Ben moi j’crois pas !! Je sais pas où il a vu que Debaty et Hayman étaient des tueurs à l’impact. C’est l’inverse. Debaty c’est l’impact qui le tue, Hayman c’est la poussée qui le sauve.
Pour un grand pilier l’impact est très très difficile à gérer. Essentiellement pour un problème de statique, leur "porte à faux" est un lourd handicap. Quand tu tombes sur une première ligne commandée par un talonneur malin (comme le Tsar par exemple) qui sait très bien commander ses piliers et son entrée en mêlée tu souffres et dès l'impact il te met la misère.
Les nouvelles règles sont sensées annuler les effets pervers des impacts à savoir :
- les mêlées écroulées qui ne sont pas télégéniques du tout.
- Les positionnements illicites de ceux qui gagnent l’impact. En gros certains petits malins profitent d’un impact fort pour déstructurer la première ligne adverse et pousser de façon illicite. C’est ce que siffle l’arbitre de Montpellier/Usap contre le 3 de Montpellier sur notre ligne d’embut alors que Montpellier se sent fort. Pas beaucoup d’arbitres ne sifflent cette faute parce que visuellement l’impact gagné implique un dominé et un dominant.
- Ceux qui évitent la poussée. Le spécialiste étant Steenkamp qui malgré son gabarit sort systématiquement de la mêlée ou se fout en travers.
Alors on peu dire ce qu’on veut : ça va avantager les grands piliers (ce que je crois) ou les petits. Ca va surtout défavoriser les tricheurs. Désormais tout va être question de technique.
Un grand pilier va avoir un avantage à mon sens s’il a un dos solide. Comme Hayman qui pour moi est la référence en terme de poussée : Si on regarde son comportement en mélée :
1.il entre. Si il tient l’impact c’est gagné. Mais il a énormément de mal. La première année j’en parle même pas.
2 Il rigidifie son dos. Le troisième ligne et la poutre Botha le calent pendant que lui recule ses appuis (inenvisageable il ya vingt ans. Celui qui aurait dit qu’il fallait reculer ses appuis pour progresser on lui jetait des pierres).
3 Poussée et déploiement de sa masse. C’est là que le dos est le plus sollicité.
Evidemment je détaille mais tout ceci se déroule en quelques fractions de secondes
La différence c’est qu’un pilier qui recule ses appuis a forcément un soutient plus important de sa seconde ligne quand il lève le pied. Un pilier qui avance son appui l’a aussi mais beaucoup moins c’est mécanique. Tout ceci est évidemment question de travail, de cohésion et surtout de technique.
La technique c’est ce qui manque à la mêlée de l’usap je trouve. Ce n’est pas tant une question de piliers ou de seconde ligne la preuve étant faite lors des divers changements pour le même résultat. .