Contre le Racing 92 ce samedi (victoire bonifiée 26-5), Joaquín Oviedo a brillé dans une troisième ligne de très haut niveau. L’Argentin a été le meilleur attaquant et le meilleur défenseur du match.
Dans un match pareil, il est toujours dur de ressortir un joueur particulier. Mais Joaquín Oviedo a marché sur l’eau ce samedi après-midi contre le Racing 92. Le troisième ligne argentin a été brillant dans tout ce qu’il a entrepris et a largement contribué au succès bonifié de l’USAP (26-5). Il a terminé meilleur attaquant avec 6 défenseurs battus, et meilleur défenseur avec 13 plaquages réussis. Ça vous pose le match de patron qu’il a réalisé. « Il monte dans les tours lui aussi quand il voit la concurrence en troisième ligne. Il a fait une très bonne partie. C’est une bonne nouvelle », savoure le manager Franck Azéma.
Avec Oviedo, Fa’aso’o et Sobela ont abattu le Racing
À 22 ans, Oviedo joue comme un joueur de haut niveau. Sans complexe. Il en est à sa troisième saison avec les professionnels à l’USAP, où il fait désormais partie des meubles intangibles. D’abord sous les ordres de Patrick Arlettaz, et maintenant dans l’ère Franck Azéma. Arrivé à Perpignan en 2021, l’Argentin (2 sél.) a rapidement trouvé sa place dans l’effectif catalan grâce à son talent pur. Il disputait, ce samedi après-midi, son 40e match en sang et or (28 titularisations, 5 essais). Et il devrait encore faire le bonheur de l’USAP pendant plusieurs saisons puisqu’il a récemment prolongé l’aventure jusqu’en 2026. Une très bonne nouvelle pour le club catalan car, la saison prochaine, Joaquín Oviedo va devenir Jiff (Joueurs issus des filières de formation) et va continuer de progresser dans une troisième ligne étincelante depuis le début de la saison.
Parce qu’à ce poste, l’USAP possède un potentiel fou. Joaquín Oviedo, So’otala Fa’aso’o, Patrick Sobela, Jacobus van Tonder, Alan Brazo, Lucas Velarte, Kélian Galletier, Lucas Bachelier, Ewan Bertheau… Tout ce beau monde qui se bat pour quatre ou cinq places dans les 23. Et il faut noter, surtout, que le niveau de jeu ne change pas. Encore ce samedi quand Patrick Sobela et So’otala Fa’aso’o sont entrés pour suppléer Jacobus van Tonder et Alan Brazo. Deux joueurs sur le banc qui ont le profil de cadre à part entière dans le vestiaire et sur le terrain.
La preuve, encore, avec So’otala Fa’aso’o. Comme à quasiment chaque match, le Samoan est entré autour de la 50e minute de jeu pour tout défoncer et épuiser l’adversaire. Des charges sur 15 mètres, des plaquages dévastateurs, et les mains partout pour gratter dans les rucks. Le numéro 8 a encore impressionné en offrant une palette assez large de ses qualités. Son physique imposant (1,94 m, 136 kg) l’aide beaucoup. Mais il sait s’en servir comme il faut. Entre Oviedo, Fa’aso’o et Sobela, le Racing a vu rouge toute la deuxième mi-temps. Et a perdu les pédales dans les rucks. Pour le plus grand bonheur de tous les supporters catalans.
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