L’USAP retrouve la victoire en battant à domicile le leader, le Racing 92, avec le bonus offensif (26-5).

Pour Franck Azéma, manager de l’USAP, il s’agit d’un bon résultat après une série de 15 matchs sans victoire. Les joueurs ont été récompensés pour leurs efforts, tant sur le contenu que sur le résultat et les points marqués. Azéma se dit fier de son équipe, soulignant leur entreprenant en première mi-temps et leur caractère en seconde mi-temps, où ils ont arraché le bonus offensif. Il insiste sur la capacité de l’équipe à rester froide et vivante, ainsi que sur leur mobilisation malgré les nombreuses mêlées du match. Il souligne également la performance physique des joueurs, qui répondent présents depuis un certain temps, et se réjouit de voir que les efforts fournis à l’entraînement finissent par payer en match. Il souligne également le changement d’état d’esprit de l’équipe, qui a su rester motivée malgré les journées frustrantes et qui a su profiter de la semaine de repos qui les attend.

Tom Ecochard, demi de mêlée de l’USAP, estime que son équipe a réalisé de bonnes choses dans le jeu. Il met en avant leur bonne entame de match, qui les a mis dans le rythme. Il se félicite également de leur réalisme, notamment lorsqu’ils ont répondu à l’essai du Racing. Il reconnaît que la seconde mi-temps a été plus difficile, avec peu d’occasions de marquer, mais souligne le caractère de l’équipe qui a résisté et a inscrit un essai. Il annonce une semaine de repos avant de revenir en pleine forme. Il rappelle que le Top 14 ne s’arrête jamais et que l’équipe va continuer à travailler. Il se réjouit cependant du bonus offensif qui donne un bol d’air au classement et souligne la bonne entente des joueurs malgré les changements dans l’équipe. Il insiste sur leur envie commune de faire vivre le ballon et sur l’importance du jeu dans leur identité.

Le capitaine du Racing 92, Henry Chavancy, reconnaît que l’équipe a du mal à enchaîner les bonnes performances, avec deux matchs sans points. Il admet que le manque de réalisme a été préjudiciable, notamment en seconde mi-temps où ils ont passé la majorité du temps dans les 22 mètres de l’USAP sans réussir à marquer. Il souligne la bonne défense de Perpignan et leur manque de précision et de virulence pour franchir la ligne. Il reconnaît que perdre la place de leader à l’issue de cette journée est anecdotique, mais insiste sur la nécessité de se remettre au travail.

Stuart Lancaster, manager du Racing 92, regrette le manque d’intensité de son équipe dès les cinq premières minutes du match. Il estime que cela les a frustrés à la mi-temps. Il souligne le manque de régularité mentale de son équipe et leur manque d’intensité, qui les a conduit à encaisser facilement les trois premiers essais en première mi-temps. Il explique ce manque d’intensité par le fait que l’équipe a mis beaucoup d’énergie mentale la semaine précédente contre Toulouse, et qu’ils n’étaient pas prêts émotionnellement aujourd’hui.

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