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Etat des lieux et perspectives d'avenir

Très bonne analyse avec laquelle je suis complètement d'accord, comme bien souvent d'ailleurs. J'ajouterais que, au-delà des résultats, le staff a su (r)apporter l'orgueil et la catalanité qui commençaient peu à peu à s'évaporer et ce de manière inquiétante, et je pense que nous serons tous du même avis ici pour dire que c'est bien le plus important chez nous, à l'USAP.
sur la catalanité ,je te trouve bien optimiste.Mais aprés tout tu as peut etre raison.J'ai quand méme un doute .Et si il ne s'agissait que d'une question de circonstances?L'avenir nous le dira trés vite
 
Selponi et son jeu au pied défaillant que tout le monde stigmatise. Pourquoi un garçon avec ses qualités réelles en attaque et défense, capable de taper des coups de pieds de 40 mètres et plus est incapable d'être plus précis. La technique ou le mental dans cet exercice ? Les deux peut-être ? l'une entrainant l'autre ? Je revois une action en 2 éme mi-temps, il tape un long coup de pied vers la touche depuis les 22 en visant le côté Chevalier, mal croisé il sort en ballon mort. Si vous regardez bien ,il tient son ballon verticalement et le tape sur la pointe, je pense que cela complique la frappe qui doit donc se faire dans l'axe longitudinal du ballon en gros 6/7 cms.
L'avis des spécialistes serait intéressant pour m'éclairer. Après ce coup de pied, je crois qu'il doute et assure avec des touches de 20 mètres. Spécialistes ,merci.

Il est effectivement possible possible d'exécuter, dans cette situation, soit un coup de pied pointe, soit un coup de pied "torpédo". Ce dernier est réalisé sur l'axe longitudinal (ballon tenu suivant un angle de 40-45 degrés, frappe plus sur l'extérieur du pied..). Ce coup de pied permet une meilleure pénétration dans l'air du fait de sa rotation suivant l'axe longitudinal. Il permet de donner plus de vitesse et de longueur. Mais c'est une frappe plus en toucher et plus exigeante techniquement, avec un plus grand risque de "dévisser" la frappe. Quand un buteur doute ou est en échec sur les frappes torpédo, souvent on lui conseillera à de frapper pointe pour "assurer".
Donc tu as raison, il se pourrait bien que le mental, une part de manque de confiance (ce qui jour sur l'exécution technique) entre en ligne de compte dans le choix du jeu au pied de Selponi (il me semble inconcevable que le coup de pied torpédo ne fasse pas partie de son bagage technique).
 
Il est effectivement possible possible d'exécuter, dans cette situation, soit un coup de pied pointe, soit un coup de pied "torpédo". Ce dernier est réalisé sur l'axe longitudinal (ballon tenu suivant un angle de 40-45 degrés, frappe plus sur l'extérieur du pied..). Ce coup de pied permet une meilleure pénétration dans l'air du fait de sa rotation suivant l'axe longitudinal. Il permet de donner plus de vitesse et de longueur. Mais c'est une frappe plus en toucher et plus exigeante techniquement, avec un plus grand risque de "dévisser" la frappe. Quand un buteur doute ou est en échec sur les frappes torpédo, souvent on lui conseillera à de frapper pointe pour "assurer".
Donc tu as raison, il se pourrait bien que le mental, une part de manque de confiance (ce qui jour sur l'exécution technique) entre en ligne de compte dans le choix du jeu au pied de Selponi (il me semble inconcevable que le coup de pied torpédo ne fasse pas partie de son bagage technique).
Ce qui caractérise les lacunes de Carbou sur ses lancés, c'est plus à mon avis un problème de confiance qu'une technique ignorée ou mal maîtrisée. D'ailleurs, Arlettaz l'a bien dit lundi soir, il va peut-être appeler en renfort un psy pour s'occuper des joueurs qui manquent de confiance. Je suis sûr que Carbou se met une très grosse pression avant son lancé (surtout à A Giral). En ce qui concerne Selponi, je crois que le problème est différent. Il n'a pas su jouer avec le vent en seconde mi-temps pour dégager son équipe et occuper le camp de l'adversaire. Je pense que c'est un problème de vision du jeu. Là aussi ça se corrige. Je l'ai fait avec la charnière et mon capitaine à Quimper. A chaque entraînement, lors de la phase de mouvement général avec opposition, après chaque action, je leur demandais de réfléchir à ce qui aurait été le meilleur choix tactique. Je dois avouer qu'ils se sont améliorés et qu'ils ne commettaient plus trop de bourdes. Je pense que si un ouvreur chevronné épaulait Selponi, ce dernier progresserait de façon notoire.
 
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