Le géant de l’USAP confie que le groupe a préparé la réception de Toulouse, ce samedi (21 h 05), sans pression, le championnat étant encore long. Par ailleurs, il sait que perdre à domicile contre bon nombre de jeunes stadistes pourrait mettre en difficulté les Catalans.

Accueillir Toulouse, c’est le parfum des grands soirs…

C’est sûr. Contre Toulouse, ce sont toujours des bons matches, avec beaucoup d’intensité, parfois du suspense. C’est une grosse équipe en face donc c’est un match assez facile à préparer.

C’est un match à domicile, dans un stade à nouveau à guichets fermés. Est-ce impératif de gagner ?

Bien sûr. On voit à quel point le Top 14 est serré. C’est incroyable. Nous avons plus de 30 points et pourtant nous sommes 13es. Ça montre à quel point tous les matches sont très importants. Que ce soit à l’extérieur comme à domicile. Mais c’est vrai qu’à domicile, c’est encore plus important parce que ça va très vite. Nous le savons. Et nous nous préparons pour.

La 13e place, d’ailleurs, vous l’avez retrouvée la semaine dernière. Est-ce que cela vous met un peu plus de pression sur les épaules ?

Nous essayons de rester focus sur nous-mêmes. Avoir de la pression maintenant, ça ne sert à rien. On sait ce que c’est le Top 14. On sait que ça va se jouer jusqu’à la dernière journée. Donc à neuf journées de la fin, se mettre de la pression, ça ne sert à rien. Je pense qu’il vaut mieux avoir de l’envie et avancer.

On sait que nous n’avons plus d’options, nous n’avons plus de jokers.

Après une nouvelle contre-performance à l’extérieur, va-t-on revoir le bon visage de l’USAP à domicile ?

Si on peut avoir un bon résultat comme lors des matches précédents ici ça serait bien. C’est vrai qu’à l’extérieur, cette saison, on a toujours de la peine à récupérer des points, à part à Castres (13-17 le 31 décembre, NDLR). On a toujours un match de retard à cause des défaites en début de saison à domicile. Donc on sait que nous n’avons plus d’options, nous n’avons plus de jokers.

En ce moment, vous arrivez à vous transcender à domicile…

C’est sûr qu’avec un public comme ça… Même entre nous, nous savons qu’on joue pour un club, pour un peuple. Le rugby ici, c’est très fort. On ne peut pas se rater. Quand on joue à domicile, on est porté. Donc on va donner le maximum, comme d’habitude.

Vous recevez un Toulouse privé de nombreux internationaux mais qui prend toujours autant de points. Quel est votre regard sur cette équipe ?

Ils sont sur huit victoires d’affilée. Donc ils vont vouloir enchaîner ici, on le sait très bien. C’est pour ça que je dis que ce sont des matches faciles à préparer. On sait que Toulouse vient avec des intentions. Que ce soit une équipe jeune ou pas, depuis des années elle nous montre qu’elle a un groupe assez étoffé pour concurrencer à l’extérieur, à domicile et pendant les Tournoi des 6 Nations. Donc on prépare ce match comme d’habitude.

Quelles sont les craintes autour de cette jeune équipe justement ?

C’est une équipe qui a beaucoup d’atouts offensifs, qui joue très bien les ballons de turnovers. Il ne faut pas être endormi. Pendant 80 minutes, il faut être actif. Sinon, on sait qu’à la moindre erreur de notre part, on le paye cash. Toulouse c’est une équipe que tout le monde connaît, que tout le monde regarde, avec de très bons joueurs que l’on connaît. Mais on ne va passer des semaines à les « bader »… On va se préparer en se concentrant sur nous. On va mettre en place ce qu’on sait faire. Et être à 100 %.

Dans l’histoire des deux clubs, il y a eu 88 confrontations avec une égalité (42 victoires chacun et 4 nuls). Samedi, ça ne sera finalement pas un match anodin, ça montre le poids de l’histoire pour les deux clubs…

Oui, c’est sûr. J’espère que la pièce tombera de notre côté. On va tout faire pour en tout cas.

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