En terme d'engagement c'est très solide l'Aviron. Parfois limite, parfois brouillon, mais leur défense gêne énormément les adversaires.
Lopez je te rejoins c'est en baisse, il devient franchement caricatural avec les arbitres. Y'a une image furtive assez drôle hier où il doit se replacer pour jouer une situation d'attaque, mais non, il préfère encore discutailler avec Bralley.
Ils sont 4èmes et contrairement au 9 je préfère voir Bayonne à cette place que des clubs en carton avec un stade en plastique et un public en bois (ici, ici c'est gnagnagna !)
Ils arrivent avec succès à faire revenir pas mal de leurs "anciens" ou locaux: Lopez, Chouzenoux qui a été très bon contre Toulouse, Iturria, Tiberghien, Habel Kuffner formé à la section ect...
D'ailleurs je suis prêt à parier que, hors montée hypothétique du BO qui n'aurait de toutes façons pas les moyens, Lucu va finir là bas et que l'aviron y travaille pour l'après Machenaud (ils ont raté Graou qui resterait au Stade selon les dernières nouvelles). Pareil pour Ollivon.
Financièrement la présence d'un clown psychotique à Biarritz les a bien aidés à drainer un max de sponsors locaux, et cet argent est bien utilisé tout en n'hésitant pas à faire de la place à de très bons jeunes (Mousques, Castillon, Héguy ect).
J'ai l'impression que ce qui a fait passer un "palier" mental à ce club c'est cette humiliation historique du derby-barrage perdu à Aguiléra il y a 3 ans. Quelque part ils en avaient peut-être besoin. Dés leur remontée ils décident de ne plus jouer le maintien et finissent 7èmes en ratant de peu les barrages sur une défaite contre Pau à Anoeta, leur meilleure perf historique de l'ère pro (avant ça la meilleure c'était une 8ème place, avec Lanta!).
L'an passé leur saison est plombée par ce match contre Toulon à San Sebastian qu'ils ont très mal préparés mais cette saison ils ont cassé quasi d'entrée de championnat cette autre barrière mentale d'Anoeta avec la manière: comme tu dis c'est très solide, très guerrier, ils sont 4èmes et je les vois dans les 6. Pas grâce à Manu, mais avant tout sur l'expérience de leurs leaders revenus au pays avec le bagage des gros clubs, leur défense, cette conquête et cet engagement féroce.