L’USAP est rentrée bredouille de Lyon samedi soir (défaite 36-24). Pendant ce temps, Montpellier et Oyonnax ont obtenu des points importants dans la lutte pour le maintien. Cette bataille devrait être beaucoup plus disputée que les saisons précédentes.
Cette 13e journée marquait la fin de la phase aller du Top 14. Mais elle proposait surtout des confrontations entre les équipes luttant pour leur maintien. L’USAP (11e) se déplaçait à Lyon (13e), Montpellier (14e) recevait Pau (6e), tandis qu’Oyonnax (12e) voulait remettre Bayonne à sa place (10e). Alors que les Catalans ont rapidement compris qu’ils ne rapporteraient pas un exploit du Rhône, leurs concurrents, eux, ont marqué des points. La bataille pour le maintien bat son plein. À mi-parcours, seulement quatre points séparent Montpellier (dernier, 20 pts) et Lyon (11e, 24 pts). L’USAP, quant à elle, occupe la 12e place avec 21 points, à égalité avec Oyonnax (13e). Tout est serré et ces quatre équipes devraient se doubler et prendre l’avantage les unes sur les autres chaque week-end. Mais tout est remis en question à chaque fois. Comme l’a rappelé Félix Lambey, le deuxième ligne lyonnais, lors de la conférence de presse samedi soir : « On connaît le calendrier, et on sait que Perpignan et Oyonnax reçoivent la semaine prochaine (le Racing 92 et Paris, NDLR) pendant que nous nous déplaçons (à Clermont, NDLR). On peut vite retrouver la zone rouge. »
Heureusement, Montpellier et Oyonnax laissent quand même des points en route
Cette zone rouge, l’USAP l’évite depuis deux matchs. Elle l’a quittée après sa victoire contre Oyonnax il y a trois semaines (27-12), et elle ne souhaite pas y retourner. Même si elle a failli y retourner samedi. En déplacement à Bayonne, Oyonnax a mené quasiment toute la rencontre. En tête à la mi-temps (6-14), les joueurs d’Oyonnax ont été en tête pendant 54 minutes, avant de finalement craquer à dix minutes de la fin en encaissant un essai… d’Aurélien Callandret, l’ailier de Bayonne formé à Oyonnax. Une défaite finale 21 à 17 dont l’USAP peut finalement se réjouir, tant les hommes de Joe El Abd ont été dans le coup jusqu’à la fin.
Les sang et or peuvent aussi se contenter du fait que Montpellier n’a pas décroché de bonus offensif contre la Section Paloise. Parce que le MHR va mieux depuis l’arrivée du nouveau staff. Il a décroché, samedi soir, son sixième succès en huit rencontres toutes compétitions confondues. Mais, comme contre Toulon il y a trois semaines (27-17), les Héraultais ont laissé échapper le bonus offensif. Plutôt en difficulté en première période, les joueurs de Patrice Collazo ont ensuite inscrit deux essais en cinq minutes par Florian Verhaeghe (66e) et Arthur Vincent (71e) pour réussir à se défaire de Palois accrocheurs. Et ont même cru, finalement, décrocher un point supplémentaire. Mais Mehdi Tlili et la Section ont anéanti tout espoir avec un essai à six minutes de la fin du match (score final 22-17 pour Montpellier). Les Cistes restent donc lanterne rouge du championnat pour la septième journée consécutive. Et le programme qui les attend ne devrait pas leur permettre de la quitter de sitôt. Les champions de France 2022 vont se déplacer deux fois consécutivement à La Rochelle (8e) puis au Racing 92 (1er). C’est pour cela que l’USAP doit absolument gagner contre le Racing la semaine prochaine (samedi 15h). Pour remettre un coup derrière la tête du MHR, et leur faire comprendre qu’elle ne lâchera rien jusqu’au bout. Les Catalans connaissent bien l’exercice de la lutte pour le maintien. Et ils continueront de le démontrer jusqu’à la fin.
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