L’ouvreur de l’Union Bordeaux-Bègles, Matthieu Jalibert, ne sera pas retenu pour affronter le Pays de Galles lors du premier match du Tournoi des Six Nations. Une décision forte qui confirme la hiérarchie actuelle des ouvreurs au sein du groupe France, où Romain Ntamack et Thomas Ramos occupent les premières places dans l’esprit de Fabien Galthié.
Après une fin d’année marquée par des tensions – notamment son départ prématuré du groupe France en novembre après avoir été écarté contre les All Blacks – Matthieu Jalibert avait réintégré le collectif pour cette nouvelle campagne. Si les discussions avec Fabien Galthié semblaient avoir apaisé les conflits, les signaux donnés à Marcoussis cette semaine ne laissent guère de place au doute sur son rôle secondaire.
Une hiérarchie qui s’installe
Durant les entraînements, Jalibert n’a jamais intégré le groupe des « chasubles blanches », celles des probables titulaires, où Romain Ntamack était indiscutable au poste de numéro 10. En son absence, c’est Thomas Ramos qui prenait le relais, renforçant ainsi son statut de numéro deux dans la hiérarchie. Jalibert semble, lui, condamné à observer.
Selon plusieurs sources, comme en novembre contre les All Blacks, Fabien Galthié opterait à nouveau pour un banc à six avants et deux arrières, limitant encore davantage les options pour le joueur de l’UBB. À moins d’un forfait de dernière minute, Matthieu Jalibert ne figurera pas sur la feuille de match vendredi à Cardiff.
Un avenir incertain
Cette situation soulève des questions sur l’avenir de Matthieu Jalibert en Bleu. Relégué dans la hiérarchie, il devra rapidement prouver qu’il mérite de retrouver sa place pour les échéances suivantes du Tournoi. Ce coup dur pourrait aussi relancer les débats sur la gestion des talents en équipe de France, d’autant plus que Jalibert reste une figure incontournable à Bordeaux-Bègles et un joueur au potentiel reconnu.