Francis Salagoïty favorable à "un grand club qui englobe tous les clubs du Pays basque"
Fabien Pomiès
Hier à 15:37
TOP 14 - Laissé dans les cartons depuis un peu plus d'un an, le projet de fusion entre les clubs basques pourrait de nouveau être étudié. Du moins, c'est la volonté de Francis Salagoïty, président de l'Aviron bayonnais.
Alors que son équipe a une nouvelle fois chuté en championnat vendredi contre La Rochelle (17-42) et pointe à la dernière place du classement, Francis Salagoïty, président du conseil de surveillance de l'Aviron bayonnais, est conscient que le Pays basque doit unir ses forces pour perdurer au haut niveau. Dans un entretien à Sud Ouest dimanche, il évoque "un grand club qui englobe tous les clubs du Pays basque".
Et de préciser son propos : "Notre idée est d'essayer de mettre en place un véritable centre de performance, de formation et d'entraînement au niveau de l'Aviron bayonnais et du Pays Basque. Il faut qu'on se donne le temps de construire un vrai et grand projet". Cette idée de fusion avec le Biarritz olympique (11e de Pro D2 actuellement) avait déjà été abordée en 2013 et 2015 notamment, créant un mouvement de contestations des supporters.
Jean Monribot, le capitaine bayonnaisAFP
"Faire perdurer le rugby au Pays basque"
Selon lui, "l’avenir du rugby au Pays basque, ce n’est pas que Bayonne et Biarritz. Saint-Jean-de-Luz, Anglet, Hendaye, Boucau, Hasparren et les autres clubs sont tout aussi importants que Bayonne et Biarritz. Il faut arrêter de se focaliser sur ces deux clubs [...] On est deux entités sur un territoire qui a la chance d'avoir une grosse identité rugbystique, avec des clubs de Fédérale ou de séries inférieures qui peuvent former et où on peut trouver des joueurs. Maintenant, il faut se poser la question de faire perdurer le rugby au Pays basque..."
Mais avant de parler de tout ça, les Bayonnais doivent rapidement réagir en championnat, après avoir encaissé leur 9e revers en 14 rencontres. Le promu a un déplacement compliqué à gérer à Castres, samedi 31 à 15h. Avec huit points de retard sur Lyon (24), premier non-relégable, l'Aviron est déjà au pied du mur et a lancé son opération survie dans l'Elite.
Les espoirs de maintien de l'Aviron Bayonnais ont pris un gros coup de frein, vendredi soir, face à La Rochelle, après une défaite à domicile sans appel (17-42). Dans le même temps, Lyon, Grenoble et Pau l'emportaient et envoyaient la formation basque à huit longueurs de la place de premier non-relégable. Une situation vécue durement par le président, Francis Salagoïty. « Il faut le reconnaître : les six prochains mois risquent d'être difficiles, déclarait-il dans le quotidien Sud-Ouest du 25 décembre. Une nouvelle défaite à Castres (samedi, 15 heures) entraînerait la nécessité de se dire qu'on prépare la saison prochaine en Pro D 2. » Des mots qui font écho à son désarroi, au soir de cette 14e journée, lorsqu'il n'hésitait pas à dire que l'équipe n'était pas au niveau.
Fabien Pomiès
Hier à 15:37
TOP 14 - Laissé dans les cartons depuis un peu plus d'un an, le projet de fusion entre les clubs basques pourrait de nouveau être étudié. Du moins, c'est la volonté de Francis Salagoïty, président de l'Aviron bayonnais.
Alors que son équipe a une nouvelle fois chuté en championnat vendredi contre La Rochelle (17-42) et pointe à la dernière place du classement, Francis Salagoïty, président du conseil de surveillance de l'Aviron bayonnais, est conscient que le Pays basque doit unir ses forces pour perdurer au haut niveau. Dans un entretien à Sud Ouest dimanche, il évoque "un grand club qui englobe tous les clubs du Pays basque".
Et de préciser son propos : "Notre idée est d'essayer de mettre en place un véritable centre de performance, de formation et d'entraînement au niveau de l'Aviron bayonnais et du Pays Basque. Il faut qu'on se donne le temps de construire un vrai et grand projet". Cette idée de fusion avec le Biarritz olympique (11e de Pro D2 actuellement) avait déjà été abordée en 2013 et 2015 notamment, créant un mouvement de contestations des supporters.
Jean Monribot, le capitaine bayonnaisAFP
"Faire perdurer le rugby au Pays basque"
Selon lui, "l’avenir du rugby au Pays basque, ce n’est pas que Bayonne et Biarritz. Saint-Jean-de-Luz, Anglet, Hendaye, Boucau, Hasparren et les autres clubs sont tout aussi importants que Bayonne et Biarritz. Il faut arrêter de se focaliser sur ces deux clubs [...] On est deux entités sur un territoire qui a la chance d'avoir une grosse identité rugbystique, avec des clubs de Fédérale ou de séries inférieures qui peuvent former et où on peut trouver des joueurs. Maintenant, il faut se poser la question de faire perdurer le rugby au Pays basque..."
Mais avant de parler de tout ça, les Bayonnais doivent rapidement réagir en championnat, après avoir encaissé leur 9e revers en 14 rencontres. Le promu a un déplacement compliqué à gérer à Castres, samedi 31 à 15h. Avec huit points de retard sur Lyon (24), premier non-relégable, l'Aviron est déjà au pied du mur et a lancé son opération survie dans l'Elite.
Les espoirs de maintien de l'Aviron Bayonnais ont pris un gros coup de frein, vendredi soir, face à La Rochelle, après une défaite à domicile sans appel (17-42). Dans le même temps, Lyon, Grenoble et Pau l'emportaient et envoyaient la formation basque à huit longueurs de la place de premier non-relégable. Une situation vécue durement par le président, Francis Salagoïty. « Il faut le reconnaître : les six prochains mois risquent d'être difficiles, déclarait-il dans le quotidien Sud-Ouest du 25 décembre. Une nouvelle défaite à Castres (samedi, 15 heures) entraînerait la nécessité de se dire qu'on prépare la saison prochaine en Pro D 2. » Des mots qui font écho à son désarroi, au soir de cette 14e journée, lorsqu'il n'hésitait pas à dire que l'équipe n'était pas au niveau.