Le transfert de Melvyn Jaminet au Stade Toulousain est au cœur d’une polémique qui mêle clauses libératoires, emprunts personnels, montages financiers opaques, et potentielle fraude au salary cap. Une situation ubuesque qui pourrait coûter cher au joueur, au club toulousain, et à l’image du rugby français.
Un montage financier douteux
À son départ de l’USAP pour rejoindre Toulouse, Melvyn Jaminet a dû payer une clause libératoire de 450 000 euros, une somme que la réglementation interdit au club acquéreur de régler directement. Le joueur a donc contracté un emprunt, supposément avec la promesse d’être remboursé par des primes et montages financiers liés à des droits d’image. Cependant, un intermédiaire, l’avocat Antoine Dubois, aurait disparu avec l’argent, laissant Jaminet face à sa dette.
Le Stade Toulousain dans la tourmente
Le Stade Toulousain, présenté depuis des années comme un modèle de gestion, est accusé d’avoir tenté de contourner les règles du salary cap à travers ce montage. Des voix s’élèvent pour demander des explications à Didier Lacroix, le président du club, certains suggérant même qu’il présente sa démission. L’affaire rappelle le scandale des Saracens, avec des accusations de tricherie financière qui pourraient entraîner des sanctions sportives et financières.
Une longue liste de scandales
Ce n’est pas la première fois que le Stade Toulousain est impliqué dans une polémique financière. L’affaire Cheslin Kolbe avait déjà soulevé des questions similaires. Les supporters et dirigeants des autres clubs, comme le RCT, dénoncent des pratiques inéquitables, notamment la capacité du club à aligner un effectif impressionnant de 25 internationaux, sans jamais dépasser officiellement le salary cap.
Les conséquences pour Jaminet
Pour Melvyn Jaminet, la situation est dramatique. Endetté, victime d’un système opaque et peu encadré, il a vu sa carrière marquée par des polémiques successives. De ses propos malheureux sur les réseaux sociaux à sa baisse de statut en équipe de France, ce transfert à haut risque pourrait bien avoir compromis sa trajectoire.
Un milieu gangrené ?
Plus largement, l’affaire interroge sur les pratiques dans le rugby professionnel français. Si les clubs de football sont souvent accusés de magouilles financières, le rugby n’a aujourd’hui rien à leur envier. Entre montages financiers douteux, détournements de fonds, et collusion supposée entre certains dirigeants de clubs et la Ligue Nationale de Rugby, les fameuses « valeurs de l’ovalie » semblent plus que jamais mises à mal.
source : https://www.facebook.com/MafiaCassoulet