Privé de quatre éléments clés (Tuilagi, Orie, Ceccarelli, Fa’aso’o), le pack catalan a répondu de manière impressionnante au défi proposé par La Rochelle. Cette saison à l’USAP, les postes sont doublés, voire triplés. Cela aide à affronter n’importe quelle équipe avec ambition et, surtout, à décrocher des victoires cruciales.
L’USAP regorge de ressources. Elle le prouve match après match. Et elle l’a confirmé samedi soir contre La Rochelle (victoire bonifiée 27-15). Privée de joueurs importants (Posolo Tuilagi, Marvin Orie, So’otala Fa’aso’o, Pietro Ceccarelli, Ali Crossdale), cette équipe n’a montré aucun complexe face au double champion d’Europe, lui aussi affaibli.
Le paquet d’avants était attendu face à la puissance rochelaise. Il a largement répondu présent, offrant un combat constant aux jaune et noir. En première ligne, Patrick Sobela, le troisième ligne qui se classe sixième meilleur plaqueur du championnat, était à l’honneur.
Mais un joueur impressionne depuis plusieurs semaines, c’est Jacobus van Tonder. Comme un Brad Shields l’année dernière, le Sud-Africain brille. À seulement 25 ans, il joue avec l’expérience d’un trentenaire. Qu’il évolue en tant que numéro 7 ou numéro 4, son rendement reste le même. Solide à l’impact, il enchaîne les plaquages. Il apporte également beaucoup dans le secteur de la touche, notamment défensivement. Une excellente trouvaille de la part de Franck Azéma, qui l’avait découvert à Clermont en 2016 alors qu’il n’avait que 18 ans. Malgré des blessures récentes, l’USAP a sauté sur l’occasion en recrutant Van Tonder.
En sortie de banc, Velarte a été décisif. En troisième ligne, de nombreux joueurs peuvent prétendre à une place dans l’équipe type. Samedi, c’était du classique avec Sobela, Brazo et Oviedo. Une complémentarité impressionnante : Sobela, le plaqueur infatigable et perturbateur dans les rucks ; Brazo, crucial dans le secteur de la touche ; Oviedo, précieux par ses qualités balle en main.
Pour le prochain match dans le Var, Franck Azéma devra faire des choix. Avec tout ce qu’il a à sa disposition, le manager catalan devrait pouvoir aligner une équipe compétitive à Mayol. Des problèmes de riches.
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