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Interview de F. Gelez dans l'Indép :
François Gelez, l'entraîneur des arrières, estime l'USAP en mesure de garder sa dynamique.
François, avec trois déplacements sur ce bloc de quatre matchs, l'USAP a l'obligation de s'affirmer à l'extérieur… Les choses sont assez claires, on rentre dans les matchs décisifs. Chaque week-end peut nous empêcher à terme de remplir nos objectifs. Les joueurs se sont donnés comme mission de garder notre maison inviolée. C'est bien, mais maintenant il faut se mettre le même genre de pression à l'extérieur. Si on arrive à imposer ce qu'on a envie d'imposer, à être à l'unisson stratégiquement sur ce qu'on veut faire et à rester sur l'état d'esprit qu'on a eu contre Biarritz en terme d'agressivité et de dynamisme, on peut espérer un résultat positif. Mais nos résultats récents à l'extérieur nous appellent à beaucoup de prudence. Ce dont on doit avoir la plus peur ce week-end, c'est de nous.
Avez-vous été rassuré par le match effectué devant Biarritz (48-15) ? C'était un match est très intéressant sur beaucoup d'aspects : la défense, la volonté de déplacer le ballon, de ne pas passer par le sol trop rapidement. On sait qu'on a de la qualité à partir du moment où on joue comme ça. Dans un rugby de gagne-petit où nous, on ne veut pas faire les efforts, où on ne veut pas essayer de bien déplacer le ballon, on perdra à coup sûr à Bourgoin.
Comment être sûr que les leçons de vos derniers échecs en déplacement ont été retenues ? On a neuf déplacements derrière nous, c'est suffisant pour savoir ce qui ne nous a pas réussi. Maintenant il s'agit de faire abstraction du contexte domicile/extérieur - qui est quelque chose de très Français - pour essayer de garder cette dynamique qu'on a pu avoir contre Biarritz, même s'il y a eu la semaine de repos depuis. Le problème qu'on a depuis le début de saison, c'est qu'on fait presque toujours de très bons matchs sur les fins de bloc mais on a du mal à relancer la machine. Aujourd'hui on a vingt matchs derrière nous, en terme de rythme, de connaissance de notre plan de jeu, l'excuse des vacances ne tient pas.
L'USAP est souvent plus à l'aise contre les grosses équipes. Or Bourgoin, qui se bat pour rester en Pro D2, a un profil qui ne vous a pas réussi cette saison… On sait, comme Mont-de-Marsan, comme Colomiers, que si les Berjalliens perdent ce match, ils seront très en difficulté, ils jouent leur survie dans ce championnat. On ne doit pas être surpris par ça, pas être surpris par le début du match où il risque d'y avoir pas mal d'agressivité de leur part. Si on est surpris, c'est que vraiment, on manque d'expérience ou alors qu'on ne s'est vraiment pas préparé.
François Gelez, l'entraîneur des arrières, estime l'USAP en mesure de garder sa dynamique.
François, avec trois déplacements sur ce bloc de quatre matchs, l'USAP a l'obligation de s'affirmer à l'extérieur… Les choses sont assez claires, on rentre dans les matchs décisifs. Chaque week-end peut nous empêcher à terme de remplir nos objectifs. Les joueurs se sont donnés comme mission de garder notre maison inviolée. C'est bien, mais maintenant il faut se mettre le même genre de pression à l'extérieur. Si on arrive à imposer ce qu'on a envie d'imposer, à être à l'unisson stratégiquement sur ce qu'on veut faire et à rester sur l'état d'esprit qu'on a eu contre Biarritz en terme d'agressivité et de dynamisme, on peut espérer un résultat positif. Mais nos résultats récents à l'extérieur nous appellent à beaucoup de prudence. Ce dont on doit avoir la plus peur ce week-end, c'est de nous.
Avez-vous été rassuré par le match effectué devant Biarritz (48-15) ? C'était un match est très intéressant sur beaucoup d'aspects : la défense, la volonté de déplacer le ballon, de ne pas passer par le sol trop rapidement. On sait qu'on a de la qualité à partir du moment où on joue comme ça. Dans un rugby de gagne-petit où nous, on ne veut pas faire les efforts, où on ne veut pas essayer de bien déplacer le ballon, on perdra à coup sûr à Bourgoin.
Comment être sûr que les leçons de vos derniers échecs en déplacement ont été retenues ? On a neuf déplacements derrière nous, c'est suffisant pour savoir ce qui ne nous a pas réussi. Maintenant il s'agit de faire abstraction du contexte domicile/extérieur - qui est quelque chose de très Français - pour essayer de garder cette dynamique qu'on a pu avoir contre Biarritz, même s'il y a eu la semaine de repos depuis. Le problème qu'on a depuis le début de saison, c'est qu'on fait presque toujours de très bons matchs sur les fins de bloc mais on a du mal à relancer la machine. Aujourd'hui on a vingt matchs derrière nous, en terme de rythme, de connaissance de notre plan de jeu, l'excuse des vacances ne tient pas.
L'USAP est souvent plus à l'aise contre les grosses équipes. Or Bourgoin, qui se bat pour rester en Pro D2, a un profil qui ne vous a pas réussi cette saison… On sait, comme Mont-de-Marsan, comme Colomiers, que si les Berjalliens perdent ce match, ils seront très en difficulté, ils jouent leur survie dans ce championnat. On ne doit pas être surpris par ça, pas être surpris par le début du match où il risque d'y avoir pas mal d'agressivité de leur part. Si on est surpris, c'est que vraiment, on manque d'expérience ou alors qu'on ne s'est vraiment pas préparé.