient s’envoler lundi prochain pour dix jours de vacances en Argentine. « On avait prévu d’aller sur Buenos Aires, Salta, avec nos femmes, explique l'ancien 3e ligne. Je ne peux pas croire ce qui est arrivé. Je ne peux pas imaginer, qu’il est parti… » Maria reste seule avec ses trois filles. Federico Martin-Aramburu, lui, s’en est allé jouer dans la pampa céleste, laissant ses amis, ses copains dévastés par le chagrin. « Un super mec » en dernier hommage rendu par Marc Lièvremont.

La brigade criminelle a été saisie de l’enquête. Dès ce samedi matin, un magistrat du parquet de Paris était sur place, rue Mabillon. Les auteurs présumés de ce meurtre restent en fuite.

Gilles Navarro
 
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