• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

L'usap, Jeunisme Et Optimisme - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
sebastien-descons-a-gauche-et-les-catalans-continuent-de_850902_180x120.jpg
Si l’USAP séduit par son état d’esprit et son effronterie, son classement inquiète en vue d’une éventuelle qualification qui s’éloigne. La défaite (31-0) à Montauban a néanmoins permis de faire éclore la génération des Espoirs. Une piste pour l’avenir ? «Quand tu vois tous ces jeunes mourir les armes à la main...» Karl... Lire la suite

Lire la suite ...
 
Si l’USAP séduit par son état d’esprit et son effronterie, son classement inquiète en vue d’une éventuelle qualification qui s’éloigne. La défaite (31-0) à Montauban a néanmoins permis de faire éclore la génération des Espoirs. Une piste pour l’avenir ?

«Quand tu vois tous ces jeunes mourir les armes à la main...» Karl Chateau n’a pas pu finir sa phrase. Les yeux rougis par l’émotion, le troisième ligne de l’USAP n’avait pas assez de mots pour rendre hommage aux Espoirs du club, vendredi soir dans les sous-sols de Sapiac. Sèchement corrigés (31-0) par Montauban, ces derniers ont néanmoins fait preuve d’une bravoure exceptionnelle. Jamais ridicules, toujours solidaires, ils ont certes manqué de poils au menton mais pas de courage, au point de faire craquer tout le monde nerveusement au retour des vestiaires.«Il y avait beaucoup de stress, la journée a été très, très longue. Je me rappellerai toute ma vie de ce match», confia le jeune flanker Wandrille Picault, envahi par le soulagement. La charge émotionnelle fut si forte que tous les joueurs ont versé leur larme, chacun se rappelant, par un effet de miroir, ses propres débuts et la fierté de porter le maillot sang et or. «Ça été un moment formidable qui, je crois, va être porteur dans les semaines à venir», a résumé le directeur sportif Christian Lanta, lui aussi ému du haut de ses 64 ans.

Passé cet intense partage dans l’intimité du vestiaire, d’aucuns n’ont pas hésité à voir beaucoup plus loin. Le demi de mêlée Sébastien Descons: «L’USAP peut s’appuyer sur ses jeunes, j’en suis persuadé. Il faut que le club aille dans ce sens, car la relève est là. Ils ne demandent que de l’expérience. Il est prématuré de parler de génération spontanée mais on voit qu’il y a une réelle passerelle entre l’association et les pros.»


Espoirs et paradoxes


Effectivement, à Montauban, l’USAP a présenté un groupe de 24 ans de moyenne d’âge avec quatorze joueurs issus de la formation, dont quatre étrennaient leur premier match en Pro D2 (Picault, Oltmann, Lagarde, Dufau). Sans préjuger du coaching à venir, on peut estimer que les demis Paul Marty et Sadek Deghmache reviendront régulièrement. Lancer autant de jeunes d’un coup, à ce niveau-là, est exceptionnel. C’est surtout rédhibitoire pour envisager la victoire. On bâti pierre après pierre, a rétorqué en substance Christian Lanta: «Même si ce n’est pas encore perceptible, je sais que les choses avancent énormément dans la cohésion du groupe, l’état d’esprit et le travail des entraîneurs.» Tel est le paradoxe de l’USAP à mi-saison.

Si, cette semaine, le jeunisme catalan a émoustillé le landerneau, il a surtout servi de cache-misère à une situation alarmiste au classement (12e, 28 points). Décrochée à 11 points du 5e Colomiers, l’USAP n’a pas abandonné toute chance de qualification pour les phases finales, mais les faits sont têtus: la course-poursuite est une aventure quasi-impossible à concrétiser, surtout avec un effectif manquant cruellement d’homogénéité à plusieurs postes. Un peu comme si, sans prévenir, les sang et or préparaient avant tout la saison prochaine.


Fin de l’état de grâce


Lucidité? Réalisme? Qu’attendre, désormais? Car après la réception d’Albi vendredi, la reprise post-Noël donne des sueurs froides au regard du double déplacement à Mont-de-Marsan et à Colomiers, entrecoupé de l’accueil d’Aurillac. Toujours est-il que les intéressés continuent d’y croire dur comme fer, envers et contre tout. «Il faut assurer contre Albi. Ensuite, je suis sûr qu’on est sur la bonne voie. Ça ne se voit pas encore au classement mais on n’est pas loin de la vérité. Tout ce travail va finir par payer», assure Descons. Vrai que cette équipe suscite sympathie et empathie, dans le sillage d’un état d’esprit irréprochable, une constante cette saison. À cette limite près : la patience n’étant pas la principale vertu du public catalan, l’état de grâce ne durera pas.
 
Si l’USAP séduit par son état d’esprit et son effronterie, son classement inquiète en vue d’une éventuelle qualification qui s’éloigne. La défaite (31-0) à Montauban a néanmoins permis de faire éclore la génération des Espoirs. Une piste pour l’avenir ?

«Quand tu vois tous ces jeunes mourir les armes à la main...» Karl Chateau n’a pas pu finir sa phrase. Les yeux rougis par l’émotion, le troisième ligne de l’USAP n’avait pas assez de mots pour rendre hommage aux Espoirs du club, vendredi soir dans les sous-sols de Sapiac. Sèchement corrigés (31-0) par Montauban, ces derniers ont néanmoins fait preuve d’une bravoure exceptionnelle. Jamais ridicules, toujours solidaires, ils ont certes manqué de poils au menton mais pas de courage, au point de faire craquer tout le monde nerveusement au retour des vestiaires.«Il y avait beaucoup de stress, la journée a été très, très longue. Je me rappellerai toute ma vie de ce match», confia le jeune flanker Wandrille Picault, envahi par le soulagement. La charge émotionnelle fut si forte que tous les joueurs ont versé leur larme, chacun se rappelant, par un effet de miroir, ses propres débuts et la fierté de porter le maillot sang et or. «Ça été un moment formidable qui, je crois, va être porteur dans les semaines à venir», a résumé le directeur sportif Christian Lanta, lui aussi ému du haut de ses 64 ans.

Passé cet intense partage dans l’intimité du vestiaire, d’aucuns n’ont pas hésité à voir beaucoup plus loin. Le demi de mêlée Sébastien Descons: «L’USAP peut s’appuyer sur ses jeunes, j’en suis persuadé. Il faut que le club aille dans ce sens, car la relève est là. Ils ne demandent que de l’expérience. Il est prématuré de parler de génération spontanée mais on voit qu’il y a une réelle passerelle entre l’association et les pros.»


Espoirs et paradoxes


Effectivement, à Montauban, l’USAP a présenté un groupe de 24 ans de moyenne d’âge avec quatorze joueurs issus de la formation, dont quatre étrennaient leur premier match en Pro D2 (Picault, Oltmann, Lagarde, Dufau). Sans préjuger du coaching à venir, on peut estimer que les demis Paul Marty et Sadek Deghmache reviendront régulièrement. Lancer autant de jeunes d’un coup, à ce niveau-là, est exceptionnel. C’est surtout rédhibitoire pour envisager la victoire. On bâti pierre après pierre, a rétorqué en substance Christian Lanta: «Même si ce n’est pas encore perceptible, je sais que les choses avancent énormément dans la cohésion du groupe, l’état d’esprit et le travail des entraîneurs.» Tel est le paradoxe de l’USAP à mi-saison.

Si, cette semaine, le jeunisme catalan a émoustillé le landerneau, il a surtout servi de cache-misère à une situation alarmiste au classement (12e, 28 points). Décrochée à 11 points du 5e Colomiers, l’USAP n’a pas abandonné toute chance de qualification pour les phases finales, mais les faits sont têtus: la course-poursuite est une aventure quasi-impossible à concrétiser, surtout avec un effectif manquant cruellement d’homogénéité à plusieurs postes. Un peu comme si, sans prévenir, les sang et or préparaient avant tout la saison prochaine.


Fin de l’état de grâce


Lucidité? Réalisme? Qu’attendre, désormais? Car après la réception d’Albi vendredi, la reprise post-Noël donne des sueurs froides au regard du double déplacement à Mont-de-Marsan et à Colomiers, entrecoupé de l’accueil d’Aurillac. Toujours est-il que les intéressés continuent d’y croire dur comme fer, envers et contre tout. «Il faut assurer contre Albi. Ensuite, je suis sûr qu’on est sur la bonne voie. Ça ne se voit pas encore au classement mais on n’est pas loin de la vérité. Tout ce travail va finir par payer», assure Descons. Vrai que cette équipe suscite sympathie et empathie, dans le sillage d’un état d’esprit irréprochable, une constante cette saison. À cette limite près : la patience n’étant pas la principale vertu du public catalan, l’état de grâce ne durera pas.

Certains l'ont compris , d'autres pas. Mais pourquoi se voiler la face .
Mais le plus important c'est de tirer des leçons de ces 4 saisons catastrophiques et de prendre les décisions qui s'imposent.
 
Je trouve que cet article résume très bien la situation. Ce paradoxe entre l'espoir, la conquête retrouvée, les jeunes et de l'autre, ces résultats et ce classement.
 
Retour
Haut