Challenge Cup - Les ressources insoupçonnées de l'Usap - Rugbyrama

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Confrontés à une cascade de blessures, les catalans ne galvauderont toutefois pas la compétition et s’appuieront volontiers sur leur centre de formation autour des habituels cadres face au connacht.

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Challenge Cup - Les ressources insoupçonnées de l'Usap​

Rémy Rugiero

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Confrontés à une cascade de blessures, les catalans ne galvauderont toutefois pas la compétition et s’appuieront volontiers sur leur centre de formation autour des habituels cadres face au connacht.
Il n’est pas question de douter du potentiel des Espoirs et des talents du club qui ont prouvé à maintes reprises leurs capacités à prendre le relais quand l’Usap devait piocher dans sa jeunesse selon le contexte. Non, juste une confirmation de certains éléments en devenir, répondant aux exigences du haut niveau et susceptibles d’intégrer un jour, véritablement la rotation chez les grands comme lors du duel face aux Cheetahs, où certains sont sortis du lot. À l’instar des Victor Montgaillard, Lorencio Boyer Gallardo, Maxim Granell et consorts, Job Poulet s’est distingué au centre de l’attaque. « N’importe quel jeune issu de l’Usap veut disputer ce genre de match. Quand je nous vois avec d’autres coéquipiers, l’envie est décuplée. Partir à Amsterdam pour la Coupe d’Europe, c’était une super opportunité. Nous ne jouons pas souvent avec l’équipe professionnelle, alors affronter des formations que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer, c’est très formateur. » Auteur d’un essai et d’une partition prometteuse en attaque contre les Sud-Africains, Job Poulet a validé les attentes placées en lui.

Conjoncture propice​

Alors que Franck Azéma et David Marty n’ont pas hésité à lancer dans le grand bain leurs jeunes pousses, l’ancien Narbonnais a apprécié la marque de confiance et compte bien répondre présent lorsque son nom sera couché sur la feuille de match, il précise : « Les coachs nous parlent beaucoup dans la semaine. Si l’on nous donne notre chance, il faut être dans les clous le jour du match. J’ai débuté l’an passé avec eux, je dois en faire en sorte qu’on me considère comme un membre à part entière de l’effectif de l’équipe première. Leurs retours sont importants, pour avancer et progresser à chaque sortie. » Perpignan fabrique ce type de joueurs à caractère, qui sied à un tempérament atypique dans le coin, à même de tracasser les choix du staff quand les décisions doivent tomber. Le centre de l’Usap et ses acolytes bénéficieront à coup sûr de temps de jeu, avec une infirmerie débordante et un contexte où les qualités internes doivent remplir leurs missions quand les manques s’accumulent.

Une épopée à créer ?​

Face aux Irlandais du Connacht, l’opportunité est trop belle de prolonger l’émancipation pour certains. Avec le partage des points ramenés d’Amsterdam, les Perpignanais seraient en ballottage favorable pour la suite en cas de succès. Le natif de Rouen poursuit : « C’est un format très resserré, avec peu de matchs à notre disposition et où chaque point aura un impact sur notre avenir. Il y aura une belle équipe face à nous, habituée de ce type de duel. Notre souhait sera simple, viser la victoire pour aller le plus loin dans cette édition. On va travailler dans ce sens, et nous verrons bien dimanche notre production sur le terrain d’Aimé-Giral. » D’autant que l’histoire d’amour avec la Challenge Cup est sinueuse, exceptée une demi-finale perdue face au Stade français, voilà plus d’une décennie. Un maigre butin qu’il convient d’améliorer, même si la priorité du Top 14 n’est jamais loin, Job Poulet expliquant : « Vouloir offrir pourquoi pas un match de phase finale à notre public. Ce n’est pas encore d’actualité, mais cela serait une belle récompense. »