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Espoirs de l'USAP / Baptiste Plana sur les traces de son père Didier : bon sang (et or) ne...

Samedi, Baptiste Plana, 21 ans, devrait évoluer avec les Espoirs et défier Aurillac (16 h), à la Plaine des Jeux de Perpignan emboîtant ainsi le pas de son papa, Didier, finaliste du championnat de France en 1998.

Le rugby, c’est souvent une affaire de famille. Chez les Plana, on ne déroge pas à la règle. Il y eut d’abord Didier, illustre centre « sang et or » dans les années 90, avec comme point d’orgue une finale de championnat de France en 1998 contre le Stade Français, au Stade de France. Et désormais, il y a Baptiste, sa progéniture, 21 ans à peine soufflés, et du talent plein les pattes.

« Mon frère Maxime faisait également du rugby. Mais pour lui, c’était plus un passe-temps qu’autre chose. Donc il a préféré arrêter pour se consacrer à ses études. Il faut dire que dans ce domaine, il est plus brillant que moi (rires) ». Ne vous y trompez pas, le Catalan aussi est quelqu’un de studieux, puisqu’il passe actuellement un Master MEEF du côté de Montpellier, pour devenir professeur d’EPS dans les collèges et lycées. Comme un certain… Didier. « Mais pour le coup, il n’y est pour rien. J’ai toujours adoré ce contact avec les élèves, apprendre et transmettre son savoir. J’ai déjà eu l’occasion d’intervenir auprès des jeunes à l’Assosiation USAP, et c’était super ».

Par contre, s’il est une chose pour laquelle son paternel est 100 % responsable, c’est de son amour inconditionnel pour cet ovale de cuir. Une passion enivrante depuis sa plus tendre enfance, un véritable héritage. « Je ne marchais même pas encore que j’avais un ballon dans les mains. Et aujourd’hui je vis rugby, je dors rugby, je mange rugby ». Lorsqu’il retrace ses dix-sept années de carrière, c’est la voix éraillée par l’émotion. Le rugby, c’est sa vie.

Aimé-Giral, un rêve bientôt réalité ?
Le fiston repense notamment à son enfance, durant laquelle il a côtoyé un certain Romain NTamack.
« Nos pères étaient les meilleurs amis, donc nous nous sommes pas mal fréquentés quand nous étions petits. Mais c’est vrai que maintenant c’est plus compliqué. Par contre, avec Arthur Vincent (NDLR centre de Montpellier et du XV de France) que j’ai connu au Pôle Espoir de Béziers, nous sommes très souvent en contact. C’est ce que j’aime dans le rugby, cet esprit de copains et de fraternité ». Ou encore avec Gabriel Polit, son ami aurillacois que le fana de Jonah Lomu a pu voir récemment lors de la venue des Cantalous en Catalogne… « Nous étions tous les deux 24e homme, nous avons pu discuter de banc à banc, c’était chouette », s’amuse-t-il.

Car oui, c’est au rythme chaloupé des entraînements avec la Première et des va-et-vient dans la cité héraultaise pour ses études que cet amateur de jeux vidéo cadence sa vie aujourd’hui. Et pour ne pas vous mentir, en ce moment, la console est plutôt délaissée. « C’est une présence quotidienne à l’entraînement. Ça va qu’en ce moment, à cause du Covid, les cours se font à distance. Sinon, j’aurais du mal à suivre ».

Pourtant, sur le terrain, l’ailier supersonique est du genre rapide. C’est peut-être en partie ce qui a poussé Patrick Arlettaz, le coach des « sang et or », à l’intégrer dans le groupe pro cet été. « C’est vrai que c’est une grande fierté, j’en rêve depuis que je suis petit. Même si mon rêve ultime reste de jouer devant un Aimé-Giral bondé, des souvenirs de spectateurs que j’en ai étant gamin. Fouler cette pelouse, revêtir la tunique USAP… c’est ce qui me pousse à me lever tous les matins à 6h30 depuis tout ce temps ». Un songe qu’il pourrait toucher du doigt, très prochainement… enfin, pas avant janvier.

Mickaël Gumiel
 
Le journaliste dit que Baptiste a du talent plein les pattes.
Bon ok...mais perso, j'dirais pas ça moi.
Baptiste a d'énormes qualités mais la première qui me vient à l'esprit n'est pas le talent.

En revanche, c'est un très gros travailleur. Extrêmement sérieux. Un très bel athlete qui sait se préparer. Qui fait véritablement l'effort avec une hygiène de vie irréprochable.
Par exemple, quand d'autres, plus talentueux s'en vont à la plage, Baptiste va en salle travailler... Il n'en est que plus méritant.

Baptiste, je le kiffe. C'est un gentil garçon, très bon camarade, jamais dans la polémique... un excellent état d'esprit. Vraiment !
Baptiste, un garçon très bien entouré. Pas uniquement par son père mais aussi par sa mère et ses grands parents, des gens fort sympathiques.
 
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