ouillade
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Jaminet pour finir en beauté avec Perpignan
TOP 14 - Melvyn Jaminet vit ses dernières semaines en sang et or. Avant de le voir prendre la direction du Stade toulousain, le peuple catalan attend de son arrière international qu'il soit à la hauteur de son statut. Cela passera par de grandes performances et la quête du maintien. Premier juge de paix, ce samedi, contre Brive.
C'est bien connu, les histoires d'amour finissent mal en général. Jusqu'à l'automne dernier, l'idylle entre Melvyn Jaminet et l'Usap ressemblait à un conte de fées : celui d'un jeune joueur autrefois un peu paumé qui s'était révélé avec les espoirs locaux avant de devenir, en l'espace d'une saison, le visage du renouveau du club et son plus bel ambassadeur. Depuis six mois, les événements ont pris une tournure différente.
La saga du départ de Melvyn Jaminet pour Toulouse, faux feuilleton à suspense, a quelque peu blasé les supporters au fil des semaines. Et ce, même si la majorité en convient : le départ de l'international tient de la logique de carrière, ni plus ni moins.La plus grande source de frustration dans les travées d'Aimé-Giral vient avant tout de la saison de l'arrière. Attendu comme le messie du maintien en Catalogne, Melvyn Jaminet n'a pas comblé toutes les espérances.
Top 14 - Melvyn Jaminet (Perpignan)Icon Sport
Si les statistiques ne disent pas tout, elles apportent une part de vérité non négligeable au débat. Le numéro 15 a disputé seulement 50 % des matchs de Top 14 de sa formation (11/22), conséquence directe et inévitable de son statut d'international. Son rendement, surtout, a été irrégulier. Pour tout un tas de raisons, comme autant de circonstances atténuantes : à 22 ans, le Varois d'origine dispute - il est bon de le rappeler - sa première saison dans l'élite, il doit gérer le contrecoup physique et mental de son ascension et il n'a pas toujours évolué dans les meilleures dispositions collectives, notamment en début de championnat quand l'Usap se cherchait.
Mais avec 76,8 % face aux perches, son taux de réussite - secteur qui ne doit qu'à lui seul - est en deçà des standards des buteurs de très haut niveau. En parallèle, il n'a toujours pas débloqué son compteur d'essais dans l'élite même si, avec vingt-six défenseurs battus et sept franchissements, il a su régulièrement être à l'origine d'actions dangereuses.
Parmi les moments forts de son année, Melvyn Jaminet a passé les pénalités de la victoire contre Toulon et à Biarritz mais avait commis une erreur fatale contre le Stade français. La plupart des succès sang et or les plus retentissants ont été obtenus sans lui, que ce soit contre La Rochelle, Toulouse et le Racing 92.
Cinquième du club aux défenseurs battus
Voilà peut-être une des grandes satisfactions de la saison de l'Usap : elle n'a pas été, loin de là, "Jaminet-dépendante". D'autres individualités ont affiché un haut niveau de performance pour permettre à Perpignan de croire encore et toujours au maintien. La statistique des défenseurs battus est, en la matière, assez parlante : sur cette catégorie, Bautista Delguy (54), Alivereti Duguivalu (38), Mamea Lemalu (31) et Tristan Tedder (27) ont été plus en verve que Melvyn Jaminet, Mathieu Acebes et George Tilsley (24) n'étant pas en reste.
Top 14 - Bautista Delguy (Perpignan) face à Bordeaux lors de la 20ème journéeIcon Sport
De même, alors que le Tricolore n'a pas scoré, dix joueurs des lignes arrière ont marqué en championnat, avec Afusipa Taumoepeau (5), Bautista Delguy et Tristan Tedder (4) en principales forces de frappe.Il reste désormais au moins trois matchs à Melvyn Jaminet, dont deux à domicile, pour terminer son aventure catalane de la plus belle des manières.
Cela passera évidemment par le maintien, auquel tout le monde, du côté du Castillet, attend qu'il apporte une contribution notable. Dans l'histoire entre l'Usap et Melvyn Jaminet, il y a aussi la frustration pour les supporters de ne pas avoir pu profiter pleinement du numéro 15 en raison des huis-clos et des jauges. Ce samedi, Aimé-Giral devrait être plein à craquer. Et l'arrière sera sur la pelouse. Le décor est planté. Que le champion parle, maintenant...
TOP 14 - Melvyn Jaminet vit ses dernières semaines en sang et or. Avant de le voir prendre la direction du Stade toulousain, le peuple catalan attend de son arrière international qu'il soit à la hauteur de son statut. Cela passera par de grandes performances et la quête du maintien. Premier juge de paix, ce samedi, contre Brive.
C'est bien connu, les histoires d'amour finissent mal en général. Jusqu'à l'automne dernier, l'idylle entre Melvyn Jaminet et l'Usap ressemblait à un conte de fées : celui d'un jeune joueur autrefois un peu paumé qui s'était révélé avec les espoirs locaux avant de devenir, en l'espace d'une saison, le visage du renouveau du club et son plus bel ambassadeur. Depuis six mois, les événements ont pris une tournure différente.
La saga du départ de Melvyn Jaminet pour Toulouse, faux feuilleton à suspense, a quelque peu blasé les supporters au fil des semaines. Et ce, même si la majorité en convient : le départ de l'international tient de la logique de carrière, ni plus ni moins.La plus grande source de frustration dans les travées d'Aimé-Giral vient avant tout de la saison de l'arrière. Attendu comme le messie du maintien en Catalogne, Melvyn Jaminet n'a pas comblé toutes les espérances.
Top 14 - Melvyn Jaminet (Perpignan)Icon Sport
Si les statistiques ne disent pas tout, elles apportent une part de vérité non négligeable au débat. Le numéro 15 a disputé seulement 50 % des matchs de Top 14 de sa formation (11/22), conséquence directe et inévitable de son statut d'international. Son rendement, surtout, a été irrégulier. Pour tout un tas de raisons, comme autant de circonstances atténuantes : à 22 ans, le Varois d'origine dispute - il est bon de le rappeler - sa première saison dans l'élite, il doit gérer le contrecoup physique et mental de son ascension et il n'a pas toujours évolué dans les meilleures dispositions collectives, notamment en début de championnat quand l'Usap se cherchait.
Mais avec 76,8 % face aux perches, son taux de réussite - secteur qui ne doit qu'à lui seul - est en deçà des standards des buteurs de très haut niveau. En parallèle, il n'a toujours pas débloqué son compteur d'essais dans l'élite même si, avec vingt-six défenseurs battus et sept franchissements, il a su régulièrement être à l'origine d'actions dangereuses.
Parmi les moments forts de son année, Melvyn Jaminet a passé les pénalités de la victoire contre Toulon et à Biarritz mais avait commis une erreur fatale contre le Stade français. La plupart des succès sang et or les plus retentissants ont été obtenus sans lui, que ce soit contre La Rochelle, Toulouse et le Racing 92.
Cinquième du club aux défenseurs battus
Voilà peut-être une des grandes satisfactions de la saison de l'Usap : elle n'a pas été, loin de là, "Jaminet-dépendante". D'autres individualités ont affiché un haut niveau de performance pour permettre à Perpignan de croire encore et toujours au maintien. La statistique des défenseurs battus est, en la matière, assez parlante : sur cette catégorie, Bautista Delguy (54), Alivereti Duguivalu (38), Mamea Lemalu (31) et Tristan Tedder (27) ont été plus en verve que Melvyn Jaminet, Mathieu Acebes et George Tilsley (24) n'étant pas en reste.
Top 14 - Bautista Delguy (Perpignan) face à Bordeaux lors de la 20ème journéeIcon Sport
De même, alors que le Tricolore n'a pas scoré, dix joueurs des lignes arrière ont marqué en championnat, avec Afusipa Taumoepeau (5), Bautista Delguy et Tristan Tedder (4) en principales forces de frappe.Il reste désormais au moins trois matchs à Melvyn Jaminet, dont deux à domicile, pour terminer son aventure catalane de la plus belle des manières.
Cela passera évidemment par le maintien, auquel tout le monde, du côté du Castillet, attend qu'il apporte une contribution notable. Dans l'histoire entre l'Usap et Melvyn Jaminet, il y a aussi la frustration pour les supporters de ne pas avoir pu profiter pleinement du numéro 15 en raison des huis-clos et des jauges. Ce samedi, Aimé-Giral devrait être plein à craquer. Et l'arrière sera sur la pelouse. Le décor est planté. Que le champion parle, maintenant...