Une enquête ouverte contre Samuel Marques après la Nuit du Rugby
La Ligue Nationale de Rugby a ouvert une enquête sur le comportement de Samuel Marques, demi de mêlée de Béziers, lors de la Nuit du Rugby, après un incident polémique.
Le 23 septembre, lors de la Nuit du Rugby à l’Olympia, Samuel Marques, demi de mêlée de l’AS Béziers et international portugais de 35 ans, a été sacré meilleur joueur de la saison 2023-2024 de Pro D2. Cependant, la fête a viré au scandale après un incident impliquant le joueur. Selon les informations de L’Équipe, Marques, visiblement sous l’effet de l’alcool, se serait emporté lors de la réception lorsqu’un stand n’offrait que des boissons non alcoolisées. Il aurait alors jeté un verre au visage d’une hôtesse, avant de lui cracher dessus.
Bien que l’hôtesse n’ait pas déposé plainte, la Ligue Nationale de Rugby a pris l’initiative de saisir la commission de discipline. Présidée par René Bouscatel, cette dernière souhaite examiner les faits et décider des sanctions potentielles, incluant une suspension du joueur. Marques, déjà engagé cette saison avec Béziers, pourrait ainsi être convoqué pour donner sa version.
Tupuola et Nkinsi accusés de violences conjugales
Cet incident tombe mal pour l’ASBH, déjà sous pression avec des négociations de vente en cours. En parallèle, deux autres joueurs de l’équipe, Hans Nkinsi et Taleta Tupuola, sont mêlés à des accusations de violences conjugales, ternissant l’image du club. Ce nouvel incident vient donc assombrir davantage la situation, ajoutant une ombre sur un club en pleine transition.Hans Nkinsi et Taleta Tupuola, deux figures de l’AS Béziers, font face à de graves accusations de violences conjugales, leurs compagnes respectives ayant dénoncé des comportements violents. Pour Nkinsi, ces allégations marquent une récidive, le joueur ayant déjà été condamné le 10 avril 2023 à une peine de dix mois de prison avec sursis pour des faits similaires. La situation est complexe pour le club biterrois, qui doit gérer ces incidents impactant l’image de l’équipe.
Si Nkinsi a déjà été condamné à dix mois de prison avec sursis en avril 2023 pour des faits similaires, Tupuola a été mis à pied par le club dans l’attente de la suite de l’enquête.
Face à ces nouvelles accusations, Béziers a pris des mesures immédiates en mettant Tupuola à pied, le temps de l’enquête. Cette décision démontre une volonté de réagir face à ces allégations, mais soulève aussi des questions concernant Nkinsi, qui, malgré sa condamnation en sursis, n’a pas fait l’objet de mesures similaires de la part du club jusqu’à présent.
L’AS Béziers Hérault se trouve ainsi dans une situation délicate, appelée à faire preuve de fermeté face à des accusations graves et répétées de violences conjugales. Les dirigeants n’ont pas encore précisé leurs intentions concernant la suite des mesures disciplinaires, mais les attentes sont fortes pour que des actions claires soient prises.