Coéquipiers pendant cinq saisons à Narbonne, puis à Perpignan, Cédric Rosalen et Julien Candelon ont partagé des moments de vie et de rugby pendant de très nombreuses années. L’ancien ailier de l’USAP a répondu à notre sollicitation pour rendre hommage à son ami.
De 2003 à 2008, Julien Candelon et Cédric Rosalen ont porté le même maillot. D’abord celui du Racing Club Narbonnais (2003-2007), puis celui de l’USAP (2007-2008). Ce mardi matin, lors de l’annonce du décès de son ami de longue date, l’ancien ailier international avait une émotion vive. L’une de celles qui coupent la voix et qui laisse couler des larmes. « C’est très difficile d’en parler. Hier (ce mardi, ndlr), je n’étais pas en mesure de le faire et de répondre aux sollicitations. C’est très violent. Déjà parce que c’est brutal. Je n’avais pas connaissance du fait qu’il devait se faire opérer et qu’il était en difficulté. Quand on n’a pas ces informations, on ne voit pas les choses arriver ».
Au cours d’un entretien poignant, marquant et empli de souvenirs que les deux hommes ont partagé, Julien Candelon, désormais « team service manager » pour les équipes de France à 7, nous apprend : « En vérité avec Cédric, on se connaît depuis 1999 sans véritablement le savoir à l’époque. Il se trouve qu’il y a un fait de l’histoire qui aujourd’hui n’existerait pas, c’est que nous avons été champions de France ensemble sans vraiment le savoir. Quand il était crabos avec Narbonne et moi avec Toulouse, on a partagé un titre parce qu’à l’époque le règlement faisait que lorsque à la fin du temps réglementaire les deux équipes étaient à égalité, les deux clubs étaient sacrés. Donc on l’a partagé, on savait qui était l’autre mais on s’est retrouvé vraiment lorsque j’ai signé à Narbonne. On a le même âge, on s’est suivi quatre ans au Racing, une saison à Perpignan. C’est quelqu’un avec qui j’ai une très forte amitié. Il fait partie de ces gens solaires. Cela faisait un moment que l’on ne s’était pas vu, mais on échangeait assez souvent. C’est vraiment brutal ».
L’interview en intégralité est à suivre dans la journée.
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