Marius Tincu entraîneur des avants des Espoirs de l'USAP
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Marius Tincu, champion de France avec l'USAP en 2009. Independant - Michel Clementz
Rugby à XV,
USAP,
Perpignan,
Sport
Publié le 02/07/2022 à 15:25 , mis à jour à 15:29
L’ancien talonneur de 44 ans prendra la suite de Guillaume Vilaceca pour coacher les « gros » Espoirs catalans.
Marius Tincu va repousser les grilles d’Aimé-Giral, 10 ans après avoir quitté la cathédrale perpignanaise. En effet, l’emblématique talon de l’USAP, titré en 2009 avec les « sang et or», va prendre en charge la saison prochaine, les avants des Espoirs. S’il distillait ses conseils aux catégories inférieures la saison passé déjà sur le jeu au poste et la mêlée, l’ancien technicien de la Salanque CR (2017-2019) s’est finalement vu proposer l’antichambre des pros la semaine passée, avec la montée un cran au dessus de Guillaume Vilaceca.
« Nous sommes ravis d’enregistrer le renfort de Marius, avoue le président de l’Asso Axel Barrière
. Nous nous étions déjà penché sur son profil, car il est très bon techniquement, et qui intervenait déjà sur la mêlée. En plus de son poste d’entraîneur des avants, il devient le référent technique de la mêlée pour toutes les équipes de l’Asso. Nous avions peur que son emploi du temps de directeur technique avec le XV de la Roumanie soit incompatible, mais au final, les fenêtres internationales lui permettent d’être présent ».
Celui qui compte 53 sélections avec le numéro 2 dans le dos sous le maillot des « Chênes » formera le trident avec Jacques Basset, qui reste entraîneur des trois-quarts, et Anthony Cabaj, qui fera office de manager général. Benoît Albert, lui, continuera à préparer physiquement une équipe qui se voudra jeune, alimentée en partie par la génération 2004 qui montera cette année chez les Espoirs. Si la reprise des entraînements est programmée le 11 juillet, Marius Tincu, lui arrivera quelques jours plus loin, accaparé par un stage de pré sélection des U 20 de la Roumanie à Bucarest.
« Bien sûr que je suis content que l’on ai songé à moi. Je connais la maison. Je sais à quoi m’attendre et puis l’entraînement, c’est un véritable sacerdoce pour moi », explique le papa de Maia, championne régionale de tir à l’arc.
M.G.