Hakatalan
USAPiste sérieux
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-perpignan-ce-n-est-que-le-debut_sto6869390/story.shtml
Après quatre années de Pro D2, l’Usap revient dans l’élite. Avec un des plus petits budgets mais sur la lancée d’une dernière saison épatante, les sang et or entendent exister parmi les cadors avec un objectif, inévitable : le maintien, coûte que coûte.
"Merci pour ce que vous avez fait, tout le monde n’attendait que ça. Ça fait beaucoup de bien aux gens d’ici." Mardi dernier, dans les allées du stade Aimé-Giral, un supporter vient congratuler ChristianLanta pour le titre de champion de ProD2et la remontée dans l’élite. Le manager sourit et échange quelques mots avec cet adepte.En aparté, il rebondit et se projette: "Tout le monde pense que la remontée a été un aboutissement mais ce n’est pas du tout le cas. C’était un passage obligé pour atteindre l’objectif qui est de remettre l’Usap à sa place, celle qu’elle n’aurait jamais dû quitter et surtout de pérenniser ce club dans l’élite." Pour Perpignan, tout commence.
Tout recommence avec une 104e campagne en première division. Les Catalans s’apprêtent à y lutter pour leur survie : « Le but, c’est le maintien. Et quelle que soit la façon dont il est obtenu. En terminant douzièmes ou treizièmes avant de remporter le barrage, peu importe" affirmait récemment Patrick Arlettaz.Christian Lanta appuie : "C’est légitime d’avoir cet objectif et, en même temps, c’est ambitieux dans ce contexte d’un Top14 où il y a beaucoup de grosses écuries.Nous essayons de nous donner tous les atouts pour réussir."
https://mobile.twitter.com/usap_officiel/status/1022435807251128320?ref_src=twsrc%5Etwitterkit
Avec relativement peu de moyens mais quelques arguments et des convictions.Le manager plante le décor : "Je fais partie des gens convaincus du travail dans la continuité et la stabilité.Tous les joueurs des phases finales sont restés à l’exception de Lifeimi Mafi.Nous avons une équipe d’une moyenne d’âge de 25 ans et sommes convaincus qu’elle a une marge de progression à faire valoir. Elle peut atteindre son but.Nous avons confiance en nos bases." Un socle renforcé à l’intersaison par une petite dizaine d’arrivants : "Il fallait étoffer cet effectif mais nous n’avons pas un recrutement démesuré pour une équipe qui monte." Le cinq de devant a été densifié et les lignes arrière gagnent en qualité intrinsèque avec les Jackson, Taumoepeau et autres Mjekevu : "J’ai l’impression que ce recrutement est intelligent", résume François Rivière.Sur le papier, l’ensemble paraît effectivement cohérent, équilibré.Surtout si les promesses d’un jeu audacieux, porté par Patrick Arlettaz, sont tenues.
Aimé-Giral, rénovation étape par étape
Le feu de l’action confirmera-t-il cette première impression ? "Notre crainte, c’est de savoir comment ce groupe va s’adapter au Top 14, évoque Christian Lanta. Car il y aura forcément une adaptation au rythme, au contact, à la maîtrise que les équipes déjà en place ont et que nous n’avons pas tout à fait. La question est de savoir à quelle vitesse nous y parviendrons." Au-delà de la réalité à court terme, l’Usap cherche actuellement à se développer, à grandir, à se structurer. Une nécessité pour prétendre, à terme, à une présence au plus haut niveau."Nous sommes en train de travailler sur la création d’un futur centre d’entraînement qui sera livré dans quelques années, renseigne François Rivière.C’est un axe de développement majeur pour l’ensemble du club."
Christian Lanta, partie prenante de ces projets, poursuit : "Nous allons aussi donner à Aimé-Giral, qui est un stade magnifique, une dimension Top 14 en améliorant les hospitalités et en le rénovant, étape par étape. C’est un levier crucial." Les Sang et Or le savent : sans une politique volontariste et audacieuse, ils ne pourront rivaliser avec la concurrence sur le plan financier.Pour l’heure, ils doivent se contenter du minimum vital : "La DNACG a ratifié notre budget et sa masse salariale, indique le président. L’embellie se ressent au niveau économique avec un partenariat qui augmente de 40 %. Nous sommes encore sous surveillance mais ça reste positif." L’Usap avance sur la brèche mais elle avance avec une détermination et une envie énormes.
Portrait, interview, présentation de l'effectif... Retrouvez l'intégralité de la Saga Perpignan dans le Midi Olympique du lundi 30 juillet
Après quatre années de Pro D2, l’Usap revient dans l’élite. Avec un des plus petits budgets mais sur la lancée d’une dernière saison épatante, les sang et or entendent exister parmi les cadors avec un objectif, inévitable : le maintien, coûte que coûte.
"Merci pour ce que vous avez fait, tout le monde n’attendait que ça. Ça fait beaucoup de bien aux gens d’ici." Mardi dernier, dans les allées du stade Aimé-Giral, un supporter vient congratuler ChristianLanta pour le titre de champion de ProD2et la remontée dans l’élite. Le manager sourit et échange quelques mots avec cet adepte.En aparté, il rebondit et se projette: "Tout le monde pense que la remontée a été un aboutissement mais ce n’est pas du tout le cas. C’était un passage obligé pour atteindre l’objectif qui est de remettre l’Usap à sa place, celle qu’elle n’aurait jamais dû quitter et surtout de pérenniser ce club dans l’élite." Pour Perpignan, tout commence.
Tout recommence avec une 104e campagne en première division. Les Catalans s’apprêtent à y lutter pour leur survie : « Le but, c’est le maintien. Et quelle que soit la façon dont il est obtenu. En terminant douzièmes ou treizièmes avant de remporter le barrage, peu importe" affirmait récemment Patrick Arlettaz.Christian Lanta appuie : "C’est légitime d’avoir cet objectif et, en même temps, c’est ambitieux dans ce contexte d’un Top14 où il y a beaucoup de grosses écuries.Nous essayons de nous donner tous les atouts pour réussir."
https://mobile.twitter.com/usap_officiel/status/1022435807251128320?ref_src=twsrc%5Etwitterkit
Avec relativement peu de moyens mais quelques arguments et des convictions.Le manager plante le décor : "Je fais partie des gens convaincus du travail dans la continuité et la stabilité.Tous les joueurs des phases finales sont restés à l’exception de Lifeimi Mafi.Nous avons une équipe d’une moyenne d’âge de 25 ans et sommes convaincus qu’elle a une marge de progression à faire valoir. Elle peut atteindre son but.Nous avons confiance en nos bases." Un socle renforcé à l’intersaison par une petite dizaine d’arrivants : "Il fallait étoffer cet effectif mais nous n’avons pas un recrutement démesuré pour une équipe qui monte." Le cinq de devant a été densifié et les lignes arrière gagnent en qualité intrinsèque avec les Jackson, Taumoepeau et autres Mjekevu : "J’ai l’impression que ce recrutement est intelligent", résume François Rivière.Sur le papier, l’ensemble paraît effectivement cohérent, équilibré.Surtout si les promesses d’un jeu audacieux, porté par Patrick Arlettaz, sont tenues.
Aimé-Giral, rénovation étape par étape
Le feu de l’action confirmera-t-il cette première impression ? "Notre crainte, c’est de savoir comment ce groupe va s’adapter au Top 14, évoque Christian Lanta. Car il y aura forcément une adaptation au rythme, au contact, à la maîtrise que les équipes déjà en place ont et que nous n’avons pas tout à fait. La question est de savoir à quelle vitesse nous y parviendrons." Au-delà de la réalité à court terme, l’Usap cherche actuellement à se développer, à grandir, à se structurer. Une nécessité pour prétendre, à terme, à une présence au plus haut niveau."Nous sommes en train de travailler sur la création d’un futur centre d’entraînement qui sera livré dans quelques années, renseigne François Rivière.C’est un axe de développement majeur pour l’ensemble du club."
Christian Lanta, partie prenante de ces projets, poursuit : "Nous allons aussi donner à Aimé-Giral, qui est un stade magnifique, une dimension Top 14 en améliorant les hospitalités et en le rénovant, étape par étape. C’est un levier crucial." Les Sang et Or le savent : sans une politique volontariste et audacieuse, ils ne pourront rivaliser avec la concurrence sur le plan financier.Pour l’heure, ils doivent se contenter du minimum vital : "La DNACG a ratifié notre budget et sa masse salariale, indique le président. L’embellie se ressent au niveau économique avec un partenariat qui augmente de 40 %. Nous sommes encore sous surveillance mais ça reste positif." L’Usap avance sur la brèche mais elle avance avec une détermination et une envie énormes.
Portrait, interview, présentation de l'effectif... Retrouvez l'intégralité de la Saga Perpignan dans le Midi Olympique du lundi 30 juillet