Patrick Arlettaz, entraîneur de l’USAP, évoque la pression qui entoure le derby et la nécessité pour son équipe de l’emporter ce vendredi soir.
A 20 h 30 sur Eurosport 2 et notre live sur lindependant.fr
En quoi ce derby est-il un match particulier ?
La proximité des deux villes, avec une culture forte, avec un « fight » qui s’est instauré au fil des ans, ça a entretenu des légendes. C’est à celui qui pisse le plus loin, comme dans une cour de récréation. Là, c’est une cour de récréation un petit peu plus grande, de soixante kilomètres à peu près, mais ça reste une cour de récréation. C’est plus important pour nous d’être plus grand que le voisin plutôt que celui qui est très loin. C’est difficile de comparer les tailles avec celui qui est très loin, par contre, sur celui qui est juste à côté, on aime bien avoir deux ou trois centimètres de plus. C’est important pour les supporters, donc c’est important pour nous. C’est un match avec un parfum particulier, pas simplement parce que le derby vient rajouter un peu plus à la pression ambiante.
Comment avez-vous préparé ce match ?
On s’est appliqué à travailler, c’est un impératif pour nous de gagner vendredi (ce soir). On est conscient qu’une belle dynamique s’était enclenchée, qu’elle s’est coupée sur le dernier quart d’heure de Colomiers. Après, on ne veut pas non plus qu’un quart d’heure mette à mal ce que font les joueurs pendant toute la semaine, mais on sait très bien qu’il faut le valider par des victoires le week-end. Il faut rattraper des points. Quand je suis arrivé, on est parti avec un gros handicap, donc on va s’attacher toute cette saison à rattraper ce handicap et faire les comptes à la fin.
Que pensez-vous de l’équipe de Narbonne ?
Je pense beaucoup de bien de Narbonne mais ce n’est pas tellement une surprise finalement. Ils ont un effectif de qualité. Ils ont fait un gros recrutement avec énormément de qualité individuelle. Là-dessus est arrivé un nouveau staff avec Christian et sa façon de motiver ses troupes et cet état d’esprit, avec un staff étoffé avec Buada, Kefu... qui travaillent bien. Je sais pertinemment qu’ils font du bon boulot. Je l’ai vu à la vidéo en travaillant. Quand on fait du bon boulot et qu’il y a de la qualité individuelle, il n’y a pas de raison que le résultat ne soit pas là. C’est ce qui arrive à cette équipe de Narbonne depuis maintenant trois mois.