lebowski
USAPiste sérieux
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Merci ! je me permet de remettre en évidence ce post très instructif qui autrement finirait noyé après le passage des deux du muppets show.Ahhh le dude. Là on touche un point crucial.
Comme tu l'as vu, j'ai dit "j'ajoute".
Parce que je pense que l'amorce de cette situation dans laquelle se trouve l'Usap est bien un problème de preparation.
Le ou les briscards qui sont capables de remobiliser, c'est à mon sens autre chose qui vient en plus. C'est aussi important mais si, et je le pense, ça nous aurait permis de sauver un tantinet notre honneur ou d'étre moins ridicules à la 78eme, ça ne nous aurait pas permis de gagner le match.
Lundi ça a causé fort, mais ce n'est pas normal. Que le staf et les joueurs aient pris conscience des manques, c'est bien mais quand il s'agit de combat, d'engagement et d'abnégation ça me gêne.
Quand je dis "on s'est pris pour d'autres" je fais la difference entre un bon effectif comme l'Usap et un très bon effectif comme Toulouse. Et là je ne parle pas de qualité individuelle.
Toulouse peut faire un match à toucher comme on a fait (les deux équipes) à Narbonne mais switcher très vite sur du combat hard si le jeu le demande.
Pourquoi? Parce qu'ils sont préparés pour ça mais savent s'en passer si pas necessaire. Et si ils ont l'image glamour du rugby spectacle ce sont en premier lieu des put..de combattants.
Contre La Rochelle ça a bouriné. Les Marchand, les Cros, les Jelonch, les Flamand etc.. c'est d'abord des mecs qui savent augmenter leur niveau d'agressivité si le jeu le demande. Et tout ça sans avoir besoin de pression ou d'étre dans une sort d'Urgence.
Nous non.
C'est un des critères différentiateurs entre des bons effectifs et des très bons effectifs.
Je le rappelle, rien à voir avec les mecs qui composent l'effectif. Si on compare intrinsequement tous les 1, les 6, les 5 par ex du T14, il n'y a pas tant de différence que ça entre les joueurs. Chacun ses carracterisques mais se sont des pros.
La difference se fait individuellement sur la fréquence de répétition de hautes performances.
Mais collectivement c'est la faculté première à pouvoir engager du combat de rue quasi instantanément sur le terrain.
Nous on n'a pas intégré ça. Je suis désolé de le dire mais quand j'ai vu les matches amicaux, je me duis dit. "On la joue trop facile a essayer de se positionner pour faire du jeu. On la joue comme Toulouse mais on a pas le cerveau électronique (les 5, 6 chiens) qui sans le dire vont montrer a tout le monde qu'il faut bastonner parcequ'on ne gagne aucun duel. Et puis je le redis on s'est mal préparé.
Alors on va essayer de montrer un nouveau visage à Castres mais attention à ne pas surjouer et frôler le rouge.
On verra.
Ca rejoint aussi à ce que disait @Gamaelmo sur l'impression qu'on laisse de réciter bêtement les matrices (ou du moins qu'on essaie de se positionner pour les réciter, ce qui nous rend quoi qu'il arrive plus lisibles), comme le très bon élève qui apprend par coeur ses leçons mais qui le jour de l'exam pêche devant un problème lui demandant de faire preuve d'un peu d'adaptabilité.
J'imagine que pour une équipe qui n'est pas une "très bonne équipe" à la Stade, un ou plusieurs aboyeurs peuvent faire office de béquilles, de catalyseurs au collectif ne possédant pas ce cerveau électronique (j'adore la formule) pour régler ce curseur d'agressivité quand il le faut ! D'ou l'importance de ces "briscards" comme Mathieu pour une équipe comme l'USAP, des Hirèche à Brive ect ect...
Mais de facto si t'en a besoin pour réajuster au bon moment ce curseur d'agressivité, il s'agit de reconnaître et accepter que tu aura toujours un temps de retard par rapport à la "très bonne équipe" qui possède elle ce cerveau électronique (et là on en revient à ce que tu dis sur le fait qu'on se prenne pour qui on est pas) !