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La défaite de l’espoir - Lindependant.fr

coll roig

Passe du temps sur le forum
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Tiens , même VC , (spécial dédicace à qui se reconnaitra :D ) nous fait du "glamour USAP " , sur ce coup !
 

Carto

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Samedi, une valeureuse USAP a fini par décrocher le bonus défensif au bout des arrêts de jeu.
Le regard ne triche jamais, il paraît. Samedi soir, à voir la mine déconfite de l’entraîneur de Montpellier Vern Cotter en conférence de presse, puis celle plus détendue de son homologue catalan Patrick Arlettaz, on aurait juré que l’USAP a décroché son premier succès de la saison à Aimé-Giral. Elle aurait pu, elle aurait dû au regard de sa domination et de sa vaillance. Au lieu de quoi, elle se consolera avec un point de bonus défensif (défaite 20-23) venu récompenser un état d’esprit admirable, qui suscita le soutien inconditionnel du non moins passionné public catalan. "C’était incroyable, je ne sais pas comment le décrire...On est plusieurs à avoir éprouvé des frissons quand il nous a soutenus dans les vingt dernières minutes", confia le flanker Karl Chateau.


Perpignan était alors mené 23 à 6 contre le cours du jeu, après un troisième essai du Montpelliérain Nagusa (71e) entaché de "six hors-jeu", selon l’expression pagnolesque de l’entraîneur usapiste Patrick Arlettaz. "On aimerait être arbitré comme tout le monde", insistera-t-il, frustré mais plein d’espoir au terme d’une deuxième mi-temps à sens unique. "Sans prétention, on pouvait gagner. Ce qui paraissait impossible en début de match, on l’a rendu possible. ça va venir, je veux y voir un bon signe", enchaîna-t-il, encore sous l’effet dopant des deux essais de Mathieu Acebes (75e) et de Lucas Bachelier au bout des arrêts de jeu (84e). Les banderilles de la révolte, au cœur d’une soirée où l’USAP déplore deux nouveaux blessés: l’ailier Jean-Bernard Pujol (facture doigt) et le centre Wandile Mjekevu (hanche). Le chat noir se cache encore dans les coursives d’Aimé-Giral et, comme si les temps n’étaient pas assez rudes comme ça, il a plu une bonne partie de la nuit.

Plus réaliste que Montpellier, tu meurs
Alors que l’USAP, chichement battue par le MHR, a trébuché pour la sixième fois consécutive -la troisième à domicile-, une bordée de sifflets a jailli, prolongeant la colère du ciel jusque dans les tribunes. Une frustration tout entière adressée à l’arbitre Tual Trainini, lequel servit de parfait exutoire. "Dominer ne sert à rien si tu perds à la fin, recadra Acebes. On ne se satisfait pas de ce point bonus, on s’en fout. Nous, ce qu’on veut, c’est remporter notre première victoire." Sans doute l’USAP ne tombera-t-elle pas tous les week-ends sur une défense aussi solide que celle des Héraultais. Plus réalistes que ces derniers, tu meurs. Si le MHR a bien failli repartir dans l’Hérault nanti d’un succès bonifié, il s’est fait désosser en mêlée, il a été incapable de scorer durant huit minutes à quinze contre treize (cartons jaunes pour Acebes 58e et Jonathan Bousquet 60e), il n’a pas vu le ballon en deuxième période et il s’est mangé deux essais en fin de match. Aveu contrit de son manager Vern Cotter: "On empoche les quatre points mais, dans l’ensemble, ça a été chaud. Forcément, quand on recule en mêlée, on ne peut pas être fier."

À l’arrivée, il lui a suffi d’inscrire trois essais et de gérer comme il put son avance. L’USAP a effectivement longtemps tapé sur un mur. Voilà encore un match où les Catalans conforteront leur statut de leader au nombre de passes. Pour une dernière place au classement, qui met cruellement en lumière ses difficultés à franchir le rideau adverse. Ce constat, récurrent chez les sang et or, a sauté aux yeux tant ces derniers ont bousculé les grands costauds du MHR. Mais la persévérance a (un peu) payé. Et au terme d’un baroud d’honneur plein d’énergie, l’USAP a malgré tout grappillé un point qui lui fait du bien.



Vincent COUTURE
 
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