Patrick Arlettaz, l’entraîneur en charge de l’attaque du XV de France, et Franck Azéma, le manager de l’USAP, ont tenu à rendre hommage à Cédric Rosalen, décédé ce mardi 9 janvier.

Patrick Arlettaz et Franck Azéma ont vu Cédric Rosalen faire ses premiers pas en équipe première à Narbonne. Plus âgés de huit et neuf ans, les deux hommes, l’ancien et l’actuel manager de l’USAP, se souviennent de « quelqu’un de très bien ».

« N’importe qui, qui a croisé Cédric Rosalen, ne peut pas ne pas avoir aimé Cédric Rosalen, assure Patrick Arlettaz. C’était un garçon qui avait toujours la banane, pas une once de méchanceté, pas une once de malice ou quoique ce soit. Tout le monde l’aimait beaucoup. Moi, je l’ai découvert quand j’ai signé à Narbonne. J’avais 24 ans, lui avait une quinzaine d’années. Et il nous renvoyait les ballons à la fin de l’entraînement. Il était souvent avec nous dans les vestiaires. Il a grandi dans ce stade de Narbonne. On le connaissait tous. Je l’ai recroisé quelques fois. En plus, il est venu jouer ici (à Perpignan, NDLR). Donc on avait discuté, quand il était venu ici, sur la différence entre Narbonne et Perpignan. » Pour lui rendre hommage, le nouvel entraîneur en charge de l’attaque du XV de France sera présent à Ouveillan ce jeudi après-midi pour les obsèques de l’historique numéro 10 de Narbonne. « On est tous très, très tristes. Ça fait un choc à tout le monde. C’était vraiment quelqu’un de très apprécié partout où il est passé. Et puis, 43 ans, deux gamines… »

De son côté, Franck Azéma, le manager de l’USAP, était aussi affecté par la nouvelle. « C’est dur », a-t-il confirmé lors de la conférence de presse ce mercredi. « J’ai joué avec lui lors de ma dernière saison à Narbonne. Cédric démarrait. Puis je l’ai entraîné à l’USAP (2007-2008, NDLR). C’était quelqu’un de très bien, un bon gars. Au-delà du joueur que tout le monde connaissait, Rose, c’était beaucoup de gentillesse. La générosité et la simplicité de ce garçon… C’est une grosse perte, ce n’est pas normal… »

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