À chaque match du Top 14, L’Indépendant donne ses coups de cœur et ses coups de griffes. Après la défaite contre le Stade Français (32-19), revenons sur la performance des joueurs de l’USAP.

Ce qu’on a aimé

Posolo Tuilagi

Posolo Tuilagi a monté en puissance. Sur le terrain, mais aussi en dehors. À la fin du match, le numéro 5 de l’USAP a été assailli par une cinquantaine de personnes pour des photos et des autographes. Chaque prise de balle de Tuilagi a été saluée par les rugissements de Jean-Bouin, des supporters catalans et parisiens. Samedi soir contre le Stade Français, il a une nouvelle fois livré 80 minutes de haut niveau. De retour à Perpignan après ses sélections en équipe de France, le jeune joueur de 19 ans avait à cœur de montrer son nouveau statut international. Défensivement, il s’est également illustré avec un bon grattage en fin de première mi-temps, permettant à Tommaso Allan de marquer une pénalité.

La puissance physique

Pour affronter Paris, Franck Azéma a aligné des joueurs physiques pour contrer la défense solide. Naqalevu, Duguivalu, Sobela, Fa’aso’o, Lam, tous ont contribué aux 6 franchissements de l’USAP. Malgré quelques erreurs, Naqalevu a réalisé un bon match offensif, Duguivalu s’est illustré offensivement et Sobela a été le meilleur plaqueur du match. Malheureusement, le manque de densité physique du banc a été préjudiciable en fin de match.

Ce qu’on n’a pas aimé

La touche

La touche de l’USAP pose problème, avec un taux de réussite de 9/16. Lam et Montgaillard n’ont pas été à la hauteur, laissant des opportunités s’envoler. David Marty a indiqué que l’équipe travaillait sur ce point.

La seconde mi-temps

Après une première mi-temps prometteuse, l’USAP a sombré en seconde période. L’équipe a commis trop de fautes, laissant le Stade Français prendre le dessus et marquer deux essais dans le dernier quart d’heure.

Le match Racing 92 – Montpellier

La victoire bonifiée de Montpellier contre le Racing 92 (20-44) n’est pas une bonne nouvelle pour l’USAP, qui voit ses concurrents directs reprendre des couleurs. Montpellier quitte la dernière place et met la pression sur Perpignan et Lyon. Oyonnax devient la nouvelle lanterne rouge.

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