Le troisième ligne Kélian Galletier fera son grand retour dans l’équipe de l’USAP ce vendredi à 21h. Il aura le rôle de capitaine d’une équipe remaniée qui affrontera les Gallois des Ospreys à Swansea. Son objectif est une victoire sur une terre hostile afin de garder espoir de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Challenge Cup.
Mathématiquement, il est nécessaire de gagner contre les Ospreys pour se qualifier. Est-ce un objectif ?
C’est assez simple : s’ils gagnent, ils se qualifient et nous sommes éliminés. Comme je l’ai dit à mes coéquipiers, il s’agit tout de même d’un huitième de finale de coupe d’Europe en jeu. Cela fait longtemps que le club n’a pas joué un match de ce niveau. C’est important pour le club et pour chacun d’entre nous car nous ne jouons pas 50 matchs comme celui-ci dans une carrière. L’opportunité est là. Maintenant, il faut y aller.
Il y a une dynamique intéressante à conserver ?
Oui, absolument. C’est vrai que nous sommes sur une série de trois victoires consécutives. À nous de continuer car lorsque nous parvenons à enclencher cela, nous gagnons en confiance et c’est bénéfique pour la suite.
Cette dernière série, elle fait du bien ?
J’étais convaincu avant le match contre Bayonne que nous étions capables de réaliser de belles performances, et c’est ce que nous avons fait. Nous sommes sur la bonne voie dans notre évolution et cela porte ses fruits, c’est plaisant. Mais je sais très bien que nous ne sommes même pas à la moitié de la saison et que nous sommes en retard. C’est bien, mais ce n’est pas encore suffisant.
Vous n’avez jamais paniqué, même lorsque vous étiez six ou sept points derrière les autres équipes…
Il faut quand même analyser ce que nous avons réalisé. Nous sommes allés affronter le champion d’Europe (La Rochelle), le champion de France (Toulouse) et Bordeaux, qui est l’équipe en forme en ce début de championnat. Certes, nous n’avons pas pris de points lors de ces trois matchs, nous ne pouvions pas faire pire. Mais il faut voir ce que nous avions en face et surtout regarder le contenu de nos performances. Il y a eu beaucoup d’irrégularités mais aussi des choses intéressantes. Maintenant, nous avons réussi à enchaîner trois victoires lors des derniers matchs de championnat.
Au-delà du résultat de ce match contre les Ospreys, certains joueurs comme vous reviennent après quelques semaines d’absence…
Lorsque nous ne faisons pas partie d’une dynamique de victoire, il faut savoir saisir les opportunités qui se présentent. Effectivement, nous sommes plusieurs dans ce cas-là. C’est un beau match en plus. Personnellement, j’adore la coupe d’Europe car j’aime le style de jeu qui y est pratiqué. Nous allons dans un beau stade, avec une ambiance hostile, et je pense que nous sommes plusieurs à apprécier ce genre de match.
Il est clair qu’il faut aimer le combat au pays de Galles, à 21 heures, dans le froid…
C’est génial (rires) ! Plus sérieusement, l’arbitrage est différent, il y a beaucoup plus de temps de jeu et je pense que cela peut nous correspondre.
La coupe d’Europe permet également de travailler sur des aspects du jeu comme la discipline ou la conquête. C’est important pour la suite du championnat ?
Oui, évidemment. Tout ce que nous ferons lors de ce match sera bénéfique pour la suite. Il y a des aspects sur lesquels nous devons nous améliorer. L’indiscipline nous a coûté cher lors des premiers matchs de la coupe d’Europe. Nous devons faire attention à cela si nous voulons espérer quelque chose.
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