Hit-Parade : quels sont les clubs de Perpignan qui ont le plus de licenciés ?
Thierry Bouldoire
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Perpignan comptait 15 000 licenciés dans plus de 100 clubs sportifs en juin 2024, soit 13 % de sa population. L’adjoint aux sports, Sébastien Ménard, décrypte le poids du sport amateur sur la ville.
Le sport amateur boxe en catégorie poids lourd à Perpignan. Avec plus de 15 000 licenciés, dans plus d’une centaine de clubs, il pèse 13 % de la population totale de la ville.
"Ces statistiques datent de juin 2024, elles sont en progression depuis, effet JO oblige, mais pas uniquement", dresse Sébastien Ménard. L’adjoint aux sports de la ville précise :
"On frôle les 20 000 licenciés, si l’on ajoute les 5 000 licenciés du sport scolaire. Le sport est populaire à Perpignan. La preuve, 11 815 pass Sports étaient recensés en juin 2024. Le pass Sport est une aide de 50 euros de l’État pour payer une licence dans un club si l’on bénéficie d’allocations scolaires, d’allocations d’éducation d’enfants handicapés ou de bourses".
Sans surprise, le football se taille la part du lion. Quatre clubs, le Sporting Perpignan Nord, l’OC Perpignan, le Racing Perpignan Méditerranée et le Perpignan AC pointent dans le Top 15. Et pèsent près de 10 % des adhérents (1460). Très performant, le Perpignan Pentathlon Moderne est le second club en nombre de licenciés (505), derrière le Sporting (514). L’Athlé 66 affiche 410 licenciés, un de plus que le Tennis Club du Moulin-à-Vent. L’USAP association draine 400 licenciés, le XIII Catalan 295.
Le classement des clubs de Perpignan par nombre de licenciés L'Indépedant - L'Indépendant
"Le budget Barnier figurait une baisse de 200 millions du budget des sports. Drôle d’héritage pour Paris-2024"
L’enjeu est essentiel pour le plaisir, la santé, l’insertion des enfants notamment, mais aussi pour les bénévoles et les salariés.
"C’est pourquoi nous nous inquiétons d’une baisse annoncée du budget du ministère des sports", poursuit celui qui est le référent local de l’Association nationale des élus en charge des sports.
"Le budget Barnier préfigurait une baisse de 200 millions d’euros, soit 20 %. C’était le budget le plus impacté. Trois mois après les JO et les promesses de développement de la pratique sportive ! Drôle d’héritage pour Paris-2024. Le budget de la culture n’était pas impacté lui…"
Au-delà du hit-parade des licenciés, une baisse des crédits mettrait en danger certains salariés des clubs, les trésoreries des clubs et certainement l’investissement des bénévoles. Autre enjeu majeur : les installations, stades, terrains, gymnases, dojos… Si des investissements ont été réalisés dans les quatre premières années de la municipalité Aliot, des points noirs demeurent. Le stade de Jean Lurçat n’est pas homologué pour le haut niveau départemental, le projet d’agrandissement du Parc des sports est à l’arrêt, le gymnase Picasso fait son âge. Il n’est pas le seul.